Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1916 01 juillet 1916
Description : 1916/07/01 (A19,N120)-1916/08/31. 1916/07/01 (A19,N120)-1916/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536262w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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1 l'esprit qui préside à ses institutions, celles-ci ne peuvent cesser d'être re-
présentatives des pouvoirs publics dont elles procèdent. Les règlements officiels
» qUI les régissent sont inéluctablement à base d'autorité et manquent de la
souplesse indispensable au libre jeu des transactions commerciales, rI en décou-
le que, même inconsciemment, les agents inférieurs de l'Administration ont une
tendance à traiter le public en administré et non en client, comme il devrait
l'être. Enfin, l'Administration, par essence — et c'est logique — ne peut solu-
tionner les contestations comme il faut le faire incessamment dans les rapports
entre commerçants.
En prenant la charge du fonctionnement des magasins généraux, l'Etat eût
ouvert lui-même une nouvelle source de conflits et de discussions publiques qui
auraient envahi la presse et seraient venus s'étaler à la tribune du Parlement,
déjà encombrée.
Par contre, la création de magasins privés ne pouvait rendre les mêmes ser-
vices que l'institution actuelle. Elle eût présenté des garanties inégales de bon
fonctionnement. Les récépissés délivrés par des magasins privés n'auraient pas
offert aux négociateurs une sécurité suffisante. Les particuliers se seraient ins-
tallés où ils auraient pu, tandis que les magasins qui ont un caractère général,
public, ont plus de chance d'obtenir de l'Administration le sacrifice des empla-
cements les plus appropriés, à proximité des quais ou des gares.
Les magasins privés auraient marqué une tendance à se spécialiser exagéré-
ment, à écarter certaines marchandises, à établir des tarifs moins uniformes,
dont la variabilité aurait nui au commerce. Leurs exploitants seraient entrés plus
facilement dans les combinaisons louches ou tout au moins établies en vue de
favoriser certains clients au détriment des autres.
Ils auraient trop souvent manqué de moyens d'actions, de puissance véritable.
a concurrence, si favorable en général, présentait là plus d'inconvénients que
avantages, sans que l'on puisse nier ceux-ci.
La douane n'eût pas toujours accepté d'aller faire ses opérations dans des
magasins dispersés, plus ou moins bien conditionnés matériellement, de sur-
veillance plus difficile et elle eût été amenée à restreindre les facilités qu'elle
accorde aux entrepôts.
C'est donc légitimèment et pour des motifs d'ordre pratique parmi lesquels
figurent, en première ligne, des considérations d'emplacement, d'étendue et
de Proximité que le commerce a voulu et que les gouvernements ont admis
etablissement de magasins communs, publics, donc réglementés.
Et les gouvernements ont reconnu le caractère d'utilité générale en faisant
tout céder devant les considérations citées plus haut, en accordant les terrains
convenables et en usant au besoin, dans ce but, du droit d'expropriation.
C'est la forme principale qu'a prise partout l'intervention des pouvoirs
publics. Les autres modes d'intervention varient suivant les pays et suivant les
époques, sans s'écarter beaucoup les uns des autres et presque toujours à
l epr'euve de la pratique.
1 l'esprit qui préside à ses institutions, celles-ci ne peuvent cesser d'être re-
présentatives des pouvoirs publics dont elles procèdent. Les règlements officiels
» qUI les régissent sont inéluctablement à base d'autorité et manquent de la
souplesse indispensable au libre jeu des transactions commerciales, rI en décou-
le que, même inconsciemment, les agents inférieurs de l'Administration ont une
tendance à traiter le public en administré et non en client, comme il devrait
l'être. Enfin, l'Administration, par essence — et c'est logique — ne peut solu-
tionner les contestations comme il faut le faire incessamment dans les rapports
entre commerçants.
En prenant la charge du fonctionnement des magasins généraux, l'Etat eût
ouvert lui-même une nouvelle source de conflits et de discussions publiques qui
auraient envahi la presse et seraient venus s'étaler à la tribune du Parlement,
déjà encombrée.
Par contre, la création de magasins privés ne pouvait rendre les mêmes ser-
vices que l'institution actuelle. Elle eût présenté des garanties inégales de bon
fonctionnement. Les récépissés délivrés par des magasins privés n'auraient pas
offert aux négociateurs une sécurité suffisante. Les particuliers se seraient ins-
tallés où ils auraient pu, tandis que les magasins qui ont un caractère général,
public, ont plus de chance d'obtenir de l'Administration le sacrifice des empla-
cements les plus appropriés, à proximité des quais ou des gares.
Les magasins privés auraient marqué une tendance à se spécialiser exagéré-
ment, à écarter certaines marchandises, à établir des tarifs moins uniformes,
dont la variabilité aurait nui au commerce. Leurs exploitants seraient entrés plus
facilement dans les combinaisons louches ou tout au moins établies en vue de
favoriser certains clients au détriment des autres.
Ils auraient trop souvent manqué de moyens d'actions, de puissance véritable.
a concurrence, si favorable en général, présentait là plus d'inconvénients que
avantages, sans que l'on puisse nier ceux-ci.
La douane n'eût pas toujours accepté d'aller faire ses opérations dans des
magasins dispersés, plus ou moins bien conditionnés matériellement, de sur-
veillance plus difficile et elle eût été amenée à restreindre les facilités qu'elle
accorde aux entrepôts.
C'est donc légitimèment et pour des motifs d'ordre pratique parmi lesquels
figurent, en première ligne, des considérations d'emplacement, d'étendue et
de Proximité que le commerce a voulu et que les gouvernements ont admis
etablissement de magasins communs, publics, donc réglementés.
Et les gouvernements ont reconnu le caractère d'utilité générale en faisant
tout céder devant les considérations citées plus haut, en accordant les terrains
convenables et en usant au besoin, dans ce but, du droit d'expropriation.
C'est la forme principale qu'a prise partout l'intervention des pouvoirs
publics. Les autres modes d'intervention varient suivant les pays et suivant les
époques, sans s'écarter beaucoup les uns des autres et presque toujours à
l epr'euve de la pratique.
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