Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1901 01 septembre 1901
Description : 1901/09/01 (A4,N39). 1901/09/01 (A4,N39).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536794k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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haut qu'il est bien préférable au sel ou à l'alun dans la préparation
du caoutchouc du Haut-Ogooué.
Quand le citron est utilisé sous forme d'eau acidulée, il faut
environ une dizaine de fruits pour un litre d'eau.
Le fruit du tamarinier (pulpe) employé un peu avant maturité,
sous forme de décoction, constitue un bon coagulant, agissant à la
fois par son acidité et par son tanin ; il donne au caoutchouc une
couleur rosée très prisée dans le commerce.
En faisant infuser la pulpe du fruit de baobab, on obtient aussi
un réactif assez efficace ; si le fruit n'a pas atteint sa complète ma-
turité, c'est-à-dire son plus haut degré d'acidité, il est nécessaire
d'y ajouter quelques citrons.
Dans un rapport sur l'exploitation du caoutchouc au Soudan
français, M. Hamet signale les décoctions d'oseille sauvage, de citron
et de tamarinier, comme ayant donné un caoutchouc de toute
première qualité. Dans ces différents essais, le latex avait été préala-
blement aseplisé ; or, cet ingénieur fait remarquer que, traité par
les indigènes sans aseptisation préalable et avec des décoctions de
plantes du pays, le latex de la liane gohine (ou gohive) a donné des
produits qui se vendaient à Kouroussa, c'est-à-dire sur les lieux de
production, 4 à 5 francs le kilogramme.
D'après M. Jumelle qui lui-même s'appuie sur M. le docteur
Chaussade, au Fouta, au lieu d'inciser simplement les branches, les
habitants font des entailles dans l'écorce, entailles qu'ils recou-
vrent de jus de citron: le latex est ainsi coagulé dès sa sortie. Ils
obtiennent, en pratiquant de cette façon, un certain nombre de
petites boules de caoutchouc, d'inégales grosseurs, qui sont enlevées
rapidement; et par la pression, agglutinées en une masse unique.
Toujours d'après M. Jumelle, au Guatémala et au Nicaragua,
on se sert d'une macération de racine d'ipoméa Bonanox et au Pérou
le latex des hancornia est coagulé par le suc d'une liane du pays.
Le but de cette compilation est d'essayer d'en dégager le ou les
procédés pataissant, par leur côté pratique et les résultats qu'ils
ont fourni, devoir être préconisés pour nos lianes indo-chinoises ;
avant d'émettre une opinion, jetons un coup d'œil sur les méthodes
qu'emploient actuellement les indigènes de l'Annam et du Laos.
L'exploitation du caoutchouc en Indo-Chine est pratiquée exclu-
sivement par les indigènes, qui s'y livrent isolément sans aucune
haut qu'il est bien préférable au sel ou à l'alun dans la préparation
du caoutchouc du Haut-Ogooué.
Quand le citron est utilisé sous forme d'eau acidulée, il faut
environ une dizaine de fruits pour un litre d'eau.
Le fruit du tamarinier (pulpe) employé un peu avant maturité,
sous forme de décoction, constitue un bon coagulant, agissant à la
fois par son acidité et par son tanin ; il donne au caoutchouc une
couleur rosée très prisée dans le commerce.
En faisant infuser la pulpe du fruit de baobab, on obtient aussi
un réactif assez efficace ; si le fruit n'a pas atteint sa complète ma-
turité, c'est-à-dire son plus haut degré d'acidité, il est nécessaire
d'y ajouter quelques citrons.
Dans un rapport sur l'exploitation du caoutchouc au Soudan
français, M. Hamet signale les décoctions d'oseille sauvage, de citron
et de tamarinier, comme ayant donné un caoutchouc de toute
première qualité. Dans ces différents essais, le latex avait été préala-
blement aseplisé ; or, cet ingénieur fait remarquer que, traité par
les indigènes sans aseptisation préalable et avec des décoctions de
plantes du pays, le latex de la liane gohine (ou gohive) a donné des
produits qui se vendaient à Kouroussa, c'est-à-dire sur les lieux de
production, 4 à 5 francs le kilogramme.
D'après M. Jumelle qui lui-même s'appuie sur M. le docteur
Chaussade, au Fouta, au lieu d'inciser simplement les branches, les
habitants font des entailles dans l'écorce, entailles qu'ils recou-
vrent de jus de citron: le latex est ainsi coagulé dès sa sortie. Ils
obtiennent, en pratiquant de cette façon, un certain nombre de
petites boules de caoutchouc, d'inégales grosseurs, qui sont enlevées
rapidement; et par la pression, agglutinées en une masse unique.
Toujours d'après M. Jumelle, au Guatémala et au Nicaragua,
on se sert d'une macération de racine d'ipoméa Bonanox et au Pérou
le latex des hancornia est coagulé par le suc d'une liane du pays.
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procédés pataissant, par leur côté pratique et les résultats qu'ils
ont fourni, devoir être préconisés pour nos lianes indo-chinoises ;
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L'exploitation du caoutchouc en Indo-Chine est pratiquée exclu-
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