Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
LA PRODUCTION DE LA CANNE A SUCRE AU PIIU-YEN ET AU QUANG-NGAI (Annam) (1)
La canne à sucre est, de toutes les cultures entreprises par les Annamites, celle qui leur donne le plus de profit avec un minimum de peine ; aussi, depuis quelques années, la concurrence entre Négociants français et chinois aidant, ainsi que nous aurons l'occa- sion de l'expliquer plus loin, bon nombre de rizières hautes ont été affeetées à cette production.
Il nous parait donc intéressant de suivre l'opération dans ses différentes phases, depuis et y compris la plantation jusqu'au mo- ment où le sucre arrive dans les magasins du négociant.
Dans les deux provinces, on cultive deux variétés de cannes, mais Une seule est utilisée pour l'extraction du vesou ; elle s'appelle Wa-lao au Phu-yên, et mia-mûng au Quâng-ngài ; l'autre variété, egalement désignée sous le nom de mia-lao, est consommée par les indigènes à l'état crû.
Culture. — Au Phu-yên aussi bien qu'au Quang-ngai, on choisit de préférence les terres de limon, à l'abri des inondations ; dans la
) D'après un rapport de M. le Résident supérieur en Annam.
a Direction de l'Agriculture et du Commerce avait demandé que des expérien- ces démonstratives soient faites sous la surveillance directe des Chefs de> provinces nteressées. Malheureusemet l'époque avancée de la saison, n'a pas permis de donner suite à ce desideratum. Il ne nous paraît pas superflu néanmoins de cons- ** 1 esu tat des observations qui ont été faites. Elles pourront servir de Olnt de comparaison avec celles qu'il sera possible de relever à la campagne 1 lne" A ce moment, fonctionneront sans doute, parallèlement à l'outillage ri dimentaire actm') des indigènes, les moulins à sucre perfectionnés du système Beheera, dont on vient de nous annoncer le prochain envoi en Annam.
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