Presse et revues
85 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 avril 1901 01 avril 1901
Description : 1901/04/01 (A4,N34). 1901/04/01 (A4,N34).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367898
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 309 —
couche uniforme de grains, épaisse et continue, reposant au
sommet des tiges: semé vers la mi-avril, il était le
13 septembre, prêt pour la moisson, mais ne devait être coupé que
le 40 septembre, car, réservé pour la semence, il était conservé sur
pied le plus longtemps possible. C'était donc un riz de cinq mois
qui, sans doute, n'en demanderait pas plus de quatre en Cochin-
chine pour faire son évolution.
J'ai dit que M. Certani donne un soin particulier à la sélection :
il est universellement connu pour cela en Italie.
Voyant que les grains rouges se multipliaient dans ses cultures,
cet ingénieur a imaginé un appareil qui sera décrit ailleurs, grâce
auquel il a pu lutter avec succès contre l'envahissement qui le mena-
çait.
La lenteur forcée, insurmontable, semble-t-il, du procédé ne lui
ayant pas permis de Irier économiquement les semences nécessaires
à ses 300 hectares, il s'est adonné à la production de semences que
j'appellerai du deuxième degré; je réserve aux grains triés à l'appa-
reil la dénomination de semences du premier degré.
On comprend dés lors que j'entends par semences du deuxième
degré la récolte provenant des semences ilii cultivées à part
dans les meilleures conditions possibles. Et c'est une méthode dont
j'ose me permettre, monsieur le gouverneur général, de préconiser
l'application en Cochinchine sous le nom de méthode Certani en
souvenir du bon accueil et de toute l'obligeance que votre manda-
taire a trouvés à Mezzolara, et, aussi, à titre d'hommage légitime.
Je reviendrai d'ailleurs sur ce sujet à la partie technique de mon
rapport. Je note pourtant que M. Certani est arrivé par ce procédé
a éléminer rigoureusement les grains rouges de ses cultures, et qu'il
est devenu le fournisseur de semences primées d'un grand nombre
de cultivateurs. Son paddy pour semences se vend 5 francs au-dessus
du cours des semences courantes, par cent kilos.
M. Certani n'a jamais constaté la présence de grains jaunes que
son procédé de triage ferait immédiatement reconnaître.
D'ailleurs le paddy commun du domaine de Mezzolara dont la -
production totale est de neuf mille quintaux environ (1), réputé pour
(4) 13,235 piculs ou, environ, 41,000 gia de 22 kilos, ce qui fait une produc-
tion moyenne de 136 gia à l'hectare ou 30 quintaux à peu près, prélevés sur
des terrains jusqu'alors absolument improductifs.
couche uniforme de grains, épaisse et continue, reposant au
sommet des tiges: semé vers la mi-avril, il était le
13 septembre, prêt pour la moisson, mais ne devait être coupé que
le 40 septembre, car, réservé pour la semence, il était conservé sur
pied le plus longtemps possible. C'était donc un riz de cinq mois
qui, sans doute, n'en demanderait pas plus de quatre en Cochin-
chine pour faire son évolution.
J'ai dit que M. Certani donne un soin particulier à la sélection :
il est universellement connu pour cela en Italie.
Voyant que les grains rouges se multipliaient dans ses cultures,
cet ingénieur a imaginé un appareil qui sera décrit ailleurs, grâce
auquel il a pu lutter avec succès contre l'envahissement qui le mena-
çait.
La lenteur forcée, insurmontable, semble-t-il, du procédé ne lui
ayant pas permis de Irier économiquement les semences nécessaires
à ses 300 hectares, il s'est adonné à la production de semences que
j'appellerai du deuxième degré; je réserve aux grains triés à l'appa-
reil la dénomination de semences du premier degré.
On comprend dés lors que j'entends par semences du deuxième
degré la récolte provenant des semences ilii cultivées à part
dans les meilleures conditions possibles. Et c'est une méthode dont
j'ose me permettre, monsieur le gouverneur général, de préconiser
l'application en Cochinchine sous le nom de méthode Certani en
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taire a trouvés à Mezzolara, et, aussi, à titre d'hommage légitime.
Je reviendrai d'ailleurs sur ce sujet à la partie technique de mon
rapport. Je note pourtant que M. Certani est arrivé par ce procédé
a éléminer rigoureusement les grains rouges de ses cultures, et qu'il
est devenu le fournisseur de semences primées d'un grand nombre
de cultivateurs. Son paddy pour semences se vend 5 francs au-dessus
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production totale est de neuf mille quintaux environ (1), réputé pour
(4) 13,235 piculs ou, environ, 41,000 gia de 22 kilos, ce qui fait une produc-
tion moyenne de 136 gia à l'hectare ou 30 quintaux à peu près, prélevés sur
des terrains jusqu'alors absolument improductifs.
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