Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1935-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1935 01 mars 1935
Description : 1935/03/01 (A38)-1935/04/30. 1935/03/01 (A38)-1935/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65368300
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
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- SOMMAIRE
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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aux étages inférieurs de l'arbre, celles-ci sont souvent recouvertes d'une
épaisse croûte noire qui suffit à signaler les manguiers attaqués. Parfois
le sol lui-même sous les arbres, est couvert de cet enduit charbonneux.
Les fleurs, les jeunes fruits, et les grappes desséchés se détachent à leur
point d'insertion et tombent. JI ne demeure plus ainsi sur les arbres ra-
vi és 1 -i la place de la riche floraison, que les axes dénudés des inflores-
cences, analogues à de longs spicules noircis.
En dehors de la période de floraison, les dégâts portent sur les jeunes
pousses aux dépens desquelles les insectes vivent. Ce sont les jeunes
feuilles, particulièrement délicates qui souffrent le plus. Elles se macu-
lent de taches brunes, orbiculaires ou allongées, aux emplacements des
piqûres et des pontes, se déforment et se dessèchent. S'il s'agit de jeunes
arbres, qui attirent particulièrement les insectes, leur croissance est forte-
ment entravée. S'il s'agit d'arbres adultes, c'est la floraison de l'année
suivante qui peut se trouver diminuée, puisque des inflorescences de-
vaient se développer sur les pousses qui auront été détruites.
Fréquemment les dégâts des Rhynchotes sont, en outre, conjugués
avec ceux d'une maladie causée par un champignon, le Glœosporium
man ijerœ (qui aurait pour forme parfaite Glomerella cingulata Stonem).
Les filaments de ce champignon pénètrent dans les tissus à la faveur de
toute lésion. Il se développe sur les manguiers en l'absence d'insectes,
mais les blessures occasionnées par ceux-ci lui offrent une multitude
de « portes d'entrée » qui amplifient considérablement ses dégâts. Il sévit
sur tous les organes attaqués par les Idiocerus : grappe florale, jeunes
fruits, jeunes pousses et, de plus, infeste les fruits mûrissants et les ra-
meaux. Sur les tissus tendres, sa présence se manifeste par l'apparition
de taches brun noirâtre, rondes ou allongées, qui peu à peu deviennent
confluentes, tandis que l'organe atteint se flétrit puis se dessèche. Les
rameaux présentent des crevasses de l'écorce. Sur les taches et émergeant
des crevasses, on obsérve le développement de fructifications roses. Une
humidité atmosphérique élevée et des pluies favorisent beaucoup le
développement de cette maladie.
En Cochinchine, les indigènes ont depuis longtemps remarqué la
pullulation « des pucerons du manguier » au moment de la floraison.
Cependant, commettant une erreur dont ils sont coutumiers, ce n'est
pas à ces insectes qu'ils attribuent la perte des inflorescences, mais à
l'influence pernicieuse des froides pluies nocturnes et des brouillards qui
surviennent parfois en Décembre et Janvier. Il n'est pas impossible que
ces conditions météoriques aient une influence sur la multiplication
des insectes, qui redoutent la chaleur et la sécheresse. Sur le développe-
ment de la fumagine, et de l'anthracnose, elle est considérable.
Toutes les variétés de manguiers sont attaquées. Mais les insectes ne
paraissent pas lps rechercher toutes avec la même ardeur et, d'autre
aux étages inférieurs de l'arbre, celles-ci sont souvent recouvertes d'une
épaisse croûte noire qui suffit à signaler les manguiers attaqués. Parfois
le sol lui-même sous les arbres, est couvert de cet enduit charbonneux.
Les fleurs, les jeunes fruits, et les grappes desséchés se détachent à leur
point d'insertion et tombent. JI ne demeure plus ainsi sur les arbres ra-
vi és 1 -i la place de la riche floraison, que les axes dénudés des inflores-
cences, analogues à de longs spicules noircis.
En dehors de la période de floraison, les dégâts portent sur les jeunes
pousses aux dépens desquelles les insectes vivent. Ce sont les jeunes
feuilles, particulièrement délicates qui souffrent le plus. Elles se macu-
lent de taches brunes, orbiculaires ou allongées, aux emplacements des
piqûres et des pontes, se déforment et se dessèchent. S'il s'agit de jeunes
arbres, qui attirent particulièrement les insectes, leur croissance est forte-
ment entravée. S'il s'agit d'arbres adultes, c'est la floraison de l'année
suivante qui peut se trouver diminuée, puisque des inflorescences de-
vaient se développer sur les pousses qui auront été détruites.
Fréquemment les dégâts des Rhynchotes sont, en outre, conjugués
avec ceux d'une maladie causée par un champignon, le Glœosporium
man ijerœ (qui aurait pour forme parfaite Glomerella cingulata Stonem).
Les filaments de ce champignon pénètrent dans les tissus à la faveur de
toute lésion. Il se développe sur les manguiers en l'absence d'insectes,
mais les blessures occasionnées par ceux-ci lui offrent une multitude
de « portes d'entrée » qui amplifient considérablement ses dégâts. Il sévit
sur tous les organes attaqués par les Idiocerus : grappe florale, jeunes
fruits, jeunes pousses et, de plus, infeste les fruits mûrissants et les ra-
meaux. Sur les tissus tendres, sa présence se manifeste par l'apparition
de taches brun noirâtre, rondes ou allongées, qui peu à peu deviennent
confluentes, tandis que l'organe atteint se flétrit puis se dessèche. Les
rameaux présentent des crevasses de l'écorce. Sur les taches et émergeant
des crevasses, on obsérve le développement de fructifications roses. Une
humidité atmosphérique élevée et des pluies favorisent beaucoup le
développement de cette maladie.
En Cochinchine, les indigènes ont depuis longtemps remarqué la
pullulation « des pucerons du manguier » au moment de la floraison.
Cependant, commettant une erreur dont ils sont coutumiers, ce n'est
pas à ces insectes qu'ils attribuent la perte des inflorescences, mais à
l'influence pernicieuse des froides pluies nocturnes et des brouillards qui
surviennent parfois en Décembre et Janvier. Il n'est pas impossible que
ces conditions météoriques aient une influence sur la multiplication
des insectes, qui redoutent la chaleur et la sécheresse. Sur le développe-
ment de la fumagine, et de l'anthracnose, elle est considérable.
Toutes les variétés de manguiers sont attaquées. Mais les insectes ne
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