Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1934-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1934 01 juillet 1934
Description : 1934/07/01 (A37)-1934/08/31. 1934/07/01 (A37)-1934/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65368441
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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- soi -
produit, en 1931, 6.000 fruits, pesant au total 80 kg et fournissant 20 kg d'huile.
Cette même année, une plantation commerciale âgée de 6 ans a produit 6.000 kg
de fruits par hectare, soit une tonne d'huile.
L'aleurites supporte bien la sécheresse grâce à sa racine pivotante qui, en sol
profond, peut descendre au delà de 4 mètres dès la troisième année. Par contre,
il ne supporte pas l'humidité stagnante dans le sol. Il exige un sel acide.
L'aleurites s'accommode de conditions climatiques assez variées ; mais dans les
régions où le froid de l'hiver n'est ni assez marqué, ni assez durable pour provoquer
la défoliation et le repos hivernal (comme dans le Sud de la Californie), la fruc-
tification est insignifiante.
Actuellement, c'est en Floride, au Nord de la région des Citrus, dàns la région
de Gainesville, que la culture industrielle des aleurites a pu s'établir avec succès :
5.000 hectares au moins ont été plantés dans les 15 dernières années, ce qui, à
raison de 200 arbres à l'hectare, représente un million d'aleurites. Sur ce million
d'arbres, un certain nombre seulement sont réellement de bons producteurs
d'huile. Les bons aleurites sont ceux qui produisent des fruits où les graines re-
présentent plus de 60 en poids, où les graines contiennent de grosses amandes
(plus de 60 de la graine) et où celles-ci sont riches en huile (environ 60 du
poids de l'amande séchée à l'air).
Enfin, certains aleurites produisent chaque année un grand nombre de fruits,
tandis que d'autres donnent régulièrement des récoltes très médiocres.
Les qualités de productivité et de richesse en huile se transmettent par la greffe.
n. — LE « NOYER D'IGUAPE » (Aleuriles moluccana et triloba) AU BRÉSIL — F.
FREISE, dans Der Tropenpflanzer, 37e an., nO 2, 1934, p. 59-64.
L'auteur donne des informations sur les Aleurites qui croissent dans le* régions
de la côte <â'e l'état de Sao Paulo. Il s'agit de l'yl. moluccana (L.) Willd. et de
l'A. triloba Forst. On trouve dans cet article des données sur la culture de ces
aleurites désignés au Brésil sous le nom de « nogueira de Iguape » (noyer d'Iguape)
et sur leur valeur comme essence forestière pour des reboisements.
Jusqu'à présent, au Brésil, l'huile des graines d'aleurites n'a été employée que
pour la fabrication de savons. On commence seulement à faire des essais en vue de
la mélanger aux vernis.
III. — VARIATIONS DANS L'HUILE DE « TUNG » (Aleurites Fordii) — H. MOWRY, dans
University Florida Agricultural Experiment Station, Bulletin, n° 247, 32 p., 1932.
'On a cherché à déterminer pour l'Aleurites Fordii, les différences existant chez
les arbres et leurs fruits afin de choisir les meilleurs types à propager.
En combinant les facteurs variables chez différents arbres, on a trouvé que la
teneur en huile par poids de 100 kg de fruits séchés à l'air variait entre 17,04 kg
et 24,52 kg.
Si l'arbre est dans des conditions défectueuses d'alimentation les fruits ne sont
Pas pleins et, comme conséquence, il y a diminution dans la proportion d'huile
Les caractères désirables peuvent -êlre perpétués par la propagation asexuée.
Chez les seedlings provenant de parents connus on a constaté des caractères du
fruit identiques à ceux des parents, mais il y a eu des dinêrences importantes
3ans le rendement.
Les variétés : (c Cra% », « Moore » et « Florida » sont décrites.
produit, en 1931, 6.000 fruits, pesant au total 80 kg et fournissant 20 kg d'huile.
Cette même année, une plantation commerciale âgée de 6 ans a produit 6.000 kg
de fruits par hectare, soit une tonne d'huile.
L'aleurites supporte bien la sécheresse grâce à sa racine pivotante qui, en sol
profond, peut descendre au delà de 4 mètres dès la troisième année. Par contre,
il ne supporte pas l'humidité stagnante dans le sol. Il exige un sel acide.
L'aleurites s'accommode de conditions climatiques assez variées ; mais dans les
régions où le froid de l'hiver n'est ni assez marqué, ni assez durable pour provoquer
la défoliation et le repos hivernal (comme dans le Sud de la Californie), la fruc-
tification est insignifiante.
Actuellement, c'est en Floride, au Nord de la région des Citrus, dàns la région
de Gainesville, que la culture industrielle des aleurites a pu s'établir avec succès :
5.000 hectares au moins ont été plantés dans les 15 dernières années, ce qui, à
raison de 200 arbres à l'hectare, représente un million d'aleurites. Sur ce million
d'arbres, un certain nombre seulement sont réellement de bons producteurs
d'huile. Les bons aleurites sont ceux qui produisent des fruits où les graines re-
présentent plus de 60 en poids, où les graines contiennent de grosses amandes
(plus de 60 de la graine) et où celles-ci sont riches en huile (environ 60 du
poids de l'amande séchée à l'air).
Enfin, certains aleurites produisent chaque année un grand nombre de fruits,
tandis que d'autres donnent régulièrement des récoltes très médiocres.
Les qualités de productivité et de richesse en huile se transmettent par la greffe.
n. — LE « NOYER D'IGUAPE » (Aleuriles moluccana et triloba) AU BRÉSIL — F.
FREISE, dans Der Tropenpflanzer, 37e an., nO 2, 1934, p. 59-64.
L'auteur donne des informations sur les Aleurites qui croissent dans le* régions
de la côte <â'e l'état de Sao Paulo. Il s'agit de l'yl. moluccana (L.) Willd. et de
l'A. triloba Forst. On trouve dans cet article des données sur la culture de ces
aleurites désignés au Brésil sous le nom de « nogueira de Iguape » (noyer d'Iguape)
et sur leur valeur comme essence forestière pour des reboisements.
Jusqu'à présent, au Brésil, l'huile des graines d'aleurites n'a été employée que
pour la fabrication de savons. On commence seulement à faire des essais en vue de
la mélanger aux vernis.
III. — VARIATIONS DANS L'HUILE DE « TUNG » (Aleurites Fordii) — H. MOWRY, dans
University Florida Agricultural Experiment Station, Bulletin, n° 247, 32 p., 1932.
'On a cherché à déterminer pour l'Aleurites Fordii, les différences existant chez
les arbres et leurs fruits afin de choisir les meilleurs types à propager.
En combinant les facteurs variables chez différents arbres, on a trouvé que la
teneur en huile par poids de 100 kg de fruits séchés à l'air variait entre 17,04 kg
et 24,52 kg.
Si l'arbre est dans des conditions défectueuses d'alimentation les fruits ne sont
Pas pleins et, comme conséquence, il y a diminution dans la proportion d'huile
Les caractères désirables peuvent -êlre perpétués par la propagation asexuée.
Chez les seedlings provenant de parents connus on a constaté des caractères du
fruit identiques à ceux des parents, mais il y a eu des dinêrences importantes
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Les variétés : (c Cra% », « Moore » et « Florida » sont décrites.
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