Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 avril 1901 01 avril 1901
Description : 1901/04/01 (A4,N34). 1901/04/01 (A4,N34).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367898
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
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tions ; y abondent, les cerfs, les élans, les chevreuils également.
Dans les mares très nombreuses, on trouve du gibier d'eau. La
chasse est la seule ressource, qu'offre cette région.
Le sol étant très pauvre, la roche, les conglomérats ferrugineux,
les schistes en décomposition affleurent partout. A peine dans
quelques bas-fonds, trouve-t-on un peu de terre pouvant permettre
d'y faire quelques cultures.
Pourtant, on doit faire exception pour la vallée de la Tioba qui
présente quelques parties très fertiles, et qui d'ailleurs sont cultivées
par quelques villages penongs dépendant du Cambodge ou du
Laos. Les communications y sont des plus faciles; les charrettes
peuvent passer partout; les routes ne consistent qu'en pistes char-
retières allant droit dans une direction donnée, et ne faisant
certains détours que pour se rendre à des mares qui conservent de
l'eau toute l'année, car ce pays est également ce qu'on peut appeler
le pays de la soif. A partir du mois de février ou de mars, suivant
les années, presque toutes les mares sont desséchées, et un voyageur
qui ne connaîtrait pas le pays et qui s'écarterait des chemins
tracés, risquerait fort, pendant plusieurs jours, de ne pas trouver
une goutte d'eau.
La chasse aux éléphants. - C'est dans cette région que se font
chaque année ces chasses d'éléphants, qui approvisionnent de ces
animaux les marchés du Cambodge et du Laos. Les chasseurs
laotiens appartiennent presque tous aux régions de Khong, d'Attopeu
et de Bassac ; les chasseurs khas, à celle de Ban-don. Cette chasse
est des plus simple :
Plusieurs chasseurs se réunissent ensemble et forment un groupe
qui se met à la recherche d'un troupeau d'éléphants sauvages. Dès
que l'on a trouvé ses-traces, on le suit à la piste. Lorsque l'on re-
connaît que l'on est tout proche, on envoie des éclaireurs, en avant
pour reconnaître exactement l'endroit où il se trouve de manière
à pouvoir le surprendre au moment où il est aux pâturages.
Dès que les éclaireurs reviennent, , si les renseignements soit
bons, les éléphants de chasse se mettent en màrche, de façon à
entourer le troupeau reconnu ; choisis parmi les plus rapides et les
plus dociles, ils sont dépourvus de tout bàt ; un simple rotin passé
autour du corps permet au serviteur du chasseur de se tenir à'
cheval sur son dos : le chasseur lui-même est sur le cou de l'éléphant,
tions ; y abondent, les cerfs, les élans, les chevreuils également.
Dans les mares très nombreuses, on trouve du gibier d'eau. La
chasse est la seule ressource, qu'offre cette région.
Le sol étant très pauvre, la roche, les conglomérats ferrugineux,
les schistes en décomposition affleurent partout. A peine dans
quelques bas-fonds, trouve-t-on un peu de terre pouvant permettre
d'y faire quelques cultures.
Pourtant, on doit faire exception pour la vallée de la Tioba qui
présente quelques parties très fertiles, et qui d'ailleurs sont cultivées
par quelques villages penongs dépendant du Cambodge ou du
Laos. Les communications y sont des plus faciles; les charrettes
peuvent passer partout; les routes ne consistent qu'en pistes char-
retières allant droit dans une direction donnée, et ne faisant
certains détours que pour se rendre à des mares qui conservent de
l'eau toute l'année, car ce pays est également ce qu'on peut appeler
le pays de la soif. A partir du mois de février ou de mars, suivant
les années, presque toutes les mares sont desséchées, et un voyageur
qui ne connaîtrait pas le pays et qui s'écarterait des chemins
tracés, risquerait fort, pendant plusieurs jours, de ne pas trouver
une goutte d'eau.
La chasse aux éléphants. - C'est dans cette région que se font
chaque année ces chasses d'éléphants, qui approvisionnent de ces
animaux les marchés du Cambodge et du Laos. Les chasseurs
laotiens appartiennent presque tous aux régions de Khong, d'Attopeu
et de Bassac ; les chasseurs khas, à celle de Ban-don. Cette chasse
est des plus simple :
Plusieurs chasseurs se réunissent ensemble et forment un groupe
qui se met à la recherche d'un troupeau d'éléphants sauvages. Dès
que l'on a trouvé ses-traces, on le suit à la piste. Lorsque l'on re-
connaît que l'on est tout proche, on envoie des éclaireurs, en avant
pour reconnaître exactement l'endroit où il se trouve de manière
à pouvoir le surprendre au moment où il est aux pâturages.
Dès que les éclaireurs reviennent, , si les renseignements soit
bons, les éléphants de chasse se mettent en màrche, de façon à
entourer le troupeau reconnu ; choisis parmi les plus rapides et les
plus dociles, ils sont dépourvus de tout bàt ; un simple rotin passé
autour du corps permet au serviteur du chasseur de se tenir à'
cheval sur son dos : le chasseur lui-même est sur le cou de l'éléphant,
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