Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1901 01 mai 1901
Description : 1901/05/01 (A4,N35). 1901/05/01 (A4,N35).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536790x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 381 —
Dans les fonds des vallées bien abritées, les Moïs plantent quelques
pieds de bananiers dont les fruits, sans doute à cause de leur maturité
longue à venir, ont beaucoup de parfum et sont très sucrés ; malheu-
reusement les froids (d'au moins trois degrés) qui se font sentir pres-
que tous les ans une fois ou deux pendant les nuits de lune de janvier,
février, détruisent en partie les plantations ou, en tous cas, leur
nuisent beaucoup, car toutes les feuilles périssent.
Les indigènes de la vallée de Diom possèdent autour de leurs villages
quelques beaux orangers dont les fruits àpeau jaune d'or ont une chair
sucrée, très aqueuse, et une saveur qui rappelle beaucoup la fine
orange d'Espagne.
Un semis de fraises des quatre-saisons, fait à Dankia en mars 1898,
donna naissance à un certain nombre de pieds. Il existe actuelle-
ment à la station agricole des milliers de fraisiers plantés soit en
planches soit en bordures, dans le potager, et dont on peut
augmenter très rapidement le nombre en les multipliant au moyen
des stolons qu'ils jettent de tous côtés.
Ces plants produisent, pendant huit à neuf mois, de grandes quan-
tités de fraises excellentes, dont la saveur équivaut à celles des meil-
leures variétés cultivées en France.
Quelques maigres sarments de vignes, mis en place l'année der-
nière, se sont si bien comportés qu'on en a planté, il y a un mois,
plus de deux mille boutures choisies, provenant de plants vigoureux
déjà acclimatés au Tonkin. Il n'est pas douteux qu'on puisse arriver,
• comme pour la fraise, en y mettant le temps et les soins nécessaires, ,
à obtenir du raisin pour dessert, qui a l'avantage, une fois emballé
convenablement, de résister assez bien à de longs voyages.
On a essayé à diverses reprises d'acclimater, au Lang-bian, les arbres
fruitiers d'Europe tels que pêcher, abricotier, amandier, cerisier, pru-
nier, pommier, poirier, etc., mais la plupart des pieds transplantés
ont péri au bout de quelque temps, ceux qui restent sont peu vigou-
reux. Pourtant, il faut bien le dire, cet insuccès tient moins, selon
nous, au milieu dans lequel ces arbres ont été placés, qu'aux souffran-
ces qu'ils ont eu à subir au cours du si long voyage qu'orrleur a fait
faire. Partis de France en racines nues, leur sève s'est réveillée en
cours de route pour l'épuisement inévitable de la tige et des racines.
Ils ont mis, de plus, un temps beaucoup trop long, quinze jours
environ, pour franchir la distance de deux cents kilomètres qui
sépare le Lang-biàn de Nhatrang, autrefois port de débarquement.
Dans les fonds des vallées bien abritées, les Moïs plantent quelques
pieds de bananiers dont les fruits, sans doute à cause de leur maturité
longue à venir, ont beaucoup de parfum et sont très sucrés ; malheu-
reusement les froids (d'au moins trois degrés) qui se font sentir pres-
que tous les ans une fois ou deux pendant les nuits de lune de janvier,
février, détruisent en partie les plantations ou, en tous cas, leur
nuisent beaucoup, car toutes les feuilles périssent.
Les indigènes de la vallée de Diom possèdent autour de leurs villages
quelques beaux orangers dont les fruits àpeau jaune d'or ont une chair
sucrée, très aqueuse, et une saveur qui rappelle beaucoup la fine
orange d'Espagne.
Un semis de fraises des quatre-saisons, fait à Dankia en mars 1898,
donna naissance à un certain nombre de pieds. Il existe actuelle-
ment à la station agricole des milliers de fraisiers plantés soit en
planches soit en bordures, dans le potager, et dont on peut
augmenter très rapidement le nombre en les multipliant au moyen
des stolons qu'ils jettent de tous côtés.
Ces plants produisent, pendant huit à neuf mois, de grandes quan-
tités de fraises excellentes, dont la saveur équivaut à celles des meil-
leures variétés cultivées en France.
Quelques maigres sarments de vignes, mis en place l'année der-
nière, se sont si bien comportés qu'on en a planté, il y a un mois,
plus de deux mille boutures choisies, provenant de plants vigoureux
déjà acclimatés au Tonkin. Il n'est pas douteux qu'on puisse arriver,
• comme pour la fraise, en y mettant le temps et les soins nécessaires, ,
à obtenir du raisin pour dessert, qui a l'avantage, une fois emballé
convenablement, de résister assez bien à de longs voyages.
On a essayé à diverses reprises d'acclimater, au Lang-bian, les arbres
fruitiers d'Europe tels que pêcher, abricotier, amandier, cerisier, pru-
nier, pommier, poirier, etc., mais la plupart des pieds transplantés
ont péri au bout de quelque temps, ceux qui restent sont peu vigou-
reux. Pourtant, il faut bien le dire, cet insuccès tient moins, selon
nous, au milieu dans lequel ces arbres ont été placés, qu'aux souffran-
ces qu'ils ont eu à subir au cours du si long voyage qu'orrleur a fait
faire. Partis de France en racines nues, leur sève s'est réveillée en
cours de route pour l'épuisement inévitable de la tige et des racines.
Ils ont mis, de plus, un temps beaucoup trop long, quinze jours
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