Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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Les aires qui, sur certaines exploitations, occupent plus d'un hectare de superficie, sont déposées en parallélogrammes rectangles, convexes dans le sens de la largeur, comme cela a été déjà été indiqué, et des voies de circulation sont ménagées dans l'en- semble.
Dans les régions basses, comme en Ferrari, par exemple, lorsque le climat local présente des difficultés particulières, des riziculteurs ont accru le pouvoir absorbant de calorique des aires en briques en les noircissant par l'application d'une couche superficielle de goudron.
Mais c'est là un travail qui doit être fait avec quelque ménagement, car, sans l'attention nécessaire, l'aire demeure en quelque sorte engluée, et le paddy peut y prendre un peu d'odeur. Si le goudron est passé convenablement, il s'absorbe vite dans la brique qui demeure parfaitement noircie, sèche, et s'échauffe très vite sous l'action du soleil.
Dans plusieurs exploitations, j'ai vu, sur les aires des tentes-abris prêtes à protéger contre la pluie, le grain qu'un nombreux personne, remuait sans cesse, et qui, en cas d'alerte, eût été rapidement entassé au moyen de grandes ràclettes en bois tirées par des anni- maux.
Et, dans cette opération du séchage par temps difficile, les rizicul- teurs font une grande différence entre les grains inermes et les paddy s barbus, ces derniers, grâce à leurs arêtes, s'opposent au tassement ?
favorisent la circulation de l'air et s'échauffent moins facilement que es sortes qui en sont dépourvues. Séchage artificiel. — Mais toutes ces dispositions pour le séchage à l'air libre sont bien insuffisantes, dans les grandes exploitations, et 1 a fallu recourir au séchage artificiel qui s'obtient par une insuf- iflation d'air chaud à travers la masse du grain, suivant diverses dispo- sitions qui seront exposées au chapitre de l'outillage (IVe partie).
Emmagasinage. — Le paddy séché et vanné est généralement emmagasiné en tas réguliers dans de vastes greniers surélevés, le plus souvent, et où les manutentions dont le besoin peut se faire senWV sont rendues commodes par la disposition et les dimensions des locaux. Parfois de longues sondes, permettant, pour le paddy comme pour le riz blanchi, de fouiller dans la profondeur des tas et de recon- naître ce qui s'y passe, sont appendues aux murs des magasins.
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