Presse et revues
82 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1901 01 mai 1901
Description : 1901/05/01 (A4,N35). 1901/05/01 (A4,N35).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536790x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
— 376 —
toutes les forêts basses, du bassin du Mékong, depuis le Cambodge
(y compris l'ile de Phu-quoc) et la Cochinchine jusqu'au haut Laos
et probablement, pour le moins, jusqu'à la latitude du Kharnmuon.
M. Delineau pense que les Parameria ne dépassent pas une altitude
de 250 mètres, mais comme il reconnaît à sa liane des fruits drupacés,
il y a évidemment confusion de genre.
Le musée de la Direction de l'Agriculture et du Commerce, à Sai-
gon, possède des échantillons d'écorces de Parameria glartdulifera
provenant des provinces de Tayninh et de Giadinh (Cochinchine).
Ils y sont inscrits sous le nom de la liane dây chè que lui donnent
les indigènes de Cochinchine et se présentent sous la forme de
fragments d'écorce laciniés, de 5 à 8 centimètres de longueur, de
coloration brun cuir, recoquevillés comme des débris de cannelle,
de consistance molle et un peu spongieuse, laissant apparaître à la
cassure transversale, une nappe épaisse de filaments blancs nacrés,
très rétractiles, d'un caoutchouc qui a été coté de première qualité.
D'après les échantillons étalons de lianes que m'a communiqués
- M. le professeur Arnaud, du Muséum d'histoire naturelle, à Paris, la
richesse en caoutchouc de ces écorces sèches serait de 10 à 12 p. %;
elles sont, de plus, faciles à traiter mécaniquement à cause de la faible
résistance des tissus.
A en juger par les pieds vivants que j'ai eus sous les yeux, dans
leur habitat naturel, le tronc de la liane n'acquiert pas, à moins
d'un âge très avancé, une épaisseur considérable. L'individu planlé
par M. Pierre, en 1874, au jardin botanique de Saigon, et qui est
superbe de végétation saine, possède actuellement un faisceau de
tiges principales de 4 à 5 centimètres de diamètre chacune et atteint
une hauteur d'environ 18 mètres. Par contre, le nombre des rameaux
secondaires est très considérable et cette espèce me paraît tout par-
ticulièrement apte à être exploitée en coupe réglée pour l'extraction
du caoutchouc des écorces sèches.
Les collections de la Direction possèdent également des spécimens
d'une écorce inscrite sous le nom de cay do trong (annamite). C'est
une drogue de provenance chinoise, vendue au bazar de Saigon et
employée dans la pharmacopée indigène (2 $ les cent morceaux au
marché de Cholon). Sur la foi d'une ressemblance de nom et, en l'ab-
sence d'échantillons types, j'avais cru pouvoir rapprocher ce produit de
l'écorce du Parameria (voir a: Bulletin Economique», de l'Indo-Chine
toutes les forêts basses, du bassin du Mékong, depuis le Cambodge
(y compris l'ile de Phu-quoc) et la Cochinchine jusqu'au haut Laos
et probablement, pour le moins, jusqu'à la latitude du Kharnmuon.
M. Delineau pense que les Parameria ne dépassent pas une altitude
de 250 mètres, mais comme il reconnaît à sa liane des fruits drupacés,
il y a évidemment confusion de genre.
Le musée de la Direction de l'Agriculture et du Commerce, à Sai-
gon, possède des échantillons d'écorces de Parameria glartdulifera
provenant des provinces de Tayninh et de Giadinh (Cochinchine).
Ils y sont inscrits sous le nom de la liane dây chè que lui donnent
les indigènes de Cochinchine et se présentent sous la forme de
fragments d'écorce laciniés, de 5 à 8 centimètres de longueur, de
coloration brun cuir, recoquevillés comme des débris de cannelle,
de consistance molle et un peu spongieuse, laissant apparaître à la
cassure transversale, une nappe épaisse de filaments blancs nacrés,
très rétractiles, d'un caoutchouc qui a été coté de première qualité.
D'après les échantillons étalons de lianes que m'a communiqués
- M. le professeur Arnaud, du Muséum d'histoire naturelle, à Paris, la
richesse en caoutchouc de ces écorces sèches serait de 10 à 12 p. %;
elles sont, de plus, faciles à traiter mécaniquement à cause de la faible
résistance des tissus.
A en juger par les pieds vivants que j'ai eus sous les yeux, dans
leur habitat naturel, le tronc de la liane n'acquiert pas, à moins
d'un âge très avancé, une épaisseur considérable. L'individu planlé
par M. Pierre, en 1874, au jardin botanique de Saigon, et qui est
superbe de végétation saine, possède actuellement un faisceau de
tiges principales de 4 à 5 centimètres de diamètre chacune et atteint
une hauteur d'environ 18 mètres. Par contre, le nombre des rameaux
secondaires est très considérable et cette espèce me paraît tout par-
ticulièrement apte à être exploitée en coupe réglée pour l'extraction
du caoutchouc des écorces sèches.
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d'une écorce inscrite sous le nom de cay do trong (annamite). C'est
une drogue de provenance chinoise, vendue au bazar de Saigon et
employée dans la pharmacopée indigène (2 $ les cent morceaux au
marché de Cholon). Sur la foi d'une ressemblance de nom et, en l'ab-
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