Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1901 01 avril 1901
Description : 1901/04/01 (A4,N34). 1901/04/01 (A4,N34).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367898
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 295 —
à la place habituelle du cornac, il tient à la main une perche ou
bambou de trois à quatre mètres et au bout de laquelle se trouve
l'extrémité d'une corde de 20 à 25 mètres de long, corde faite en
peau de buffle tressée, et ayant près de 2 centimètres de diamètre;
l'extrémité de cette corde est munie d'un nœud coulant.
Dès que le troupeau est en vue, tous les chasseurs, à un signal
donné, se précipitent sur lui de toute la vitesse de leurs éléphants,
en poussant de grands cris : le troupeau se disperse presque tou-
jours sans essayer de résister, et chaque chasseur s'attache alors à
la poursuite d'une bête, de préférence une jeune ; les chasseurs
cherchent, tout en courant derrière elle, à lui passer le nœud cou-
lant à une des pattes de derrière.
Dès que le nœud coulant est passé, on laisse filer la corde, le
serviteur se laisse tomber à terre en tenant l'autre extrémité et
cherche à l'enrouler autour d'un arbre : il ne reste plus qu'à con-
duire l'éléphant au campement et de là au village où on achèvera
de le dresser : ce soin est laissé à d'autres éléphants déjà domes-
tiqués mais non encore dressés ou pas assez rapides pour la chasse.
Il arrive peu d'accidents, mais quelquefois les mères défendent
leurs petits avec acharnement et, dans la lutte, les chasseurs et
leurs éléphants de chasse peuvent recevoir de mauvais coups : les
accidents suivis de mort d'homme ou d'éléphant ne sont pas très
rares.
Les troupeaux les plus dangereux, que les chasseurs renoncent
d'ailleurs à attaquer, sont ceux où se trouvent des éléphants mâles
sans défenses. Ces derniers passent pour être fort méchants et luttent
avec acharnement contre les éléphants de chasse et les chasseurs.
On peut estimer que, chaque année, il est pris une centaine d'élé-
phants dans la région qui s'étend entre le Mékong et la Sré-pok.
La région des forêts clairières s'étend sur les deux rives du
Mékong jusqu'entre les 17 et 18e parallèles : sur la rive gauche,
elles disparaissent vers le Nord de la province de Song-khone.
Essences forestières. — On rencontre dans la forêt clairière toutes
les essences qui se trouvent dans les autres forêts clairières du Laos ;
la majorité se compose de « kok-koum » et de « kok-yang », arbres
résineux et sans aucune valeur au point de vue industriel.
Les forêts épaisses (dong) n'existent, plus qu'à l'état de bouquets
respectés par les indigènes comme bois sacrés et, comme habités
à la place habituelle du cornac, il tient à la main une perche ou
bambou de trois à quatre mètres et au bout de laquelle se trouve
l'extrémité d'une corde de 20 à 25 mètres de long, corde faite en
peau de buffle tressée, et ayant près de 2 centimètres de diamètre;
l'extrémité de cette corde est munie d'un nœud coulant.
Dès que le troupeau est en vue, tous les chasseurs, à un signal
donné, se précipitent sur lui de toute la vitesse de leurs éléphants,
en poussant de grands cris : le troupeau se disperse presque tou-
jours sans essayer de résister, et chaque chasseur s'attache alors à
la poursuite d'une bête, de préférence une jeune ; les chasseurs
cherchent, tout en courant derrière elle, à lui passer le nœud cou-
lant à une des pattes de derrière.
Dès que le nœud coulant est passé, on laisse filer la corde, le
serviteur se laisse tomber à terre en tenant l'autre extrémité et
cherche à l'enrouler autour d'un arbre : il ne reste plus qu'à con-
duire l'éléphant au campement et de là au village où on achèvera
de le dresser : ce soin est laissé à d'autres éléphants déjà domes-
tiqués mais non encore dressés ou pas assez rapides pour la chasse.
Il arrive peu d'accidents, mais quelquefois les mères défendent
leurs petits avec acharnement et, dans la lutte, les chasseurs et
leurs éléphants de chasse peuvent recevoir de mauvais coups : les
accidents suivis de mort d'homme ou d'éléphant ne sont pas très
rares.
Les troupeaux les plus dangereux, que les chasseurs renoncent
d'ailleurs à attaquer, sont ceux où se trouvent des éléphants mâles
sans défenses. Ces derniers passent pour être fort méchants et luttent
avec acharnement contre les éléphants de chasse et les chasseurs.
On peut estimer que, chaque année, il est pris une centaine d'élé-
phants dans la région qui s'étend entre le Mékong et la Sré-pok.
La région des forêts clairières s'étend sur les deux rives du
Mékong jusqu'entre les 17 et 18e parallèles : sur la rive gauche,
elles disparaissent vers le Nord de la province de Song-khone.
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la majorité se compose de « kok-koum » et de « kok-yang », arbres
résineux et sans aucune valeur au point de vue industriel.
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respectés par les indigènes comme bois sacrés et, comme habités
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