Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juin 1901 01 juin 1901
Description : 1901/06/01 (A4,N36). 1901/06/01 (A4,N36).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536791b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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- SOMMAIRE DU N° 36
- .......... Page(s) .......... 475
- .......... Page(s) .......... 485
- .......... Page(s) .......... 515
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 525
- .......... Page(s) .......... 525
- .......... Page(s) .......... 526
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 530
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1901.
- -489 -
composé de quatre pièces de bois assemblées autour d'une tige de
fer dont les extrémités servent d'essieu ; ce cylindre qui remplit les
fonctions de dévidoir, ou d'asple, a une circonférence de 15 à 25
centimètres. Il est mis en mouvement au moyen d'un rouet à ficelle
se composant de deux roues de différents diamètres, l'un de 0,05 à
0,06, l'autre de 0,25 de diamètre, ce qui permet d'imprimer au
cylindre servant de dévidoir une rotation assez précipitée. A
50 centimètres au-dessus des dévidoirs et près de la bassine se trouve
un axe horizontal supportant 4 tavelettes grossières en bambou ;
enfin, entre la bassine et l'asple et un peu au-dessus de ce dernier se
trouve une baguette horizontale portant 4 crochets où passent les fils
de soie et à laquelle un excentrique fixé à l'axe du dévidoir imprime
, Un mouvement de va et vient, c'est le réglage : le fil partant de la
bassine s'enroule autour de la tavellette, redescend, se croise sur lui-
même, passe dans le crochet du réglage et va sur l'asple où il s'enroule
formant une flotte de 15 à 20 cent. de circonférence et de 5 à 6 cen-
timètres de largeur. Dans certaines régions, le dévidoir est plus grand
et Mesure 50 à 60 centimètres de diamètre ; mais c'est l'exception.
La fileuse file à 15, 20, 30, 35 cocons et les écarts de titre de la
soie vont de 30 à 70 deniers. Cette soie se vend de 5 àv6 piastres le
kilo français, soit de 12 fr. 50 à 15 fr.
L'eau de la bassine dépasse rarement 60° centigrades.
La fileuse cuit les cocons, les bat avec deux baguettes de bois,
detliche le frison et file.
Un enfant tourne la manivelle du dévidoir et entretient le feu.
1 Le redévidage. — Cette opération consiste à redévider à la main
les plus petites flottes annamites sur des asples de lm 60 de circon-
férence ; au cours de cette opération les bouts volants sont noués et
les plus mauvais passages enlevés. Les flottes ainsi constituées sont
destinées à l'exportation. Ces redévidées sont pour la plupart
vendues par des négociants chinois à Hong-kong et Canton où elles
SOnt employées pour le tissage indigène. Depuis qnelques années on
en expédie aussi en France où ces soies, bien que très inférieures,
Jent trouver quelques emplois. Ces redévidées valent sur place
de pà 8 piastres le kilo français, soit de 15 à 20 francs.
r Le m°u^nafe' — C'est le tisserand qui fait lui-même les opéra-
s de moulinage dont il a besoin. La soie est d'abord redévidée à
la main sur des roquets.
composé de quatre pièces de bois assemblées autour d'une tige de
fer dont les extrémités servent d'essieu ; ce cylindre qui remplit les
fonctions de dévidoir, ou d'asple, a une circonférence de 15 à 25
centimètres. Il est mis en mouvement au moyen d'un rouet à ficelle
se composant de deux roues de différents diamètres, l'un de 0,05 à
0,06, l'autre de 0,25 de diamètre, ce qui permet d'imprimer au
cylindre servant de dévidoir une rotation assez précipitée. A
50 centimètres au-dessus des dévidoirs et près de la bassine se trouve
un axe horizontal supportant 4 tavelettes grossières en bambou ;
enfin, entre la bassine et l'asple et un peu au-dessus de ce dernier se
trouve une baguette horizontale portant 4 crochets où passent les fils
de soie et à laquelle un excentrique fixé à l'axe du dévidoir imprime
, Un mouvement de va et vient, c'est le réglage : le fil partant de la
bassine s'enroule autour de la tavellette, redescend, se croise sur lui-
même, passe dans le crochet du réglage et va sur l'asple où il s'enroule
formant une flotte de 15 à 20 cent. de circonférence et de 5 à 6 cen-
timètres de largeur. Dans certaines régions, le dévidoir est plus grand
et Mesure 50 à 60 centimètres de diamètre ; mais c'est l'exception.
La fileuse file à 15, 20, 30, 35 cocons et les écarts de titre de la
soie vont de 30 à 70 deniers. Cette soie se vend de 5 àv6 piastres le
kilo français, soit de 12 fr. 50 à 15 fr.
L'eau de la bassine dépasse rarement 60° centigrades.
La fileuse cuit les cocons, les bat avec deux baguettes de bois,
detliche le frison et file.
Un enfant tourne la manivelle du dévidoir et entretient le feu.
1 Le redévidage. — Cette opération consiste à redévider à la main
les plus petites flottes annamites sur des asples de lm 60 de circon-
férence ; au cours de cette opération les bouts volants sont noués et
les plus mauvais passages enlevés. Les flottes ainsi constituées sont
destinées à l'exportation. Ces redévidées sont pour la plupart
vendues par des négociants chinois à Hong-kong et Canton où elles
SOnt employées pour le tissage indigène. Depuis qnelques années on
en expédie aussi en France où ces soies, bien que très inférieures,
Jent trouver quelques emplois. Ces redévidées valent sur place
de pà 8 piastres le kilo français, soit de 15 à 20 francs.
r Le m°u^nafe' — C'est le tisserand qui fait lui-même les opéra-
s de moulinage dont il a besoin. La soie est d'abord redévidée à
la main sur des roquets.
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