Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 février 1901 01 février 1901
Description : 1901/02/01 (A4,N32). 1901/02/01 (A4,N32).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536787f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
Note sur la Culture de la Canne a Sure au Tonkin
Habitat, destination
La canne à sucre (mia en annamite, oi en thai, chè en chinois,
sacharum officinarium L.) est une plante des plaines riches,
fraiches et perméables des climats humides. Elle végète même
dans des sols argileux et bas ; mais sa teneur en sucre en est sensi-
blement diminuée. Elle est cultivée dans tous les pays chauds pour
la sève sucrée que contiennent en abondance ses tiges.
On la rencontre dans tout le Tonkin, sauf dans les parties très
montagneuses.
On l'y utilise de deux manières : soit pour la fabrication du sucre,
soit pour la consommation en nature. Nulle part on n'en retire de
l'alcool.
Selon le but que l'on se propose, on lui applique les procédés de
grande culture ou ceux de l'horticulture.
Quoi qu'il en soit, les plantations en plein champ n'occupent
jamais de très grands espaces, en raison de l'extrême morcellement
du sol.
La culture en grand est, pour ainsi dire, localisée dans la vallée
du lleuve Rouge, de la basse llivière Noire et sur les bords du Day
ou du Canal des Rapides; principalement dans les provinces de
Hung-Hoa, Son-Tay, Vinh-Yèn, Rac-Ninh, Hanoi, llanam, Nam-Dinh,
Thai-Binh. Elle occupe les bonnes terres d'alluvion élevées, souvent
la berge des cours d'eau, entre les digues et la rive.
On signale aussi quelques plantations dans la province de Haiduong
et dans celle de Bac-Giang, où un colon, M. Thomé, aurait large-
ment contribué à développer cette culture parmi ses métayers, dans
le huyèn de Huu-Lung, sur le plateau du Kai-Kinh, dans la plaine
de Gocko, près de Hagiang.
Habitat, destination
La canne à sucre (mia en annamite, oi en thai, chè en chinois,
sacharum officinarium L.) est une plante des plaines riches,
fraiches et perméables des climats humides. Elle végète même
dans des sols argileux et bas ; mais sa teneur en sucre en est sensi-
blement diminuée. Elle est cultivée dans tous les pays chauds pour
la sève sucrée que contiennent en abondance ses tiges.
On la rencontre dans tout le Tonkin, sauf dans les parties très
montagneuses.
On l'y utilise de deux manières : soit pour la fabrication du sucre,
soit pour la consommation en nature. Nulle part on n'en retire de
l'alcool.
Selon le but que l'on se propose, on lui applique les procédés de
grande culture ou ceux de l'horticulture.
Quoi qu'il en soit, les plantations en plein champ n'occupent
jamais de très grands espaces, en raison de l'extrême morcellement
du sol.
La culture en grand est, pour ainsi dire, localisée dans la vallée
du lleuve Rouge, de la basse llivière Noire et sur les bords du Day
ou du Canal des Rapides; principalement dans les provinces de
Hung-Hoa, Son-Tay, Vinh-Yèn, Rac-Ninh, Hanoi, llanam, Nam-Dinh,
Thai-Binh. Elle occupe les bonnes terres d'alluvion élevées, souvent
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On signale aussi quelques plantations dans la province de Haiduong
et dans celle de Bac-Giang, où un colon, M. Thomé, aurait large-
ment contribué à développer cette culture parmi ses métayers, dans
le huyèn de Huu-Lung, sur le plateau du Kai-Kinh, dans la plaine
de Gocko, près de Hagiang.
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