Presse et revues
82 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1901 01 mai 1901
Description : 1901/05/01 (A4,N35). 1901/05/01 (A4,N35).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536790x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
— 380 -
A la fin de février, des choux de la variété « Express » étaient
devenus assez gros pour être mangés. Quant aux radis, on peut déjà
commencer la récolte dix-huit à vingt jours après le semis.
Il sera donc facile d'installer pendant l'hiver deux ou trois jar-
diniers annamites à Prènne qui suffiront, pour l'instant, à produire
les légumes verts nécessaires à l'alimentation des employés des
divers services, occupés soit aux travaux du sanatorium, soit aux
routes d'accès du chemin de fer aux ports de la côte.
Un emplacement a été choisi, et déjà on recueille, chez les Moïs
environnants, le fumier qui sera mis en réserve, jusqu'au moment où
les travaux de défrichement et de binage commenceront.
La pomme de terre cultivée au Lang-bian a donné des tubercules
d'un complet développement, très farineux, très fins et d'un goût
parfait ; mais jusqu'ici elle n'est pas sortie des cultures du jardin.
Dans ces conditions avantageuses, ellea donné un rendement de trente-
deux mille kilos à l'hectare, presque le maximum de ce qu'on peut
obtenir en France dans les meilleures terres.
Cette année, les plantations de tubercules seront faites à la charrue
en plein champ, dans des terres bien engraissées et préparées par
des labours successifs. Il suffirait d'obtenir ainsi un rendement moyen
de sept à huit mille kilos à l'hectare, ce qui n'a rien d'exagéré, pour
tirer d'une exploitation bien entendue de très beaux bénéfices, les
produits étant de première qualité et leur transport relativement
facile.
Céréales. — Des semis de diverses espèces de grains ont été faits
au mois d'octobre dernier, c'est-à-dire aux approches de la saison
sèche et, par conséquent, beaucoup trop tard.
Au mois de février, l'orge avait mûri son grain, les blés barbus,
les épeautres, les seigles arrivaient à maturité, les avoines étaient
plus en retard, mais de belle venue, très vigoureuses.
Les Moïs cultivent le maïs sur de vastes espaces et en tirent de bons
profits, la plante poussant avec vigueur et produisant des fusées de belles
dimensions; il était bon d'être fixé sur la manière dont se comporte-
raient les autres céréales; les essais ont pleinement réussi, mais ils ne
présentent, pour le moment, aucun intérêt véritablement pratique.
Fruits. — Les fruits sont rares au Lang-bian, les basses tempéra-
tures de l'hiver nuisent au développement des essences fruitières qui
se plaisent sur le littoral.
A la fin de février, des choux de la variété « Express » étaient
devenus assez gros pour être mangés. Quant aux radis, on peut déjà
commencer la récolte dix-huit à vingt jours après le semis.
Il sera donc facile d'installer pendant l'hiver deux ou trois jar-
diniers annamites à Prènne qui suffiront, pour l'instant, à produire
les légumes verts nécessaires à l'alimentation des employés des
divers services, occupés soit aux travaux du sanatorium, soit aux
routes d'accès du chemin de fer aux ports de la côte.
Un emplacement a été choisi, et déjà on recueille, chez les Moïs
environnants, le fumier qui sera mis en réserve, jusqu'au moment où
les travaux de défrichement et de binage commenceront.
La pomme de terre cultivée au Lang-bian a donné des tubercules
d'un complet développement, très farineux, très fins et d'un goût
parfait ; mais jusqu'ici elle n'est pas sortie des cultures du jardin.
Dans ces conditions avantageuses, ellea donné un rendement de trente-
deux mille kilos à l'hectare, presque le maximum de ce qu'on peut
obtenir en France dans les meilleures terres.
Cette année, les plantations de tubercules seront faites à la charrue
en plein champ, dans des terres bien engraissées et préparées par
des labours successifs. Il suffirait d'obtenir ainsi un rendement moyen
de sept à huit mille kilos à l'hectare, ce qui n'a rien d'exagéré, pour
tirer d'une exploitation bien entendue de très beaux bénéfices, les
produits étant de première qualité et leur transport relativement
facile.
Céréales. — Des semis de diverses espèces de grains ont été faits
au mois d'octobre dernier, c'est-à-dire aux approches de la saison
sèche et, par conséquent, beaucoup trop tard.
Au mois de février, l'orge avait mûri son grain, les blés barbus,
les épeautres, les seigles arrivaient à maturité, les avoines étaient
plus en retard, mais de belle venue, très vigoureuses.
Les Moïs cultivent le maïs sur de vastes espaces et en tirent de bons
profits, la plante poussant avec vigueur et produisant des fusées de belles
dimensions; il était bon d'être fixé sur la manière dont se comporte-
raient les autres céréales; les essais ont pleinement réussi, mais ils ne
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Fruits. — Les fruits sont rares au Lang-bian, les basses tempéra-
tures de l'hiver nuisent au développement des essences fruitières qui
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