Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1901 01 septembre 1901
Description : 1901/09/01 (A4,N39). 1901/09/01 (A4,N39).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536794k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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presqu'exclusivement consommés par la population ; toutefois, une
faible partie en est exportée sur Saigon.
Le sucre en poudre, blanc, est très recherché par les com-
merçants chinois qui en font l'exportation sur Hongkong.
Le commerce français n'a pas encore pris racine dans cette région,
comme dans celle voisine du Quang-ngai; cet état de choses, dû à la
difficulté des transports qui ne pouvaient s'effectuer que par la route
sur Quinhon, alors que les Chinois avaient à leur disposition la moindre
jonque en partance sur Haïnan ou Hongkong, va cesser sans doute à
l'aide du service côtier, récemment installé entre l'Annam et Saigon et
qui permettra à nos négociants la création de comptoirs au Phú-yên.
Au Quâng-ngài, les affaires se traitent généralement sur place
entre acheteurs et vendeurs ; toutefois, quelques producteurs
traitent par échantillons, sur les marchés de Thù-xa et de la Citadelle.
La maison Derobert, établie au Quàng-ngài depuis plusieurs années,
procède à ses achats comme il suit : les sacs étant déposés sous un
hangar, on prélève sur chacun d'eux, au moyen d'une sonde
cannelée, un petit échantillon qui est déposé sur un plateau ; on
fait ensuite la comparaison avec des. échantillons types contenus
dans des bocaux en verre, et on traite du prix.
Dès que l'affaire est conclue, les sacs sont vidés et leur contenu
est mis en vrac, dans un magasin ; le sucre subit ensuite plusieurs
manipulations de façon à donner à l'ensemble une couleur uniforme.
Cette opération est suivie d'un ensachage immédiat dans des enve-
loppes en gunnie, doublées d'un sac en toile pour l'exportation.
Une autre maison très sérieuse du Tonkin, la société Lecacheux
et Cie, vient de créer également un comptoir au Quàng-ngài, et trou-
vera à se faire une bonne place sur le marché sans nuire à son aînée.
On estime aux huit dixièmes de la production totale du
Quàng-ngâi, la partie de sucre exportée sur la métropole. La faveur
dont ce produit jouit en France doit être, attribuée surtout à la
détaxe dont il bénéficie (1).
(1) D'après les statistiques des douanes indo-chinoises, l'Annam a exporté
pendant l'année 1900, 4.700.559 kil. de sucre valant 987.558 fr. dont 1.992.713 kil.
valant 345.315 fr.à destination de la France et 2.707.846 kil. valant 542.143 fr-
à destination de l'étranger.
Le sucre exporté par cabotage sur les divers ports de l'Annam, le Tonkin et
la Cochinchine a été pour la même année de 6.719.319 kil. valant 1.956.447 fr.
L'Annam a participé à ce mouvement pour 4.536.800 kil. valant 1.397.475 fr.
N. D L. R.
presqu'exclusivement consommés par la population ; toutefois, une
faible partie en est exportée sur Saigon.
Le sucre en poudre, blanc, est très recherché par les com-
merçants chinois qui en font l'exportation sur Hongkong.
Le commerce français n'a pas encore pris racine dans cette région,
comme dans celle voisine du Quang-ngai; cet état de choses, dû à la
difficulté des transports qui ne pouvaient s'effectuer que par la route
sur Quinhon, alors que les Chinois avaient à leur disposition la moindre
jonque en partance sur Haïnan ou Hongkong, va cesser sans doute à
l'aide du service côtier, récemment installé entre l'Annam et Saigon et
qui permettra à nos négociants la création de comptoirs au Phú-yên.
Au Quâng-ngài, les affaires se traitent généralement sur place
entre acheteurs et vendeurs ; toutefois, quelques producteurs
traitent par échantillons, sur les marchés de Thù-xa et de la Citadelle.
La maison Derobert, établie au Quàng-ngài depuis plusieurs années,
procède à ses achats comme il suit : les sacs étant déposés sous un
hangar, on prélève sur chacun d'eux, au moyen d'une sonde
cannelée, un petit échantillon qui est déposé sur un plateau ; on
fait ensuite la comparaison avec des. échantillons types contenus
dans des bocaux en verre, et on traite du prix.
Dès que l'affaire est conclue, les sacs sont vidés et leur contenu
est mis en vrac, dans un magasin ; le sucre subit ensuite plusieurs
manipulations de façon à donner à l'ensemble une couleur uniforme.
Cette opération est suivie d'un ensachage immédiat dans des enve-
loppes en gunnie, doublées d'un sac en toile pour l'exportation.
Une autre maison très sérieuse du Tonkin, la société Lecacheux
et Cie, vient de créer également un comptoir au Quàng-ngài, et trou-
vera à se faire une bonne place sur le marché sans nuire à son aînée.
On estime aux huit dixièmes de la production totale du
Quàng-ngâi, la partie de sucre exportée sur la métropole. La faveur
dont ce produit jouit en France doit être, attribuée surtout à la
détaxe dont il bénéficie (1).
(1) D'après les statistiques des douanes indo-chinoises, l'Annam a exporté
pendant l'année 1900, 4.700.559 kil. de sucre valant 987.558 fr. dont 1.992.713 kil.
valant 345.315 fr.à destination de la France et 2.707.846 kil. valant 542.143 fr-
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Le sucre exporté par cabotage sur les divers ports de l'Annam, le Tonkin et
la Cochinchine a été pour la même année de 6.719.319 kil. valant 1.956.447 fr.
L'Annam a participé à ce mouvement pour 4.536.800 kil. valant 1.397.475 fr.
N. D L. R.
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