Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1901 01 janvier 1901
Description : 1901/01/01 (A4,N31). 1901/01/01 (A4,N31).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367861
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
- 71 —
Le flottage du teck sur le Mékong. - Sous ce titre, le n° 29 - du'
Bulletin Economique de l'Indo-Chine, p. 673, avait signalé la nouvelle tentative
de M. Lussan, et son succès, comme en 1899, et promis des détails complé-
mentaires sur cet essai. On les trouvera ci-dessous.
En 1899, M. Lussan avait flotté 270 billes de Xieng-Khong à Saigon; 233 étaient
arrivées. Cette année, il en a amené 300, dont 60 sont égarées, mais non
perdues, puisque les populations riveraines les tiennent à sa disposition.
Le flottage de Xieng-Khong à Saigon a duré sept mois. De Xieng-Khong à
Bassac, le flottage peut avoir lieu en vrac pour ainsi dire, à condition de payer
u.13 prime aux villages riverains par bille retrouvée.
Le concentration des tecks a lieu entre Bassne et Khong; mais, à partir de
Bassac, et jusqu'à Stung-Treng, il est nécessaire de lier les billes par files de
cinq ou six, et de disposer de nombreux postes pour surveiller ces billes qui
s'égarent dans les rapides ou la forêt noyée.
A partir de Kratié, les billes peuvent être flottées en grands radeaux. Elles
peuvent être amenées jusqu'à Saigon. M. Lussan aurait acheté son teck
7 $ le m/3 sur le Mékong, à Xieng-Khong. Rappelons que le mètre cube de
teck valait à Bang Kok de 82 à 86$au mois d'octobre dernier.
Sur les disponibilités, faibles, du Haut-I nos, en teck, voir le Bulletin Econo-
mique nu 29, p. 671 ; et dans le même numéro, p. 644, l'article sur le Teck
au Siam.
*
'* +
Le caoutchouc de l'Indo-Chine. - Il a été exporté dé l'Indo-Chine
272,436 kilos de caoutchouc, pendant les trois premiers trimestres de 1900, contre
39,768, en 1899. Sur cette quantité, 243,165 kilos sont sortis par le Tonkin et
29,271 kilos par Saigon. La majeure partie de ce caoutchouc provient de l'An-
nam et surtout du Tra-ninh (Laos).
*
+ *
L'exportation des sucres de l'Annam vers la France. - Les
relevés de la douane font ressortir, pour l'exportation des sucres de l'Annam,
pendant les trois premiers trimestres de l'année 1900, une augmentation de
plus de IUO pour 100 sur celle de la période correspondante, en 1899. Il a été
expédié en France 2,054 tonnes de ce produit, et vers Hongkong ou Singapour
2,661 tonnes, soit ensemble 4,715 tonnes, contre 2,320 pendant les trois pre-
miers trimestres de 1899.
Le n° 28 du Bulletin Economique, p. 591, avait déjà signalé cet accroissement.
L'exportation totale des sucres de l'Annam vers la France, en 1899, n'avait atteint
que 489 tonnes, et 266 tonnes, en 1898. (Voir plus loin la note sur le commerce
et la consommation des sucres de canne en France en 18.99),
*
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Le flottage du teck sur le Mékong. - Sous ce titre, le n° 29 - du'
Bulletin Economique de l'Indo-Chine, p. 673, avait signalé la nouvelle tentative
de M. Lussan, et son succès, comme en 1899, et promis des détails complé-
mentaires sur cet essai. On les trouvera ci-dessous.
En 1899, M. Lussan avait flotté 270 billes de Xieng-Khong à Saigon; 233 étaient
arrivées. Cette année, il en a amené 300, dont 60 sont égarées, mais non
perdues, puisque les populations riveraines les tiennent à sa disposition.
Le flottage de Xieng-Khong à Saigon a duré sept mois. De Xieng-Khong à
Bassac, le flottage peut avoir lieu en vrac pour ainsi dire, à condition de payer
u.13 prime aux villages riverains par bille retrouvée.
Le concentration des tecks a lieu entre Bassne et Khong; mais, à partir de
Bassac, et jusqu'à Stung-Treng, il est nécessaire de lier les billes par files de
cinq ou six, et de disposer de nombreux postes pour surveiller ces billes qui
s'égarent dans les rapides ou la forêt noyée.
A partir de Kratié, les billes peuvent être flottées en grands radeaux. Elles
peuvent être amenées jusqu'à Saigon. M. Lussan aurait acheté son teck
7 $ le m/3 sur le Mékong, à Xieng-Khong. Rappelons que le mètre cube de
teck valait à Bang Kok de 82 à 86$au mois d'octobre dernier.
Sur les disponibilités, faibles, du Haut-I nos, en teck, voir le Bulletin Econo-
mique nu 29, p. 671 ; et dans le même numéro, p. 644, l'article sur le Teck
au Siam.
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Le caoutchouc de l'Indo-Chine. - Il a été exporté dé l'Indo-Chine
272,436 kilos de caoutchouc, pendant les trois premiers trimestres de 1900, contre
39,768, en 1899. Sur cette quantité, 243,165 kilos sont sortis par le Tonkin et
29,271 kilos par Saigon. La majeure partie de ce caoutchouc provient de l'An-
nam et surtout du Tra-ninh (Laos).
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L'exportation des sucres de l'Annam vers la France. - Les
relevés de la douane font ressortir, pour l'exportation des sucres de l'Annam,
pendant les trois premiers trimestres de l'année 1900, une augmentation de
plus de IUO pour 100 sur celle de la période correspondante, en 1899. Il a été
expédié en France 2,054 tonnes de ce produit, et vers Hongkong ou Singapour
2,661 tonnes, soit ensemble 4,715 tonnes, contre 2,320 pendant les trois pre-
miers trimestres de 1899.
Le n° 28 du Bulletin Economique, p. 591, avait déjà signalé cet accroissement.
L'exportation totale des sucres de l'Annam vers la France, en 1899, n'avait atteint
que 489 tonnes, et 266 tonnes, en 1898. (Voir plus loin la note sur le commerce
et la consommation des sucres de canne en France en 18.99),
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