Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1901 01 septembre 1901
Description : 1901/09/01 (A4,N39). 1901/09/01 (A4,N39).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536794k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
— 789 -
Les fleurs de presque toutes ces variétés se mangent en salade
avant leur complet épanouissement.
Les fruits sont employés comme légume ou comme dessert : cuits,
bouillis, rôtis, séchés ou frais. Enfin les pétioles engainants du
centre de la tige se mangent aussi en salade.. Le limbe des feuilles.
est utilisé comme emballage. La sève astringente sert en médecine
à la cicatrisation prompte des plaies.
Les troncs ayant produit leur régime et surtout ceux n'ayant pas
encore fleuri fournissent un assez bon fourrage complémentaire.
Coupés en rondelles minces et mélangés aux déchets de riz, ils ser-
vent à la nourriture des porcs. Ce sont principalement les dôm chu
chvea et dôm chec nam va qui sont les plus employés à cet usage
Les éleveurs français établis au Cambodge trouvent à acheter ces
troncs au prix de 0 $ 03, mais ce prix élevé les a déterminés à cul-
tiver eux-mêmes le bananier pour l'alimentation'de leurs troupeaux
bovins. M. Harthmann à Romduol et M 4. Vandelet et Faraut à
Phnôm-Penh tirent de leurs champs des quantités considérables
d'un fourrage frais qui entretient en bon état leurs importants
troupeaux pendant notre si longue saison sèche.
La surface consacrée à cette culture chez ces derniers éleveurs
est de 17 hectares. M. Vandelet a transformé le hache-paille de
France en véritable hache-bananier qui permet de couper rapi-
dement les troncs en fines. tranches sans préparations préalables :
ces rondelles sont distribuées aux animaux, en mélange avec de la
paille de riz, de l'herbe de guinée ou du para et des résidus de la
distillation du riz. Nous ne saurions trop recommander celte ali-
mentation aux éleveurs, mais ils devront éviter de donner de trop
grandes quantités de bananier surtout aux vaches laitières. Nous
avons voulu nous rendre compte des effets qu'une trop grande quan-
tHé de ce fourrage peut produire sur le lait et nous avons fait, en
1897-1898, des expériences dans ce but chez ces planteurs-éléveùrs.
Deux lots de vaches ont reçu, pendant 16 jours, en rentrant du
Pâturage, l'un du bananier à volonté, l'autre de l'herbe, le reste
du troupeau recevait la nourriture habituelle.
Après quatre jours de repos, les vaches recevant une nourriture
complémentaire de bananier ont été mises à l'herbe et l'autre lot
qu avait été au régime de l'herbe a reçu du bananier et) pendant
(1) Bananiers ayant produit leurs régimes. 1
Les fleurs de presque toutes ces variétés se mangent en salade
avant leur complet épanouissement.
Les fruits sont employés comme légume ou comme dessert : cuits,
bouillis, rôtis, séchés ou frais. Enfin les pétioles engainants du
centre de la tige se mangent aussi en salade.. Le limbe des feuilles.
est utilisé comme emballage. La sève astringente sert en médecine
à la cicatrisation prompte des plaies.
Les troncs ayant produit leur régime et surtout ceux n'ayant pas
encore fleuri fournissent un assez bon fourrage complémentaire.
Coupés en rondelles minces et mélangés aux déchets de riz, ils ser-
vent à la nourriture des porcs. Ce sont principalement les dôm chu
chvea et dôm chec nam va qui sont les plus employés à cet usage
Les éleveurs français établis au Cambodge trouvent à acheter ces
troncs au prix de 0 $ 03, mais ce prix élevé les a déterminés à cul-
tiver eux-mêmes le bananier pour l'alimentation'de leurs troupeaux
bovins. M. Harthmann à Romduol et M 4. Vandelet et Faraut à
Phnôm-Penh tirent de leurs champs des quantités considérables
d'un fourrage frais qui entretient en bon état leurs importants
troupeaux pendant notre si longue saison sèche.
La surface consacrée à cette culture chez ces derniers éleveurs
est de 17 hectares. M. Vandelet a transformé le hache-paille de
France en véritable hache-bananier qui permet de couper rapi-
dement les troncs en fines. tranches sans préparations préalables :
ces rondelles sont distribuées aux animaux, en mélange avec de la
paille de riz, de l'herbe de guinée ou du para et des résidus de la
distillation du riz. Nous ne saurions trop recommander celte ali-
mentation aux éleveurs, mais ils devront éviter de donner de trop
grandes quantités de bananier surtout aux vaches laitières. Nous
avons voulu nous rendre compte des effets qu'une trop grande quan-
tHé de ce fourrage peut produire sur le lait et nous avons fait, en
1897-1898, des expériences dans ce but chez ces planteurs-éléveùrs.
Deux lots de vaches ont reçu, pendant 16 jours, en rentrant du
Pâturage, l'un du bananier à volonté, l'autre de l'herbe, le reste
du troupeau recevait la nourriture habituelle.
Après quatre jours de repos, les vaches recevant une nourriture
complémentaire de bananier ont été mises à l'herbe et l'autre lot
qu avait été au régime de l'herbe a reçu du bananier et) pendant
(1) Bananiers ayant produit leurs régimes. 1
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