Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1901 01 mai 1901
Description : 1901/05/01 (A4,N35). 1901/05/01 (A4,N35).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536790x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
— 416 —
transactions commerciales et, d'autre part, le paiement des produits écoulés en
argent et non en vieilles marchandises défraîchies, comme cela se passait souvent
entre Cambodgiens et Chinois.
Les autres cultures, tabac, coton, sucre de palme, indigo, poivre, etc., se
présentent dans des conditions très diverses. Le tabac a généralement souffert
et aussi le coton, sauf dans la province de Kralié. Il en est de même pour le
poivre dont la récolte paraît inférieure à celle de l'année dernière. Le prix de
cette denrée atteint 42 et 43 $ le picul de :68 kil. 400 et a une tendance à la
hausse. Cette tendance s'explique, car la cote du poivre à Cholon, le grand mar-
ché régulateur de l'Indo-Chine, est de 50 $ le picul.
Le sucre de palme a été abondant. On signale d'excellents rendements dans
les provinces de Kompong-chnang et de Kompong-speu. A Pnom-penh, la récolte
a été égale à celle de 1900. Le marché de Pnom-penh reçoit en ce moment de
grandes quantités de sucre de cette espèce par paillottes de dix pains et en petites
marmites qui sont vite enlevées. Une partie de ce sucre est dirigée sur la Cochin-
chine, une partie transformée en alcool par une distillerie de Pnom-penh, et ce
qui reste, acheté par les commerçants de la ville et employé à certaines pâtisseries.
La culture de l'indigo est, au Cambodge, d'un rendement bien plus rémunéra-
teur que celle du coton, surtout dans la province de Kompoug-cham. Néanmoins,
les indigènes s'obstinent à planter plus de coton que d'indigo. Le coton envahit
les terrains les plus riches au détriment de l'indigo qui est exilé sur les plus
maigres. L' Administrateur- Résident de Kompong-cham assure que l'indigène
n'ignore pas les profits plus avantageux que lui offre la culture de l'indigo. Mais
le coton est d'un travail et d'une cueillette facile. Femmes et enfants suffisent à
le récolter sans fatigue. L'indigo, au contraire, demande, outre un personnel plus
nombreux, un travail plus intense et plus pénible. Tel est l'argument invoqué
par les cultivateurs. Ln somme, il se réduit à une question de main d'œuvre et
surtout à l'indolence invétérée du Cambodgien qui a l'horreur de tout effort.
Au nombre des principales questions économiques qui touchent le Cambodge,
celle de l'élevage peut se placer en première ligne. A ce point de vue, un essai
intéressant est tenté à Prey-kompong, dans la province de Kompong-chnang. Un
colon français, M. Michelon, a installé une jumenterie (vaste bâtiment construit
en bois de sao et couvert en toiles) pouvant contenir une soixantaine de bêtes :
boxes d'un côté, stalles de l'autre.
M. Michelon possède déjà plus d'une trentaine de juments et de nombreux
poulains dont quelques-uns ont atteint l'âge de 3 ans. L'écurie est complétée
par deux beaux étalons de 1ra 25 qui servent à la reproduction.
*
* *
Débouchés pour le caoutchouc du Tonkin et de l'Annam. -
D'après une communication de M. J. Silvain, conseiller du commerce extérieur,
reproduite dans le no 926 du Moniteur officiel du Commerce, les qualités de
caoutchouc du Tonkin et de l'Annam plaisent beaucoup sur le marché de Ham-
bourg où il s'en est vendu, en 1900, 80.000 kilos (1) au lieu de 17.000 en 1899.
(1) Voir à ce propos les chiffres d'exportation du caoutchouc de l'Indo-Chine en 1900, n° 32 du Bulletin
Economique de l'Indo-Chine, page 156.
transactions commerciales et, d'autre part, le paiement des produits écoulés en
argent et non en vieilles marchandises défraîchies, comme cela se passait souvent
entre Cambodgiens et Chinois.
Les autres cultures, tabac, coton, sucre de palme, indigo, poivre, etc., se
présentent dans des conditions très diverses. Le tabac a généralement souffert
et aussi le coton, sauf dans la province de Kralié. Il en est de même pour le
poivre dont la récolte paraît inférieure à celle de l'année dernière. Le prix de
cette denrée atteint 42 et 43 $ le picul de :68 kil. 400 et a une tendance à la
hausse. Cette tendance s'explique, car la cote du poivre à Cholon, le grand mar-
ché régulateur de l'Indo-Chine, est de 50 $ le picul.
Le sucre de palme a été abondant. On signale d'excellents rendements dans
les provinces de Kompong-chnang et de Kompong-speu. A Pnom-penh, la récolte
a été égale à celle de 1900. Le marché de Pnom-penh reçoit en ce moment de
grandes quantités de sucre de cette espèce par paillottes de dix pains et en petites
marmites qui sont vite enlevées. Une partie de ce sucre est dirigée sur la Cochin-
chine, une partie transformée en alcool par une distillerie de Pnom-penh, et ce
qui reste, acheté par les commerçants de la ville et employé à certaines pâtisseries.
La culture de l'indigo est, au Cambodge, d'un rendement bien plus rémunéra-
teur que celle du coton, surtout dans la province de Kompoug-cham. Néanmoins,
les indigènes s'obstinent à planter plus de coton que d'indigo. Le coton envahit
les terrains les plus riches au détriment de l'indigo qui est exilé sur les plus
maigres. L' Administrateur- Résident de Kompong-cham assure que l'indigène
n'ignore pas les profits plus avantageux que lui offre la culture de l'indigo. Mais
le coton est d'un travail et d'une cueillette facile. Femmes et enfants suffisent à
le récolter sans fatigue. L'indigo, au contraire, demande, outre un personnel plus
nombreux, un travail plus intense et plus pénible. Tel est l'argument invoqué
par les cultivateurs. Ln somme, il se réduit à une question de main d'œuvre et
surtout à l'indolence invétérée du Cambodgien qui a l'horreur de tout effort.
Au nombre des principales questions économiques qui touchent le Cambodge,
celle de l'élevage peut se placer en première ligne. A ce point de vue, un essai
intéressant est tenté à Prey-kompong, dans la province de Kompong-chnang. Un
colon français, M. Michelon, a installé une jumenterie (vaste bâtiment construit
en bois de sao et couvert en toiles) pouvant contenir une soixantaine de bêtes :
boxes d'un côté, stalles de l'autre.
M. Michelon possède déjà plus d'une trentaine de juments et de nombreux
poulains dont quelques-uns ont atteint l'âge de 3 ans. L'écurie est complétée
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reproduite dans le no 926 du Moniteur officiel du Commerce, les qualités de
caoutchouc du Tonkin et de l'Annam plaisent beaucoup sur le marché de Ham-
bourg où il s'en est vendu, en 1900, 80.000 kilos (1) au lieu de 17.000 en 1899.
(1) Voir à ce propos les chiffres d'exportation du caoutchouc de l'Indo-Chine en 1900, n° 32 du Bulletin
Economique de l'Indo-Chine, page 156.
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