Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1901 01 septembre 1901
Description : 1901/09/01 (A4,N39). 1901/09/01 (A4,N39).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536794k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
— 748 -
Examinons maintenant les résultats obtenus à l'aide des solu-
tions de chlorure de sodium et d'alun. Ces deux solutions salines,
surtout la première, sont d'un usage qui s'est peut-être trop géné-
ralisé. Elles sont tantôt employées isolément, tantôt en mélange.
D'après M. Bouyssou, au Haut-Ogooué, pour déterminer la coagu-
lation du caoutchouc, l'indigène se sert généralement du citron,
qu'il remplace souvent par l'eau salée ; le caoutchouc obtenu dans
ce dernier cas est plus poreux. Il emploie encore le jus de citron
et l'eau salée ensemble. Le caoutchouc préparé au jus de citron est
de qualité supérieure à celui préparé avec l'eau salée ou avec un
mélange d'eau salée et de jus de citron.
Dans un rapport de M. Hof, gérant du consulat de France à
Sào-Paulo, nous puisons les renseignements suivants : Au Brésil, le
caoutchouc de « mangabeira », extrait de l'hancornia speciosa, est
séparé à l'aide d'un mélange de deux parties d'alun contre une
de sel ; la gomme est ensuite comprimée avec la main et séchée. Ce
- procédé donne un produit inférieur.
Suivant M. Pellet, au Guatémala, le traitement du castilloa elastica
par l'alun, donne un caoutchouc grossier qui, plus tard, laisse
suinter une eau noirâtre.
L'emploi du sel tend à se généraliser en Afrique (Sénégal, Casa-
mance, Guinée, Congo et Mozambique). Ainsi que nous l'avons dit
plus haut, M. Chevalier attribue à l'extension de ce procédé la dimi-
nution de la valeur marchande du caoutchouc de la Guinée Fran-
çaise ; voici, d'après ce botaniste, la façon dont les indigènes
pratiquent : ils font une solution de sel dans un flacon en verre dont
le bouchon est traversé par quelques pailles formantpipette. A mesure
qu'ils saignent les lianes, ils aspergent les blessures d'eau salée
comme avec un goupillon. Le caoutchouc se forme immédiatement
sur l'arbre et ils n'ont plus qu'à l'enlever à la main.
M. Jumelle s'exprime ainsi dans son livre Les Plantes à caout-
chouc et à gutta : « Les caoutchoucs comme celui de Pernambuco
« (hancornia speciosa) obtenus à l'alun, perdent très rapidement
& leur valeur. Le sel marin, en i ntretenant l'humidité, n'est pas un
« meilleur coagulant ; nous avons comparé des caoutchoucs d'une
« même espèce, préparés les uns avec le sel, les autres avec divers
« réactifs ; les premiers étaient de qualité inférieure et vis-
« queuse. »
Le sel de cuisine, expérimenté par M. Pouchat sur le latex de
t
Examinons maintenant les résultats obtenus à l'aide des solu-
tions de chlorure de sodium et d'alun. Ces deux solutions salines,
surtout la première, sont d'un usage qui s'est peut-être trop géné-
ralisé. Elles sont tantôt employées isolément, tantôt en mélange.
D'après M. Bouyssou, au Haut-Ogooué, pour déterminer la coagu-
lation du caoutchouc, l'indigène se sert généralement du citron,
qu'il remplace souvent par l'eau salée ; le caoutchouc obtenu dans
ce dernier cas est plus poreux. Il emploie encore le jus de citron
et l'eau salée ensemble. Le caoutchouc préparé au jus de citron est
de qualité supérieure à celui préparé avec l'eau salée ou avec un
mélange d'eau salée et de jus de citron.
Dans un rapport de M. Hof, gérant du consulat de France à
Sào-Paulo, nous puisons les renseignements suivants : Au Brésil, le
caoutchouc de « mangabeira », extrait de l'hancornia speciosa, est
séparé à l'aide d'un mélange de deux parties d'alun contre une
de sel ; la gomme est ensuite comprimée avec la main et séchée. Ce
- procédé donne un produit inférieur.
Suivant M. Pellet, au Guatémala, le traitement du castilloa elastica
par l'alun, donne un caoutchouc grossier qui, plus tard, laisse
suinter une eau noirâtre.
L'emploi du sel tend à se généraliser en Afrique (Sénégal, Casa-
mance, Guinée, Congo et Mozambique). Ainsi que nous l'avons dit
plus haut, M. Chevalier attribue à l'extension de ce procédé la dimi-
nution de la valeur marchande du caoutchouc de la Guinée Fran-
çaise ; voici, d'après ce botaniste, la façon dont les indigènes
pratiquent : ils font une solution de sel dans un flacon en verre dont
le bouchon est traversé par quelques pailles formantpipette. A mesure
qu'ils saignent les lianes, ils aspergent les blessures d'eau salée
comme avec un goupillon. Le caoutchouc se forme immédiatement
sur l'arbre et ils n'ont plus qu'à l'enlever à la main.
M. Jumelle s'exprime ainsi dans son livre Les Plantes à caout-
chouc et à gutta : « Les caoutchoucs comme celui de Pernambuco
« (hancornia speciosa) obtenus à l'alun, perdent très rapidement
& leur valeur. Le sel marin, en i ntretenant l'humidité, n'est pas un
« meilleur coagulant ; nous avons comparé des caoutchoucs d'une
« même espèce, préparés les uns avec le sel, les autres avec divers
« réactifs ; les premiers étaient de qualité inférieure et vis-
« queuse. »
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