Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1901 01 septembre 1901
Description : 1901/09/01 (A4,N39). 1901/09/01 (A4,N39).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536794k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
— 792 >
« la sève retirée d'un tronc de bananier que nous avions rapporté
« du Congo, y a trouvé un peu de saccharose, du tanin, des acétates
« d'un oleate alcalin (savon), une matière colorante spéciale, etc., etc.
« La sève d'un Musa ensete cultivé à Paris lui a fourni du glu-
« cose au lieu de saccharose. -
« Sans aucun doute, l'appareil végétatif du bananier serait sur-
« tout avantageux au point de vue de l'alimentation du bétail si on
« le coupait avant la formation des fruits et non pas après qu'il a
« été épuisé par la fructification.
« La quantité de sucre contenue dans le tronc n'a pas été dosée,
« à notre connaissance du moins, ni celle du tanin. Ce dernier
« dosage présenterait un certain intérêt ; car une proportion trop
« forte de tanin rendrait le bananier impropre à l'alimentation
« d'autres animaux que les porcs. !
« Enfin, je dois ajouter, pour terminer, que d'après Bianchi
«(Alla terra dit Galla, 1879-1880), le pétiole du Musa ensete sert a
« la préparation du pain qui constitue l'aliment principal des
« Gallas. On coupe, pour cela, les bananiers avant la floraison et on
« recueille le tissu mou qui occupe la partie centrale des pétioles
« des plus jeunes feuilles. Ce tissu est mis à fermenter en terre
« pendant un temps plus ou moins long qui peut atteindre plusieurs
« années et après ce temps la pâte obtenue sert à préparer des
« sortes de galettes d'ailleurs peu agréables au goût.
« Cette dernière indication peut avoir son importance car, on
« pourrait peut-être provoquer une fermentation identique (sur le j
« résultat de laquelle on n'est pas fixé au point de vue chimique) en j
« enterrant le tissu mou des pétioles des autres bananiers comme |
« les Gallas le font pour celui du Musa ensete et, si on en retirait
« une matière alimentaire, peut-être se consolerait-on de n'en pou-
«voir faire des galettes-agréables au goût et comestibles pOUf
« l'homme. »
Nous pensons aussi que l'ensilage ferait perdre aux troncs ufle
partie des inconvénients que nous avons constaté. Et si le bananier
n'est pas un fourrage de première qualité, il peut entrer dans la coJJl",
position d'une ration complémentaire et il offre tellement d'avantage:
qu'il ne peut être négligé par l'éleveur (culture facile, très foftS
rendements (1), fourrage en toute saison, facile à récolter, petl
(1) Un tronc pèse 20 kilos environ. Nous en avons vu un de 94 kilos.
« la sève retirée d'un tronc de bananier que nous avions rapporté
« du Congo, y a trouvé un peu de saccharose, du tanin, des acétates
« d'un oleate alcalin (savon), une matière colorante spéciale, etc., etc.
« La sève d'un Musa ensete cultivé à Paris lui a fourni du glu-
« cose au lieu de saccharose. -
« Sans aucun doute, l'appareil végétatif du bananier serait sur-
« tout avantageux au point de vue de l'alimentation du bétail si on
« le coupait avant la formation des fruits et non pas après qu'il a
« été épuisé par la fructification.
« La quantité de sucre contenue dans le tronc n'a pas été dosée,
« à notre connaissance du moins, ni celle du tanin. Ce dernier
« dosage présenterait un certain intérêt ; car une proportion trop
« forte de tanin rendrait le bananier impropre à l'alimentation
« d'autres animaux que les porcs. !
« Enfin, je dois ajouter, pour terminer, que d'après Bianchi
«(Alla terra dit Galla, 1879-1880), le pétiole du Musa ensete sert a
« la préparation du pain qui constitue l'aliment principal des
« Gallas. On coupe, pour cela, les bananiers avant la floraison et on
« recueille le tissu mou qui occupe la partie centrale des pétioles
« des plus jeunes feuilles. Ce tissu est mis à fermenter en terre
« pendant un temps plus ou moins long qui peut atteindre plusieurs
« années et après ce temps la pâte obtenue sert à préparer des
« sortes de galettes d'ailleurs peu agréables au goût.
« Cette dernière indication peut avoir son importance car, on
« pourrait peut-être provoquer une fermentation identique (sur le j
« résultat de laquelle on n'est pas fixé au point de vue chimique) en j
« enterrant le tissu mou des pétioles des autres bananiers comme |
« les Gallas le font pour celui du Musa ensete et, si on en retirait
« une matière alimentaire, peut-être se consolerait-on de n'en pou-
«voir faire des galettes-agréables au goût et comestibles pOUf
« l'homme. »
Nous pensons aussi que l'ensilage ferait perdre aux troncs ufle
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n'est pas un fourrage de première qualité, il peut entrer dans la coJJl",
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qu'il ne peut être négligé par l'éleveur (culture facile, très foftS
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