Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 octobre 1901 01 octobre 1901
Description : 1901/10/01 (A4,N40). 1901/10/01 (A4,N40).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367950
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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- SOMMAIRE DU N° 40
- .......... Page(s) .......... 847
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- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 915
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- .......... Page(s) .......... 922
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- .......... Page(s) .......... 925
- Observations météorologiques de la station de Quang-tchéou-wan (Chine) pendant le 2e semestre 1901.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'août 1901.
- 918 -
Hon-quân (province de Thudaumot), signale l'existence de cette plante, à l'état
spontané dans la région Nord de la province de Thudaumot. Le cinquième
des fruits ou gousses est à peine récolté ; le reste se perd sans aucun profit.
Ces gousses, assez abondantes, sont en forme de fuseau ; elles contiennent une
ouate dans laquelle sont noyées un certain nombre de graines. La ouate séparée
à la main de ces graines est assez recherchée pour la confection locale des
matelas et traversins, mais elle ne donne lieu à aucun commerce extérieur.
La production du Cambodge peut être évaluée à environ 60,000 kilos qui sont
employés dans ce pays et en Cochinchine pour les besoins de la population.
Le ouatier croît sur tous les terrains un peu élevés et se propage aussi facile-
ment par semis que par boutures. Un sujet provenant des semis atteint 2 mètres
au bout d'un an et 4 et 5 mètres à l'àge de deux ans, époque à laquelle il porte
parfois quelques fruits, mais il n'entre en production normale qu'à l'âge de 4 ans.
Certains de ces arbres peuvent atteindre 20 et 25 mètres de hauteur, ce qui rend
la récolte des fruits difficile.
Fréquemment employé par les indigènes comme tuteur pour le bétel et parfois
pour le poivrier, il se recommande pour la construction des palissades en haies
vives très résistantes et de longue durée.
Les 100 gousses non égrenées se vendent de 4 à 6 cents (0fr. 10 à 0 fr. 15),
dans la région moï de Thudaumot et valent de 18 à 30 cents <0 fr. 45 à 0 fr. 75)
sur le marché du chef-lieu. 100 gousses rendent 750 grammes d'une ouate
exempte de toute matière étrangère.
Au Cambodge, les gousses se vendent au picul de 60 kilos à raison de 3 $ 30
(soit 8 fr. 25). Egrenée, cette ouate se vend également au picul à raison de
16 $ (soit 40 fr.) sur le marché de Pnom-Penh.
En Cochinchine, sur divers points tels que Bentré, Soclrang, Cantho, les gousses
se vendent à raison de 1 piastre le mille.
*
it *
Cotons du Cambodge. — L'usine de Ksach- Kandal, située à deux heures
de Pnom-Penh, créée en 1890 par des colons français et passée depuis aux mains
d'industriels chinois, possède un outillage qui lui permet de pouvoir traiter
1,500 piculs (à 60 k. 400 = 90,600 kilos) par jour, de coton brut, soit 151 balles
de 3 piculs de coton net = 453 piculs ou 27,361 k. 200, c'est-à-dire environ
un tiers du produit brut.
Pendant la campagne de 1901, l'usine a traité 55,000 piculs (3,322,000 kilos)
de matière brute qui ont nécessité une mise en marche de 80 journées.
Les rendements ont été les suivants :
Coton net. à 33 = 1.096.260 kilos
Tourteaux. , 1.300 piculs = 78.520
Huile de coton 1.500 pieuls = 90.600
On voit donc qu'en réalité l'usine qui aurait pu traiter 1,500 piculs par jour,
n'en a traité que 687, ce qui répondrait à une exploitation annuelle d'à peu
près 250,000 piculs (15,000,000 kilos), alors qu'elle pourrait être de 540,000
piculs (32,400,000 kilos).
Hon-quân (province de Thudaumot), signale l'existence de cette plante, à l'état
spontané dans la région Nord de la province de Thudaumot. Le cinquième
des fruits ou gousses est à peine récolté ; le reste se perd sans aucun profit.
Ces gousses, assez abondantes, sont en forme de fuseau ; elles contiennent une
ouate dans laquelle sont noyées un certain nombre de graines. La ouate séparée
à la main de ces graines est assez recherchée pour la confection locale des
matelas et traversins, mais elle ne donne lieu à aucun commerce extérieur.
La production du Cambodge peut être évaluée à environ 60,000 kilos qui sont
employés dans ce pays et en Cochinchine pour les besoins de la population.
Le ouatier croît sur tous les terrains un peu élevés et se propage aussi facile-
ment par semis que par boutures. Un sujet provenant des semis atteint 2 mètres
au bout d'un an et 4 et 5 mètres à l'àge de deux ans, époque à laquelle il porte
parfois quelques fruits, mais il n'entre en production normale qu'à l'âge de 4 ans.
Certains de ces arbres peuvent atteindre 20 et 25 mètres de hauteur, ce qui rend
la récolte des fruits difficile.
Fréquemment employé par les indigènes comme tuteur pour le bétel et parfois
pour le poivrier, il se recommande pour la construction des palissades en haies
vives très résistantes et de longue durée.
Les 100 gousses non égrenées se vendent de 4 à 6 cents (0fr. 10 à 0 fr. 15),
dans la région moï de Thudaumot et valent de 18 à 30 cents <0 fr. 45 à 0 fr. 75)
sur le marché du chef-lieu. 100 gousses rendent 750 grammes d'une ouate
exempte de toute matière étrangère.
Au Cambodge, les gousses se vendent au picul de 60 kilos à raison de 3 $ 30
(soit 8 fr. 25). Egrenée, cette ouate se vend également au picul à raison de
16 $ (soit 40 fr.) sur le marché de Pnom-Penh.
En Cochinchine, sur divers points tels que Bentré, Soclrang, Cantho, les gousses
se vendent à raison de 1 piastre le mille.
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Cotons du Cambodge. — L'usine de Ksach- Kandal, située à deux heures
de Pnom-Penh, créée en 1890 par des colons français et passée depuis aux mains
d'industriels chinois, possède un outillage qui lui permet de pouvoir traiter
1,500 piculs (à 60 k. 400 = 90,600 kilos) par jour, de coton brut, soit 151 balles
de 3 piculs de coton net = 453 piculs ou 27,361 k. 200, c'est-à-dire environ
un tiers du produit brut.
Pendant la campagne de 1901, l'usine a traité 55,000 piculs (3,322,000 kilos)
de matière brute qui ont nécessité une mise en marche de 80 journées.
Les rendements ont été les suivants :
Coton net. à 33 = 1.096.260 kilos
Tourteaux. , 1.300 piculs = 78.520
Huile de coton 1.500 pieuls = 90.600
On voit donc qu'en réalité l'usine qui aurait pu traiter 1,500 piculs par jour,
n'en a traité que 687, ce qui répondrait à une exploitation annuelle d'à peu
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