Presse et revues
87 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 février 1901 01 février 1901
Description : 1901/02/01 (A4,N32). 1901/02/01 (A4,N32).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536787f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 127 —
late, avec indication des doses à employer pour empêcher la coagu-
lation d'une quantité donnée de sang. On pourra mesurer la dose
d'oxalate au moyen de la seringue Roux.
La contamination réussit toujours si l'on a soin de choisir pour
les saigner des animaux qui soient à une période aussi peu avancée
que possible de la peste bovine. Il arrive en effet souvent que, vers
la fin de la maladie, le sang n'est plus virulent. Il sera donc utile de
s'assurer que le sang que l'on veut employer est bien actif.
Dans ce but, nous n'infectons jamais au laboratoire qu'avec du
sang d'animaux qui sont au huitième jour après l'inoculation de la
peste bovine. A cette période, le sang est toujours virulent et la
maladie n'est caractérisée que par une forte fièvre. La température
peut atteindre et dépasser 40°, mais il n'y a encore, en général, ni
larmoiement, ni jetage, ni diarrhée.
Procédé le plus recommandable. — Nous recommanderons aux
personnes soucieuses d'opérer à coup sûr d'employer la méthode
suivante :
Choisir parmi les animaux malades du troupeau trois sujets pré-
sentant les symptômes caractéristiques de la peste bovine ;
Leur faire à chacun une saignée de 200 à 300 grammes ;
Mélanger les sangs défibrinés ou oxalatés de ces trois animaux ;
Faire les vaccinations avec ce sang mélangé et inoculer en même
temps un animal de peu de valeur, un veau par exemple, unique-
ment avec du sang virulent. Cet animal sera soigneusement isolé et
mis en observations ; il nous servira de témoin. On prendra sa tem-
pérature tous les jours et on constatera, si le sang était bien virulent,
une hyperthermie qui commencera le quatrième ou cinquième jour
après l'inoculation.
Si l'on a des séries ultérieures de vaccinations à faire, cet animal
témoin pourra être saigné du septième au dixième jour et fournira
du sang virulent pour ces vaccinations.
Il sera également utile de prendre, le huitième jour après la vaccina-
tion, la température des animaux vaccinés. Si l'on constate une
hyperthermie chez le plus grand nombre d'entre eux, on sera assuré
que la vaccination a été efficace. S'il n'y a pas d'élévation de tempé-
rature, la vaccination est mauvaise.
-La non-réussite pourra provenir de deux causes :
Ou bien le sang virulent employé pour infecter les animaux n'était
late, avec indication des doses à employer pour empêcher la coagu-
lation d'une quantité donnée de sang. On pourra mesurer la dose
d'oxalate au moyen de la seringue Roux.
La contamination réussit toujours si l'on a soin de choisir pour
les saigner des animaux qui soient à une période aussi peu avancée
que possible de la peste bovine. Il arrive en effet souvent que, vers
la fin de la maladie, le sang n'est plus virulent. Il sera donc utile de
s'assurer que le sang que l'on veut employer est bien actif.
Dans ce but, nous n'infectons jamais au laboratoire qu'avec du
sang d'animaux qui sont au huitième jour après l'inoculation de la
peste bovine. A cette période, le sang est toujours virulent et la
maladie n'est caractérisée que par une forte fièvre. La température
peut atteindre et dépasser 40°, mais il n'y a encore, en général, ni
larmoiement, ni jetage, ni diarrhée.
Procédé le plus recommandable. — Nous recommanderons aux
personnes soucieuses d'opérer à coup sûr d'employer la méthode
suivante :
Choisir parmi les animaux malades du troupeau trois sujets pré-
sentant les symptômes caractéristiques de la peste bovine ;
Leur faire à chacun une saignée de 200 à 300 grammes ;
Mélanger les sangs défibrinés ou oxalatés de ces trois animaux ;
Faire les vaccinations avec ce sang mélangé et inoculer en même
temps un animal de peu de valeur, un veau par exemple, unique-
ment avec du sang virulent. Cet animal sera soigneusement isolé et
mis en observations ; il nous servira de témoin. On prendra sa tem-
pérature tous les jours et on constatera, si le sang était bien virulent,
une hyperthermie qui commencera le quatrième ou cinquième jour
après l'inoculation.
Si l'on a des séries ultérieures de vaccinations à faire, cet animal
témoin pourra être saigné du septième au dixième jour et fournira
du sang virulent pour ces vaccinations.
Il sera également utile de prendre, le huitième jour après la vaccina-
tion, la température des animaux vaccinés. Si l'on constate une
hyperthermie chez le plus grand nombre d'entre eux, on sera assuré
que la vaccination a été efficace. S'il n'y a pas d'élévation de tempé-
rature, la vaccination est mauvaise.
-La non-réussite pourra provenir de deux causes :
Ou bien le sang virulent employé pour infecter les animaux n'était
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