Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1916 01 septembre 1916
Description : 1916/09/01 (A19,N121)-1916/10/31. 1916/09/01 (A19,N121)-1916/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65362639
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- Le bétail indochinois sur les marchés de France et d'Extrême-Orient, par M. CH. SARAZIN, Vétérinaire.......... Page(s) .......... 563
- .......... Page(s) .......... 609
- .......... Page(s) .......... 638
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 649
- .......... Page(s) .......... 654
- .......... Page(s) .......... 658
- .......... Page(s) .......... 661
- .......... Page(s) .......... 663
- .......... Page(s) .......... 664
- .......... Page(s) .......... 665
- .......... Page(s) .......... 666
- .......... Page(s) .......... 667
- .......... Page(s) .......... 668
- .......... Page(s) .......... 669
- .......... Page(s) .......... 671
- .......... Page(s) .......... 671
- .......... Page(s) .......... 672
- .......... Page(s) .......... 672
- .......... Page(s) .......... 674
- .......... Page(s) .......... 681
- Bibliographie:
- .......... Page(s) .......... 681
- 650 -
Les ports de Marseille et de Gênes en 1915 (1).— Le mouvement de la navigation
dans notre port,durant la première année complète qui a subi les conséquences de la guerre,
offre un intérêt particulier. La statistique provisoire du service du port nous permet, dès
maintenant, d'examiner le trafic de 1915 et de le comparer à celui de 1914, qui n'avait
supporté la répercussion des hostilités que pendant cinq mois. Et un seul coup d'œil nous
fait constater combien s'est maintenue heureusement l'activité du port de Marseille, si pré-
cieuse à la défense nationale et à la vie économique du pays. Voici le relevé du mouvement
maritime de l'exercice écoulé :
Entrées — 6.313 navires, 7.738.389 tonneaux de jauge nette et 6.898.582 tonnes de
marchandises.
Sorties — 6.305 navires, 7.735.692 tonneaux de jauge et 2.557.440 tonnes de marchan-
dises, y compris les charbons pour provisions de bord.
Entrées et sorties réunies. — 12.618 navires, 15 474.081 tonneaux de jauge et 8.256.022
tonnes de marchandises.
Ces chiffres, comparés à ceux de 1914. représentent à l'entrée une diminution de 921
navires et de 1.254.588 tonneaux, mais une augmentation de 695.206 tonnes de marchan-
dises importées.
A la sortie, nous trouvons une moins-value générale de 896 navires, de 1.226.238 ton-
neaux et de 642.139 tonnes de marchandises exportées.
Les entrées et sorties réunies donnent ainsi une diminution de 1.817 navires et de 2.480.826
tonneaux, mais une augmentation finale de 55.067 tonnes de marchandises, élément commer-
cial essentiel.
C'est la plus-value considérable des importations d'approvisionnements de toutes sortes en
1915, par rapport à 1914, qui a compensé dans l'ensemble la notable réduction de nos expor-
tations, et ce double fait s'explique tout naturellement par la guerre. En ce qui concerne
le mouvement même de la navigation, il faut retenir que les navires de guerre ou affrétés
par l'Etat n'y figurent point, non plus que les transports anglais, et que la fréquentation de
notre port a donc été, en réalité, bien supérieure aux indications statistiques.
Le 4e trimestre dernier a complété l'amélioration croissante du trafic commercial depuis
le début de la guerre ; les trois trimestres précédents avaient donné, en effet, une diminution
de près d'un demi-million de tonnes de marchandises, laquelle a finalement disparu par suite
du développement des transactions.
Relativement à l'année 1913, qui fut celle du maximum de la prospérité marseillaise,
l'année de guerre igiSse présente avec les diminutions suivantes : 4.660 navires, 5.616
tonneaux de jauge et 1.591.000 tonnes de marchandises. Pour la jauge des navires, ce
mouvement nous ramène à celui de igo5, mais les bâtiments affectés à la guerre n'y sont
pas compris, et pour le tonnage des marchandises, le plus important, il égale celui de 1910.
La réduction subie par notre port est donc modeste, étant donnée la crise économique
générale ; elle n'offre une regrettable gravité que dans la diminution considérable de nos
exportations, qu'il sera nécessaire de compenser rapidement dès que nous tiendrons la
victoire finale.
Il est plus intéressant que jam is de mettre en regard du mouvement maritime de notre
port, sans aucun esprit de rivalité, celui de Gênes, notre sœur italienne, qui joue dans le pays
(1) Bulletin de la Société de géographie et d'études coloniales de Marseille
nos J, 2, 3, et 4. — Année 1915.
Les ports de Marseille et de Gênes en 1915 (1).— Le mouvement de la navigation
dans notre port,durant la première année complète qui a subi les conséquences de la guerre,
offre un intérêt particulier. La statistique provisoire du service du port nous permet, dès
maintenant, d'examiner le trafic de 1915 et de le comparer à celui de 1914, qui n'avait
supporté la répercussion des hostilités que pendant cinq mois. Et un seul coup d'œil nous
fait constater combien s'est maintenue heureusement l'activité du port de Marseille, si pré-
cieuse à la défense nationale et à la vie économique du pays. Voici le relevé du mouvement
maritime de l'exercice écoulé :
Entrées — 6.313 navires, 7.738.389 tonneaux de jauge nette et 6.898.582 tonnes de
marchandises.
Sorties — 6.305 navires, 7.735.692 tonneaux de jauge et 2.557.440 tonnes de marchan-
dises, y compris les charbons pour provisions de bord.
Entrées et sorties réunies. — 12.618 navires, 15 474.081 tonneaux de jauge et 8.256.022
tonnes de marchandises.
Ces chiffres, comparés à ceux de 1914. représentent à l'entrée une diminution de 921
navires et de 1.254.588 tonneaux, mais une augmentation de 695.206 tonnes de marchan-
dises importées.
A la sortie, nous trouvons une moins-value générale de 896 navires, de 1.226.238 ton-
neaux et de 642.139 tonnes de marchandises exportées.
Les entrées et sorties réunies donnent ainsi une diminution de 1.817 navires et de 2.480.826
tonneaux, mais une augmentation finale de 55.067 tonnes de marchandises, élément commer-
cial essentiel.
C'est la plus-value considérable des importations d'approvisionnements de toutes sortes en
1915, par rapport à 1914, qui a compensé dans l'ensemble la notable réduction de nos expor-
tations, et ce double fait s'explique tout naturellement par la guerre. En ce qui concerne
le mouvement même de la navigation, il faut retenir que les navires de guerre ou affrétés
par l'Etat n'y figurent point, non plus que les transports anglais, et que la fréquentation de
notre port a donc été, en réalité, bien supérieure aux indications statistiques.
Le 4e trimestre dernier a complété l'amélioration croissante du trafic commercial depuis
le début de la guerre ; les trois trimestres précédents avaient donné, en effet, une diminution
de près d'un demi-million de tonnes de marchandises, laquelle a finalement disparu par suite
du développement des transactions.
Relativement à l'année 1913, qui fut celle du maximum de la prospérité marseillaise,
l'année de guerre igiSse présente avec les diminutions suivantes : 4.660 navires, 5.616
tonneaux de jauge et 1.591.000 tonnes de marchandises. Pour la jauge des navires, ce
mouvement nous ramène à celui de igo5, mais les bâtiments affectés à la guerre n'y sont
pas compris, et pour le tonnage des marchandises, le plus important, il égale celui de 1910.
La réduction subie par notre port est donc modeste, étant donnée la crise économique
générale ; elle n'offre une regrettable gravité que dans la diminution considérable de nos
exportations, qu'il sera nécessaire de compenser rapidement dès que nous tiendrons la
victoire finale.
Il est plus intéressant que jam is de mettre en regard du mouvement maritime de notre
port, sans aucun esprit de rivalité, celui de Gênes, notre sœur italienne, qui joue dans le pays
(1) Bulletin de la Société de géographie et d'études coloniales de Marseille
nos J, 2, 3, et 4. — Année 1915.
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