Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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trouvé réduit à 4 kos 500, soit 750 grammes comme poids moyen d'une canne à sucre. Le rendement net à l'hectare a donc été de 25.000x750=18.750 kilos.
Au Phu-yên, la canne à sucre prend moins de développement que dans la province voisine. Son poids moyen net est de 600gr.
soit un rendement net par hectare de 25.000x600=rl5.000 kilos.
Extraction du jus; son rendement.— L'outil servant à l'extraction du vesou est des plus primitifs; c'est une presse formée de trois cylindres en bois dur, à surface lisse ; l'écart donné aux rouleaux ne peut ni varier, ni être réglé ; cette presse est actionnée par deux bœufs ou deux buffles. Les cannes, présentées une à une, passent une première fois à travers les cylindres, et sont reçues du côté opposé Par un ouvrier qui les repasse une seconde fois au pressoir.
Avec un traitement aussi rudimentaire, il se forme des bagasses qui retiennent au moins de 15 à 20 de leur sucre; au lieu d'être données comme nourriture au bétail auquel elles fourniraient un excellent aliment, ces bagasses sont brûlées et c'est avec raison qu'on peut dire que les foyers des chaudières sont alimentés avec du sucre.
La quantité de vesou que l'on obtient par cette opération varie selon la richesse du sol.
Le Résident du Phù-yên où les terres sont excellentes, en évalue le rendement à 2.800 kilos pour les années de bonne récolte et estime qu'il y a lieu de le diminuer d'un tiers dans les années de récolte médiocre. - Au Quang-ngài, où le sol est moins fertile, et où il est même épuisé en partie, les résultats constatés n'ont donné qu'une moyenne de 750 à 800 kilos de vesou à l'hectare ; la production relevée a été de 1.100 kilos dans les terrains de 1re catégorie et ils sont tombés à 360 kilos dans ceux de la quatrième.
Dépuration et concentration. — Le jus exprimé se rend directe- ment de la presse, par des rigoles ménagées avec soin, dans des réservoirs, d'où il est envoyé dans les chaudières d'évaporation au nombre de trois, qui ne sont autre chose que de grandes marmites eu fonte affectant la forme d'une calotte sphérique, et qui sont chauffées à feu nu.
Au QuAng-ngài, la dépuration s'effectue dans la plus grande de ces chaudières ; elle s'opère par addition au vesou en ébullition, de
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