Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 avril 1901 01 avril 1901
Description : 1901/04/01 (A4,N34). 1901/04/01 (A4,N34).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367898
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 300 -
Visite à l'exploitation Gallotti. — Bien accueillis par les maîtres
de l'exploitation Gallotti, dont les bâtiments, vieille demeure sei-
gneuriale, portent encore le dragon du Visconti, nous fûmes immé-
diatement conduits vers la batteuse où je trouvai, dirigeant le
travail, le neveu de Sign. Gallotti, aimable jeune homme de 24 à
25 ans, parlant convenablement le français, appris à l'école.
Précisément la batteuse travaille, actionnée par une roue hydrau-
lique développant six chevaux. C'est une machine fixe de construc-
tion italienne, mais à laquelle on a adapté, aux lieu et place du
batteur italien que j'appellerai « à brosse », le système à pointes,
anglais, Ruston Proctor plus ou moins imité ou transformé. La ma-
chine d'ailleurs, sauf cette modification, est du type le plus simple, et
n'a pas de ventilateurs. Néanmoins, grâce à une disposition élémen-
taire (une simple cloison),les grains les plus légers et les menus débris,
entraînés par le mouvement, un peu plus loin que les grains plus
remplis, tombent à part.
La machine est sur une plate-forme, ou, plus justement, sur un
plancher posé sur piliers, à 2m 50 du sol (environ) ; les choses sont
disposées de telle sorte que les grains tombent directement dans un
chariot soit à bras, soit à traction animale, qui sert à les transporter
sur les aires — qui sont ici de vastes parallélogrammes bétonnés,
cimentés, légèrement convexes dans le sens transversal, couvrant une
surface totale de six mille mètres carrés environ.
Mais, ce qui me cause une véritable surprise et m'émerveille en
quelque sorte, c'est de voir battre du riz frais coupé de la veille, tout
au plus, dont la paille, toute verte et toute juteuse, laisse sous les
coups des batteurs, suinter l'eau qui la gorge encore. Aussi, pas
la moindre poussière..
Mon compagnon de route n'a pas été moins étonné que moi bien
qu'il soit depuis un certain nombre d'années en Italie.
La machine rend, m'assure-t-on, 300 sacs de 80 kilos, soit près
de mille gia par jour, environ 350 piculs. Elle porte la marque :
e. Fratelli Orini, Corso Garibaldi, Milano » -
Très peu de grains paraissent brisés. On bat du riz rond. Du reste,
la machine telle que, malgré que le batteur italien ait été remplacé
par un batteur anglais, est relativement primitive, car elle exige
encore un service de quatre personnes pour secouèr la paille sor-
tant de la machine; or, selon qu'elles sont soigneuses ou négligentes,
le rendement final se trouve modifié.
Visite à l'exploitation Gallotti. — Bien accueillis par les maîtres
de l'exploitation Gallotti, dont les bâtiments, vieille demeure sei-
gneuriale, portent encore le dragon du Visconti, nous fûmes immé-
diatement conduits vers la batteuse où je trouvai, dirigeant le
travail, le neveu de Sign. Gallotti, aimable jeune homme de 24 à
25 ans, parlant convenablement le français, appris à l'école.
Précisément la batteuse travaille, actionnée par une roue hydrau-
lique développant six chevaux. C'est une machine fixe de construc-
tion italienne, mais à laquelle on a adapté, aux lieu et place du
batteur italien que j'appellerai « à brosse », le système à pointes,
anglais, Ruston Proctor plus ou moins imité ou transformé. La ma-
chine d'ailleurs, sauf cette modification, est du type le plus simple, et
n'a pas de ventilateurs. Néanmoins, grâce à une disposition élémen-
taire (une simple cloison),les grains les plus légers et les menus débris,
entraînés par le mouvement, un peu plus loin que les grains plus
remplis, tombent à part.
La machine est sur une plate-forme, ou, plus justement, sur un
plancher posé sur piliers, à 2m 50 du sol (environ) ; les choses sont
disposées de telle sorte que les grains tombent directement dans un
chariot soit à bras, soit à traction animale, qui sert à les transporter
sur les aires — qui sont ici de vastes parallélogrammes bétonnés,
cimentés, légèrement convexes dans le sens transversal, couvrant une
surface totale de six mille mètres carrés environ.
Mais, ce qui me cause une véritable surprise et m'émerveille en
quelque sorte, c'est de voir battre du riz frais coupé de la veille, tout
au plus, dont la paille, toute verte et toute juteuse, laisse sous les
coups des batteurs, suinter l'eau qui la gorge encore. Aussi, pas
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Mon compagnon de route n'a pas été moins étonné que moi bien
qu'il soit depuis un certain nombre d'années en Italie.
La machine rend, m'assure-t-on, 300 sacs de 80 kilos, soit près
de mille gia par jour, environ 350 piculs. Elle porte la marque :
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Très peu de grains paraissent brisés. On bat du riz rond. Du reste,
la machine telle que, malgré que le batteur italien ait été remplacé
par un batteur anglais, est relativement primitive, car elle exige
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tant de la machine; or, selon qu'elles sont soigneuses ou négligentes,
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