Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juin 1901 01 juin 1901
Description : 1901/06/01 (A4,N36). 1901/06/01 (A4,N36).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536791b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 36
- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 485
- .......... Page(s) .......... 515
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 525
- .......... Page(s) .......... 525
- .......... Page(s) .......... 526
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 530
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1901.
- 500 -
et de la culture intensive, appuyés sur une active et judicieuse
sélection des semences (1).
Sans doute, j'ai pu lire que, de 1870 à 1883, les diminutions cons-
tatées dans la culture et dans la production du riz en Italie ont atteint
plus de 30,000 hectares et dépassent 2,500,000 hectolitres ;
2,500,000 hectolitres pour 30,000 hectares, cela corespondrait à une
production un peu supérieure à 80 hectolitres à l'hectare, soit, donc,
d'environ 45 quintaux métriques.
Or, l'évolution agricole scientifique est toute récente, en Italie, et
ses efforts, à part quelques exceptions remarquables, et seulement
lorsque reviennent dans l'assolement les variétés nouvelles les plus
productives, n'étaient pas encore parvenus, à l'époque de mon passage,
du moins dans une terre ordinaire, à porter pratiquement, au delà
de 40 quintaux de paddy la production moyenne d'un hectare de
rizière ; et, le plus ordinairement, de tels chiffres sont bien loin d'être
atteints dans les rizières permanentes.
D'autre part, la production des vieilles rizières permanentes, encore
entretenues péniblement et pauvrement par de maigres apports de
fumier de ferme, se tient entre 15 et 20 quintaux de grains dans les
conditions ordinaires. Les engrais chimiques, dans ces terrains
de qualité médiocre, ne sauraient la porter économiquement au
delà de 25 à 30 quintaux (2).
Donc la vieille agriculture vampire d'il y a 20 ou 30 ans était
bien incapable d'obtenir les rendements moyens qui résulteraient
de nombres dont je conteste l'exactitude, et que je n'hésite pas à
réduire des deux tiers. J'admets donc, une diminution approximative
de 800,000 hectolitres dans la période précitée, et je crois être indul-
gent, car il est vraisemblable que les 30,000 hectares perdus par
la culture du riz étaient absolument épuisés et que leurs exploitants
( I ) J'ai déjà eu l'occasion de dire que les prix obtenus par les rziculteurs sur le
marché italien leur permettent de supporter des frais de culture et d'engrais qui,
dans les conditions ordinaires, ne trouveraient pas, en Cochinchine, leur compensa-
1
tion.
(2) Des nouvelles qui me parviennent sous la date du 7 avril dernier (1901)
constatent que des essais récents ont permis de porter à près de 40 la production
d'une variété dont le rendement moyen a été évalué devant moi à 30 quintaux-
Je reviendrai sur ce sujet à la IIIe partie. ,
et de la culture intensive, appuyés sur une active et judicieuse
sélection des semences (1).
Sans doute, j'ai pu lire que, de 1870 à 1883, les diminutions cons-
tatées dans la culture et dans la production du riz en Italie ont atteint
plus de 30,000 hectares et dépassent 2,500,000 hectolitres ;
2,500,000 hectolitres pour 30,000 hectares, cela corespondrait à une
production un peu supérieure à 80 hectolitres à l'hectare, soit, donc,
d'environ 45 quintaux métriques.
Or, l'évolution agricole scientifique est toute récente, en Italie, et
ses efforts, à part quelques exceptions remarquables, et seulement
lorsque reviennent dans l'assolement les variétés nouvelles les plus
productives, n'étaient pas encore parvenus, à l'époque de mon passage,
du moins dans une terre ordinaire, à porter pratiquement, au delà
de 40 quintaux de paddy la production moyenne d'un hectare de
rizière ; et, le plus ordinairement, de tels chiffres sont bien loin d'être
atteints dans les rizières permanentes.
D'autre part, la production des vieilles rizières permanentes, encore
entretenues péniblement et pauvrement par de maigres apports de
fumier de ferme, se tient entre 15 et 20 quintaux de grains dans les
conditions ordinaires. Les engrais chimiques, dans ces terrains
de qualité médiocre, ne sauraient la porter économiquement au
delà de 25 à 30 quintaux (2).
Donc la vieille agriculture vampire d'il y a 20 ou 30 ans était
bien incapable d'obtenir les rendements moyens qui résulteraient
de nombres dont je conteste l'exactitude, et que je n'hésite pas à
réduire des deux tiers. J'admets donc, une diminution approximative
de 800,000 hectolitres dans la période précitée, et je crois être indul-
gent, car il est vraisemblable que les 30,000 hectares perdus par
la culture du riz étaient absolument épuisés et que leurs exploitants
( I ) J'ai déjà eu l'occasion de dire que les prix obtenus par les rziculteurs sur le
marché italien leur permettent de supporter des frais de culture et d'engrais qui,
dans les conditions ordinaires, ne trouveraient pas, en Cochinchine, leur compensa-
1
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(2) Des nouvelles qui me parviennent sous la date du 7 avril dernier (1901)
constatent que des essais récents ont permis de porter à près de 40 la production
d'une variété dont le rendement moyen a été évalué devant moi à 30 quintaux-
Je reviendrai sur ce sujet à la IIIe partie. ,
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