Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1922-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 01 avril 1922 01 avril 1922
Description : 1922/04/01 (A19,N2)-1922/06/30. 1922/04/01 (A19,N2)-1922/06/30.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536749r
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
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- SOMMAIRE
- Etudes diverses
- Notes et renseignements
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 101
- .......... Page(s) .......... 111
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 161
- .......... Page(s) .......... 167
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 173
- .......... Page(s) .......... 181
MONOGRAPHIE DE LA PROVINCE DE TULEAR 9
L'administrateur Guitou résume, dans son rapport économique de 1920 (34), la
question ovine, et émet des idées excessivement exactes sur ce sujet, je ne saurais
mieux faire que le citer :
« Le chef de la province est de ceux qui pensent que l'on peut très bien réussir
le mouton à laine.
« Les essais tentés ont avorté, parce qu'on a voulu trop bien faire (comme le coton).
Il fallait commencer par importer une race rustique qui puisse vivre dans les pâtu-
rages où les taillis à la façon du mouton à grosse queue, le seul qui paraît agréable
à élever pour le Malgache.
« La seconde erreur a été de n'importer que quelques unités qui ont été de suite en-
levées par la maladie.
«Pour obtenir un résultat, l'introduction d'un gros troupeau s'impose. Une com-
pagnie à forts capitaux est seule capable de mener à bien rapidement une sembla-
ble affaire. L'œuvre de l'administration ne peut être qu'une œuvre de longue haleine
qu'il est cependant important de ne pas abandonner.
« Mais si le mouton mahafaly ne paraît pas appelé à nous donner très prochaine-
ment de la laine, il est dès maintenant à même de nous fournir de l'excellente viande.
Mais son prix est trop bas pour que l'indigène s'intéressent beaucoup à cet élevage.
On a actuellement un superbe mouton pour 10 francs. Pour accroître ses troupeaux,
le mahafaly n'attend que des acheteurs. »
Hygiène et maladies. — Le mouton ne se plaît que dans les sols secs, aussi
réussit-il bien au pays mahafaly. Toutefois il ne faut rien exagérer et il faut
toujours envisager la possibilité de l'abreuvement. Dans les pays humides il
succombe très vite à la distomatose, à des cachexies de natures diverses et assez
mal déterminées.
Métissage. — Les expériences qui ont été faites dans ce pays par M. Jaussaud
prouvent que le mouton à grosse queue peut se métisser avec différentes races de
France. Seulement il faudra le faire très judicieusement et progressivement. On
obtiendrait une race qui aurait les qualités laitières et lanigères des races de la
métropole et la rusticité de l'autochtone.
ESPÈCE CAPRINE
Chèvres indigènes. — Ce sont les Hindous qui, grands buveurs de lait de chèvre,
entretiennent des troupeaux. Il n'y a rien à en dire car elles ne diffèrent en rien des
chèvres des autres parties de l'île. Il n'en est pas de même des chèvres angora et
métis angora.
La chèvre angora qui produit la laine mohair, est originaire de l'Asie mineure,
de la province appelée le Vilay et d'Angora. Elle fut introduite au Cap en 1850 par
le colonel Hendersen, de Bombay, et y réussit pleinement ; cet officier avait intro-
duit quelques sujets ; et dès 1859 la colonie du Cap exportait la laine mohair. Telle
est l'origine du magnifique cheptel de l'Afrique du Sud (35).
A Tulear, c'est à l'initiative du service vétérinaire que l'on doit l'introduction
des angora et aux efforts de MM. Carougeau et Grandmougin. En juin 1914, trois
boucs et trois chèvres angora purs arrivaient de l'Ouganda. Ce fut le premier
noyau. En décembre 1914, deux boucs dont l'un ne tarda pas à mourir. En février
1915, l'autrucherie officielle contient déjà onze sujets angora purs. C'est alors que
Grandmougin eut l'heureuse idée de faire venir cinq chèvres indigènes d'Androka
et de faire du métissage. Les deux troupeaux de chèvres angora pur et métis angora
1-;e développèrent merveilleusement, puisqu'en juillet 1915 il y avait 38 sujets.
d L'élevage prospéra si bien, que M. Mallet, vétérinaire, directeur de l'autrucherie,
ans le but de vulgariser cet élevage, put en 1918 mettre en vente par les soins des
domaines 45 métis angora et angora purs. Cette vente avait considérablement
amoindri le troupeau de la ferme et M. Grandmougin, qui reprit la direction du
L'administrateur Guitou résume, dans son rapport économique de 1920 (34), la
question ovine, et émet des idées excessivement exactes sur ce sujet, je ne saurais
mieux faire que le citer :
« Le chef de la province est de ceux qui pensent que l'on peut très bien réussir
le mouton à laine.
« Les essais tentés ont avorté, parce qu'on a voulu trop bien faire (comme le coton).
Il fallait commencer par importer une race rustique qui puisse vivre dans les pâtu-
rages où les taillis à la façon du mouton à grosse queue, le seul qui paraît agréable
à élever pour le Malgache.
« La seconde erreur a été de n'importer que quelques unités qui ont été de suite en-
levées par la maladie.
«Pour obtenir un résultat, l'introduction d'un gros troupeau s'impose. Une com-
pagnie à forts capitaux est seule capable de mener à bien rapidement une sembla-
ble affaire. L'œuvre de l'administration ne peut être qu'une œuvre de longue haleine
qu'il est cependant important de ne pas abandonner.
« Mais si le mouton mahafaly ne paraît pas appelé à nous donner très prochaine-
ment de la laine, il est dès maintenant à même de nous fournir de l'excellente viande.
Mais son prix est trop bas pour que l'indigène s'intéressent beaucoup à cet élevage.
On a actuellement un superbe mouton pour 10 francs. Pour accroître ses troupeaux,
le mahafaly n'attend que des acheteurs. »
Hygiène et maladies. — Le mouton ne se plaît que dans les sols secs, aussi
réussit-il bien au pays mahafaly. Toutefois il ne faut rien exagérer et il faut
toujours envisager la possibilité de l'abreuvement. Dans les pays humides il
succombe très vite à la distomatose, à des cachexies de natures diverses et assez
mal déterminées.
Métissage. — Les expériences qui ont été faites dans ce pays par M. Jaussaud
prouvent que le mouton à grosse queue peut se métisser avec différentes races de
France. Seulement il faudra le faire très judicieusement et progressivement. On
obtiendrait une race qui aurait les qualités laitières et lanigères des races de la
métropole et la rusticité de l'autochtone.
ESPÈCE CAPRINE
Chèvres indigènes. — Ce sont les Hindous qui, grands buveurs de lait de chèvre,
entretiennent des troupeaux. Il n'y a rien à en dire car elles ne diffèrent en rien des
chèvres des autres parties de l'île. Il n'en est pas de même des chèvres angora et
métis angora.
La chèvre angora qui produit la laine mohair, est originaire de l'Asie mineure,
de la province appelée le Vilay et d'Angora. Elle fut introduite au Cap en 1850 par
le colonel Hendersen, de Bombay, et y réussit pleinement ; cet officier avait intro-
duit quelques sujets ; et dès 1859 la colonie du Cap exportait la laine mohair. Telle
est l'origine du magnifique cheptel de l'Afrique du Sud (35).
A Tulear, c'est à l'initiative du service vétérinaire que l'on doit l'introduction
des angora et aux efforts de MM. Carougeau et Grandmougin. En juin 1914, trois
boucs et trois chèvres angora purs arrivaient de l'Ouganda. Ce fut le premier
noyau. En décembre 1914, deux boucs dont l'un ne tarda pas à mourir. En février
1915, l'autrucherie officielle contient déjà onze sujets angora purs. C'est alors que
Grandmougin eut l'heureuse idée de faire venir cinq chèvres indigènes d'Androka
et de faire du métissage. Les deux troupeaux de chèvres angora pur et métis angora
1-;e développèrent merveilleusement, puisqu'en juillet 1915 il y avait 38 sujets.
d L'élevage prospéra si bien, que M. Mallet, vétérinaire, directeur de l'autrucherie,
ans le but de vulgariser cet élevage, put en 1918 mettre en vente par les soins des
domaines 45 métis angora et angora purs. Cette vente avait considérablement
amoindri le troupeau de la ferme et M. Grandmougin, qui reprit la direction du
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