Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1901 01 juillet 1901
Description : 1901/07/01 (A4,N37). 1901/07/01 (A4,N37).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536792r
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 37
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- Renseignements:
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- .......... Page(s) .......... 602
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- Liste des principales variétés de riz au Cambodge
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de mai 1901.
- 601 -
Le charbon y est transporté par coolies à l'aide de paniers et expédié par eau à
Haïphong. Les ouvriers employés au nombre de 200 à 250, sont tous Annamites,
à l'exception de trois Chinois.
, Les ouvriers de la taille gagnent 30 à 40 cents par jour, les porteurs sont payés
a 3 et 4 cents le panier suivant l'éloignement de la galerie. En dehors du gros
charbon, les cassures sont triées au crible. Le menu est abandonné devant l'ou-
verture de chaque galerie où il commence à former un volume assez considérable
qui pourra être utilisé ultérieurement pour la fabrication d'agglomérés.
On peut évaluer approximativement la production journalière à 20 tonnes. Ce
charbon sert aux besoins de la flottille à vapeur de MM. Marty et d'Abbadie.
+
il *
Exploitation des lianes à caoutchouc au Laos. — M. le Commis-
saire du Gouvernement à Saravane (Haut-Laos) signale, dans son dernier rap-
port économique, un fait des plus intéressants, relatif aux progrès obtenus chez
les indigènes khas dans le mode d'exploitation des lianes à caoutchouc.
Les Khas commencent à se rendre compte qu'ils trouveront toujours un débou-
ché pour ce produit et songent non seulement à abandonner leurs procédés destruc-
tifs de récolte, mais encore à augmenter les ressources naturelles de la forêt par
des semis et des bouturages. On cite certain village qui possède déjà plusieurs
centaines de boutures de lianes à caoutchouc.
Pendant le mois de décembre dernier, les Khas Tahoi ont apporté à Saravane,
chef-lieu de la province de ce nom, 8 piculs de caoutchouc ; en janvier, ils en ont
apporté 13 piculs et tout fait supposer que ces chiffres suivront une progression
hissante.
De nombreux Laotiens montent chez les Khas, habitants des forêts où se ren-
contrent les lianes pour leur acheter du caoutchouc.
Quelques indigènes, employés de colons européens, se livrent aussi, depuis
Quelque temps, à ce trafic.
ar suite de cette concurrence, le prix du pieul de caoutchouc à Saravane qui
oscillait, au mois d'octobre dernier, entre 50 et 60 piastres, atteint actuellement
75 et 80 piastres.
Le fait de voir des indigènes pratiquer des semis et des bouturages nous permet
d'espérer plus tôt qu'on ne pouvait le croire, la disparition des procédés bar-
bapes et destructifs, employés pour la récolte du caoutchouc, et contre lesquels
administration ne se trouve pas partout armée avec une égale efficacité.
*
* *
1 Le coton a Sea Island » au Laos. — Nous avons à noter également pour
Province de Saravane, d'après le rapport de M. le Résident supérieur au Laos,
s expériences faites avec le coton « Sea Island) d'Amérique.
r es essais paraissent bien réussir et les cotonniers, d'une taille de 70 à 80 cen-
rnetres, portent de 20 à 30 capsules par pied. Il semble donc que la culture de
cette variété pourra donner de bons résultats, principalement sur le plateau des
Roi ovens où M. le Résident supérieur pense qu'il serait intéressant de tenter
une expérience.
Le charbon y est transporté par coolies à l'aide de paniers et expédié par eau à
Haïphong. Les ouvriers employés au nombre de 200 à 250, sont tous Annamites,
à l'exception de trois Chinois.
, Les ouvriers de la taille gagnent 30 à 40 cents par jour, les porteurs sont payés
a 3 et 4 cents le panier suivant l'éloignement de la galerie. En dehors du gros
charbon, les cassures sont triées au crible. Le menu est abandonné devant l'ou-
verture de chaque galerie où il commence à former un volume assez considérable
qui pourra être utilisé ultérieurement pour la fabrication d'agglomérés.
On peut évaluer approximativement la production journalière à 20 tonnes. Ce
charbon sert aux besoins de la flottille à vapeur de MM. Marty et d'Abbadie.
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il *
Exploitation des lianes à caoutchouc au Laos. — M. le Commis-
saire du Gouvernement à Saravane (Haut-Laos) signale, dans son dernier rap-
port économique, un fait des plus intéressants, relatif aux progrès obtenus chez
les indigènes khas dans le mode d'exploitation des lianes à caoutchouc.
Les Khas commencent à se rendre compte qu'ils trouveront toujours un débou-
ché pour ce produit et songent non seulement à abandonner leurs procédés destruc-
tifs de récolte, mais encore à augmenter les ressources naturelles de la forêt par
des semis et des bouturages. On cite certain village qui possède déjà plusieurs
centaines de boutures de lianes à caoutchouc.
Pendant le mois de décembre dernier, les Khas Tahoi ont apporté à Saravane,
chef-lieu de la province de ce nom, 8 piculs de caoutchouc ; en janvier, ils en ont
apporté 13 piculs et tout fait supposer que ces chiffres suivront une progression
hissante.
De nombreux Laotiens montent chez les Khas, habitants des forêts où se ren-
contrent les lianes pour leur acheter du caoutchouc.
Quelques indigènes, employés de colons européens, se livrent aussi, depuis
Quelque temps, à ce trafic.
ar suite de cette concurrence, le prix du pieul de caoutchouc à Saravane qui
oscillait, au mois d'octobre dernier, entre 50 et 60 piastres, atteint actuellement
75 et 80 piastres.
Le fait de voir des indigènes pratiquer des semis et des bouturages nous permet
d'espérer plus tôt qu'on ne pouvait le croire, la disparition des procédés bar-
bapes et destructifs, employés pour la récolte du caoutchouc, et contre lesquels
administration ne se trouve pas partout armée avec une égale efficacité.
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1 Le coton a Sea Island » au Laos. — Nous avons à noter également pour
Province de Saravane, d'après le rapport de M. le Résident supérieur au Laos,
s expériences faites avec le coton « Sea Island) d'Amérique.
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rnetres, portent de 20 à 30 capsules par pied. Il semble donc que la culture de
cette variété pourra donner de bons résultats, principalement sur le plateau des
Roi ovens où M. le Résident supérieur pense qu'il serait intéressant de tenter
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