Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1935-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1935 01 juillet 1935
Description : 1935/07/01 (A38)-1935/10/31. 1935/07/01 (A38)-1935/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536832t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matières631
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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Les arbres sont en général de forme assez défectueuse, souvent tordus,
bas-branchus, ou constitués ipar des rejets plus ou moins bien affran-
chis.
Ce sont des peuplements de ce genre qui ont jusqu'ici presqu'exclusi-
vement alimenté le marché local en bois d'œuvre. L'impossibilité d'y
trouver des futs réguliers de grandes dimensions est une des principales
raisons de la dépréciation du teck de Java sur le marché extérieur.
En dehors du teck, l'étage dominant comporte quelques légumineuses
à feuilles caduques et surtout une essence, à feuilles subsistant pendant
presque toute la saison sèche, qui fournit un excellent bois à charbon,
le Ngambi.
Le sous-bois est formé d'arbustes et de plantes vivaces, en général à
feuilles caduques, possédant un enracinement profond, et résistant aux
incendies qui, jusqu'à ces trente dernières années, parcouraient pres-
que chaque année ces forêts.
Sols.
Les forêts de teck sont en général cantonnées dans les terrains sédi-
mentaires plus ou moins calcaires, et souvent marneux, de l'Est-Java.
Ce sont des terrains légèrement mamelonnés, assez pauvres, et dont la
destination forestière est en général parfaitement justifiée.
MISE EN VALEUR DES FORETS DE TECK
Comme nous l'avons dit plus haut, à l'origine, c'est exclusivement sur
les forêts de teck que se porta l'attention de l'administration néerlan-
daise. Jusqu'en 1865 eut lieu une exploitation purement extractive et
dévastatrice, d'abord libre, puis effectuée pour le compte du Gouver-
nement.
Des 1865 à 1897 on commença à se préoccuper de la régularisation des
coupes et de la régénération.
Ce fut la période des essais et des tâtonnements.
En 1897, époque à laquelle fut créé le service forestier, centralisé et
puissamment organisé, tel qu'il l'est actuellement, on commença l'ap-
plication d'un programme de mise en valeur et d'amélioration métho-
dique.
L'ensemble des forêts de teck fut divisé en quartiers de 10 à 15.000
hectares. Sur quelques-uns d'entre eux (appelés houtvesterijen) devaient
être concentrés les efforts de mise en valeur. Le reste était encore, pro-
visoirement, laissé à des exploitations privées, d'ailleurs assez sur-
veillées, et devait être progressivement transformé en houtvesterijen, au
fur et à mesure des possibilités en crédits et en personnel.
Les arbres sont en général de forme assez défectueuse, souvent tordus,
bas-branchus, ou constitués ipar des rejets plus ou moins bien affran-
chis.
Ce sont des peuplements de ce genre qui ont jusqu'ici presqu'exclusi-
vement alimenté le marché local en bois d'œuvre. L'impossibilité d'y
trouver des futs réguliers de grandes dimensions est une des principales
raisons de la dépréciation du teck de Java sur le marché extérieur.
En dehors du teck, l'étage dominant comporte quelques légumineuses
à feuilles caduques et surtout une essence, à feuilles subsistant pendant
presque toute la saison sèche, qui fournit un excellent bois à charbon,
le Ngambi.
Le sous-bois est formé d'arbustes et de plantes vivaces, en général à
feuilles caduques, possédant un enracinement profond, et résistant aux
incendies qui, jusqu'à ces trente dernières années, parcouraient pres-
que chaque année ces forêts.
Sols.
Les forêts de teck sont en général cantonnées dans les terrains sédi-
mentaires plus ou moins calcaires, et souvent marneux, de l'Est-Java.
Ce sont des terrains légèrement mamelonnés, assez pauvres, et dont la
destination forestière est en général parfaitement justifiée.
MISE EN VALEUR DES FORETS DE TECK
Comme nous l'avons dit plus haut, à l'origine, c'est exclusivement sur
les forêts de teck que se porta l'attention de l'administration néerlan-
daise. Jusqu'en 1865 eut lieu une exploitation purement extractive et
dévastatrice, d'abord libre, puis effectuée pour le compte du Gouver-
nement.
Des 1865 à 1897 on commença à se préoccuper de la régularisation des
coupes et de la régénération.
Ce fut la période des essais et des tâtonnements.
En 1897, époque à laquelle fut créé le service forestier, centralisé et
puissamment organisé, tel qu'il l'est actuellement, on commença l'ap-
plication d'un programme de mise en valeur et d'amélioration métho-
dique.
L'ensemble des forêts de teck fut divisé en quartiers de 10 à 15.000
hectares. Sur quelques-uns d'entre eux (appelés houtvesterijen) devaient
être concentrés les efforts de mise en valeur. Le reste était encore, pro-
visoirement, laissé à des exploitations privées, d'ailleurs assez sur-
veillées, et devait être progressivement transformé en houtvesterijen, au
fur et à mesure des possibilités en crédits et en personnel.
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