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- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORETS
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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fréquence ou gravité des épizooties. Un dicton malais affirme que la
toute puissance d'Allah s'étend sur les animaux et lorsqu'ils sont trop
1 nombreux leur envoie des maladies qui empêchent les pâturages d'être
encombrés. En réalité, les épizooties se succèdent dès qu'a disparu
l'immunité naturelle ou vaccinale acquise au cours de la précédente
invasion pestique.
A Battambang et Siem-Réap, où la peste bovine est particulièrement
menaçante, tous les efforts doivent tendre à en préserver le cheptel et,
par incidence, celui des provinces situées en arrière de cet écran. l,
L'homogénéité des cultures et des pâturages ne commande pas, ici
comme en d'autres pays, la spécialisation de certaines régions : production
des jeunes, dressage, engraissement. On doit, toutefois, faire exception
pour les sroks de Puck et Siem-Réap, où les troupeaux sont entretenus
en vue de revenus importants. Il y existe des villages qui, depuis fort
longtemps, fournissent les cultivateurs de Battambang en bétail de labour,
alimentent, dans le khum de Prek-Phpop, une foire aux bestiaux qui
dure de février à mars et où 800 bœufs et 300 buffles sont annuellement
vendus. La production d'animaux de boucherie semblerait mieux adaptée
aux possibilités des villages riverains des stungs de Battambang et Mong-
kolborey, où les bovins atteignent un âge avancé avec un embonpoint
parfois remarquable. D'ailleurs, l'état actuel de l'industrie de la viande
au Cambodge, la différence noiable des cours en faveur de l'animal de
ferait ne permettent pas d'orienter l'éleveur vers l'engraissement des
jeunes. -
■ v
2° Modifications qualitatives. — Elles ne sauraient être envisagées sans
qu'auparavant soit faite l'éducation de l'Indigène concernant les soins,
à donner aux animaux et les améliorations culturales. ,
Au Brésil et au Vénézuéla, ont été créées avec succès des fermes de
-■ démonstration, où étaient acclimatées les plantes fourragères les, mieux
adaptées au climat et au sol; ces fermes, très nombreuses, jouent égale-
ment le rôle de postes zootechniques, où des reproducteurs bovins sont
mis à la disposition des petits icolons.
Au Cambodge, sans prétendre atteindre d'emblée la perfection et les
magnifiques résultats de l'industrie pastorale au Brésil, il serait possible
de tenter un essai logique dans le même sens.
( Ce programme, très simple, comporterait à la base la création d'une
ou plusieurs fermes-écoles, où seraient tentées l'amélioration et la fixation
des caractères zootechniques des races bovines et bubalines locales, en
même temps que la culture de plantes fourragères diverses y serait pour-
suivie. t
fréquence ou gravité des épizooties. Un dicton malais affirme que la
toute puissance d'Allah s'étend sur les animaux et lorsqu'ils sont trop
1 nombreux leur envoie des maladies qui empêchent les pâturages d'être
encombrés. En réalité, les épizooties se succèdent dès qu'a disparu
l'immunité naturelle ou vaccinale acquise au cours de la précédente
invasion pestique.
A Battambang et Siem-Réap, où la peste bovine est particulièrement
menaçante, tous les efforts doivent tendre à en préserver le cheptel et,
par incidence, celui des provinces situées en arrière de cet écran. l,
L'homogénéité des cultures et des pâturages ne commande pas, ici
comme en d'autres pays, la spécialisation de certaines régions : production
des jeunes, dressage, engraissement. On doit, toutefois, faire exception
pour les sroks de Puck et Siem-Réap, où les troupeaux sont entretenus
en vue de revenus importants. Il y existe des villages qui, depuis fort
longtemps, fournissent les cultivateurs de Battambang en bétail de labour,
alimentent, dans le khum de Prek-Phpop, une foire aux bestiaux qui
dure de février à mars et où 800 bœufs et 300 buffles sont annuellement
vendus. La production d'animaux de boucherie semblerait mieux adaptée
aux possibilités des villages riverains des stungs de Battambang et Mong-
kolborey, où les bovins atteignent un âge avancé avec un embonpoint
parfois remarquable. D'ailleurs, l'état actuel de l'industrie de la viande
au Cambodge, la différence noiable des cours en faveur de l'animal de
ferait ne permettent pas d'orienter l'éleveur vers l'engraissement des
jeunes. -
■ v
2° Modifications qualitatives. — Elles ne sauraient être envisagées sans
qu'auparavant soit faite l'éducation de l'Indigène concernant les soins,
à donner aux animaux et les améliorations culturales. ,
Au Brésil et au Vénézuéla, ont été créées avec succès des fermes de
-■ démonstration, où étaient acclimatées les plantes fourragères les, mieux
adaptées au climat et au sol; ces fermes, très nombreuses, jouent égale-
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mis à la disposition des petits icolons.
Au Cambodge, sans prétendre atteindre d'emblée la perfection et les
magnifiques résultats de l'industrie pastorale au Brésil, il serait possible
de tenter un essai logique dans le même sens.
( Ce programme, très simple, comporterait à la base la création d'une
ou plusieurs fermes-écoles, où seraient tentées l'amélioration et la fixation
des caractères zootechniques des races bovines et bubalines locales, en
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