Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1901 01 août 1901
Description : 1901/08/01 (A4,N38). 1901/08/01 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367935
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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simplement d'une grande faucille au volant dont la pointe, terminée
j.n bec inoffensif arrondi au marteau, pénètre entre les tiges et
cIlltc leur groupement.
La Moissonneuse mécanique ne figure pas encore dans l'outillage
1 C°'e établi, carcet instrument, tel qu'il est construit pour couper
l ble, ne tiendrait pas dix minutes, sans doute, dans la rizière.
1 u reste, le problème paraît être en voie de solution, car la Revue
("e cultures coloniales (no 56, 5 juillet 1900) signale que les Améri-
tllns en Louisiane et au Texas ont remplacé la faucille par la mois-
sonneuse
C n'est pas que le problème n'ait occupé les esprits en Italie, et
On cite des expériences qui, d'ailleurs, n'ont pas eu de suite, dans les-
es un peigne égreneur promené parmi les riz devait, son nom
lfidique, récolter le grain, laissant la paille. C'était à la fois mois-
n et battage. Or la paille seule, au prix de 1 à 2 lires les 100 kilos,
est pas une valeur à négliger et peut payer plusieurs fois le coût
à e la moisson. Et sans la paille, où prendre la litière indispensable
Un nombreux bétail?
, Du reste, il est fort possible que le problème soit plus simple à
ndre en Louisiane et au Texas qu'en Haute-Italie, en raison d'un
lIhat peut-être plus favorable, d'une meilleure disposition des
erres, plus propice à l'assèchement final, rapide et complet. Car il
ne faut pas perdre de vue que si, par exemple, les Italiens battent leur
z en vert, et en sont venus à sécher artificiellement leurs récoltes,
Sair qUe, sans doute, le climat a rendu ces pratiques néces-
salres,
d On évalue entre 48 et 22 lires le coût de la moisson d'un hectare
de anS e' ce n es^ Pas excessif. Mais la difficulté est de
- pas excessif. Mais la difficulté est de
e eUtnIr sur e nombreux points à la fois, et pour une durée comprise
n droites limites, une main-d'œuvre assez b. se fait
entre d'étroites limites, une main-d'œuvre assez nombreuse qui se fait
de US en plus difficile et exigeante et parmi laquelle des grèves ont
cele naguère en l'année 1900 même, à l'époque des semailles et à
Celje-6 moisson. Une crise partielle semble, de ce chef, menacer
la rl.ZIulture italienne, qu'une moissonneuse pratique pourrait
C0]^^u^ure italienne, qu'une moissonneuse pratique pourrait
considérablement atténuer et même prévenir. Les riziculteurs ita-
nens le savent, ils sont avides de progrès, ils sont assez riches pour
ne Pas regarder à la dépense, de ce côté. J'estime donc que s'il
istait réell à la dépense, de ce côté. J'estime donc que s'il
exi ,re,e^ement en Amérique ou ailleurs, une moissonneuse à riz
ondan à leurs besoins, il auraient tôt fait de l'avoir ; ils l'auraient
simplement d'une grande faucille au volant dont la pointe, terminée
j.n bec inoffensif arrondi au marteau, pénètre entre les tiges et
cIlltc leur groupement.
La Moissonneuse mécanique ne figure pas encore dans l'outillage
1 C°'e établi, carcet instrument, tel qu'il est construit pour couper
l ble, ne tiendrait pas dix minutes, sans doute, dans la rizière.
1 u reste, le problème paraît être en voie de solution, car la Revue
("e cultures coloniales (no 56, 5 juillet 1900) signale que les Améri-
tllns en Louisiane et au Texas ont remplacé la faucille par la mois-
sonneuse
C n'est pas que le problème n'ait occupé les esprits en Italie, et
On cite des expériences qui, d'ailleurs, n'ont pas eu de suite, dans les-
es un peigne égreneur promené parmi les riz devait, son nom
lfidique, récolter le grain, laissant la paille. C'était à la fois mois-
n et battage. Or la paille seule, au prix de 1 à 2 lires les 100 kilos,
est pas une valeur à négliger et peut payer plusieurs fois le coût
à e la moisson. Et sans la paille, où prendre la litière indispensable
Un nombreux bétail?
, Du reste, il est fort possible que le problème soit plus simple à
ndre en Louisiane et au Texas qu'en Haute-Italie, en raison d'un
lIhat peut-être plus favorable, d'une meilleure disposition des
erres, plus propice à l'assèchement final, rapide et complet. Car il
ne faut pas perdre de vue que si, par exemple, les Italiens battent leur
z en vert, et en sont venus à sécher artificiellement leurs récoltes,
Sair qUe, sans doute, le climat a rendu ces pratiques néces-
salres,
d On évalue entre 48 et 22 lires le coût de la moisson d'un hectare
de anS e' ce n es^ Pas excessif. Mais la difficulté est de
- pas excessif. Mais la difficulté est de
e eUtnIr sur e nombreux points à la fois, et pour une durée comprise
n droites limites, une main-d'œuvre assez b. se fait
entre d'étroites limites, une main-d'œuvre assez nombreuse qui se fait
de US en plus difficile et exigeante et parmi laquelle des grèves ont
cele naguère en l'année 1900 même, à l'époque des semailles et à
Celje-6 moisson. Une crise partielle semble, de ce chef, menacer
la rl.ZIulture italienne, qu'une moissonneuse pratique pourrait
C0]^^u^ure italienne, qu'une moissonneuse pratique pourrait
considérablement atténuer et même prévenir. Les riziculteurs ita-
nens le savent, ils sont avides de progrès, ils sont assez riches pour
ne Pas regarder à la dépense, de ce côté. J'estime donc que s'il
istait réell à la dépense, de ce côté. J'estime donc que s'il
exi ,re,e^ement en Amérique ou ailleurs, une moissonneuse à riz
ondan à leurs besoins, il auraient tôt fait de l'avoir ; ils l'auraient
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