Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1916 01 juillet 1916
Description : 1916/07/01 (A19,N120)-1916/08/31. 1916/07/01 (A19,N120)-1916/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536262w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- 517 -
Elle a largement progressé grâce à l'adoption des méthodes modernes de
mouture ; non seulement les antiques procédés employés jusqu'à présent
entraînaient d'énormes pertes de sucre, mais l'amélioration des variétés de can-
ne devenait impossible et inutile si celles-ci devaient continuer à être broyées
dans les petits moulins indigènes. L'établissement récent de plusieurs grandes
installations modernes et la perspective d'en voir s'établir de nouvelles a fait
entrer l'industrie sucrière dans une période de réelle prospérité.
Tabac. — Les exportations du tabac et de ses produits furent évalués en
1905 à 4.563 406 pesos. En 1914 la valeur des exportations malgré une très
mauvaise récolte causée par les dérèglements atmosphériques, atteignit
* 8.355.o64 pesos soit une plus-value de 100 o/0.
Ce développement satisfaisant,deVl'ait être meilleur encore d'après M. Edwards,
mais la situation des producteurs est l'une des plus difficiles à régler. En
effet la majorité de ceux-ci sont de petits planteurs qui ne cultivent que sur
un ou deux hectares, manquent de capitaux et qui, malgré une longue pratique
culturale, ont la déplorable habitude de recevoir sur leur récolte des avances, de
la part des acheteurs ou de leurs agents. La récolte est donc achetée d'après
la quantité et non d'après la qualité, les cultivateurs dans ces conditions n'ont
aucun intérêt à rechercher l'amélioration du produit.
En 1913 et 1914 le Département de l'agriculture a distribué dans différents
districts des graines choisies, des conseils ont été largement répandus quant à
l'écartement des plants, aux soins à apporter dans la récolte des feuilles et à leur
préparation. Il en est résulté des progrès incontestables mais tant qu'on ne
généralisera pas la réforme dans tous les districts à tabac, l'industrie découlant
de cette culture ne se développera pas dans les proportions où elle doit le faire.
Abaca. - Si l'on compare ce qu'était l'exportation des fibres d'abaca en
1905 et en 1914 on constate quecelle-ei n'a point fait de progrès ; en 1905 en
effet elle représentai! 43.514.688 pesos, en 1914 sa valeur n'atteignait que
39.531.204 pesos. Certes, il faut tenir compte du mauvais temps qui en 1914
abima les récoltes et de la guerre européenne qui ralentit le commerce, mais
la véritable raison de la régression de cette industrie tient à plusieurs causes,
la première est que les procédés de nettoyage et de préparation de la fibre sont
très lents, se faisant encore à la main, d'autre part, la demande de fibres d'a-
baca n'a pas été telle dans ces dernières années qu'elle ait pu justifier un ac-
croissement dans les plantations, en outre aucune machine de défibrage n'a été
inventée jusqu'ici qui satisfasse aux demandes des planteurs, et même si des
Perfectionnements étaient introduits dans l'outillage on ne pourrait guère s'at-
tendre à une augmentation de la surface des plantations.
De nombreuses réclamations ayant eu lieu de la part des industriels des
Etats-Unis et de l'Angleterre au sujet de la livraison de ces fibres, presque
toujours de longueur inégale, et parfois même mélangées avec des fibres
Elle a largement progressé grâce à l'adoption des méthodes modernes de
mouture ; non seulement les antiques procédés employés jusqu'à présent
entraînaient d'énormes pertes de sucre, mais l'amélioration des variétés de can-
ne devenait impossible et inutile si celles-ci devaient continuer à être broyées
dans les petits moulins indigènes. L'établissement récent de plusieurs grandes
installations modernes et la perspective d'en voir s'établir de nouvelles a fait
entrer l'industrie sucrière dans une période de réelle prospérité.
Tabac. — Les exportations du tabac et de ses produits furent évalués en
1905 à 4.563 406 pesos. En 1914 la valeur des exportations malgré une très
mauvaise récolte causée par les dérèglements atmosphériques, atteignit
* 8.355.o64 pesos soit une plus-value de 100 o/0.
Ce développement satisfaisant,deVl'ait être meilleur encore d'après M. Edwards,
mais la situation des producteurs est l'une des plus difficiles à régler. En
effet la majorité de ceux-ci sont de petits planteurs qui ne cultivent que sur
un ou deux hectares, manquent de capitaux et qui, malgré une longue pratique
culturale, ont la déplorable habitude de recevoir sur leur récolte des avances, de
la part des acheteurs ou de leurs agents. La récolte est donc achetée d'après
la quantité et non d'après la qualité, les cultivateurs dans ces conditions n'ont
aucun intérêt à rechercher l'amélioration du produit.
En 1913 et 1914 le Département de l'agriculture a distribué dans différents
districts des graines choisies, des conseils ont été largement répandus quant à
l'écartement des plants, aux soins à apporter dans la récolte des feuilles et à leur
préparation. Il en est résulté des progrès incontestables mais tant qu'on ne
généralisera pas la réforme dans tous les districts à tabac, l'industrie découlant
de cette culture ne se développera pas dans les proportions où elle doit le faire.
Abaca. - Si l'on compare ce qu'était l'exportation des fibres d'abaca en
1905 et en 1914 on constate quecelle-ei n'a point fait de progrès ; en 1905 en
effet elle représentai! 43.514.688 pesos, en 1914 sa valeur n'atteignait que
39.531.204 pesos. Certes, il faut tenir compte du mauvais temps qui en 1914
abima les récoltes et de la guerre européenne qui ralentit le commerce, mais
la véritable raison de la régression de cette industrie tient à plusieurs causes,
la première est que les procédés de nettoyage et de préparation de la fibre sont
très lents, se faisant encore à la main, d'autre part, la demande de fibres d'a-
baca n'a pas été telle dans ces dernières années qu'elle ait pu justifier un ac-
croissement dans les plantations, en outre aucune machine de défibrage n'a été
inventée jusqu'ici qui satisfasse aux demandes des planteurs, et même si des
Perfectionnements étaient introduits dans l'outillage on ne pourrait guère s'at-
tendre à une augmentation de la surface des plantations.
De nombreuses réclamations ayant eu lieu de la part des industriels des
Etats-Unis et de l'Angleterre au sujet de la livraison de ces fibres, presque
toujours de longueur inégale, et parfois même mélangées avec des fibres
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