Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1916 01 janvier 1916
Description : 1916/01/01 (A19,N117)-1916/02/28. 1916/01/01 (A19,N117)-1916/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536259d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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et que nous n'avons pas tenu compte de la hausse du caoutchouc dans les évaluations ci-
dessus. L'action Sumatra vaut actuellement 450 francs avec un prochain coupon de 12 florins
à détacher.
J. D'A.
(La France économique et financière).
*
« «
L'industrie de la tresse de paille au Chantong. (1) — En 1898, presque tout le
commerce de tresse de paille du Chantong était entre les mains des commerçants des vieilles
maisons de Tchéfou. Mais dès l'achèvement du chemin de fer allant de Tsingtao à l'intérieur
de la province, qui améliora les facilités de transport, le commerce fut entièrement capté par
Kiaotcheou, et le résultat fut que Tsingtao est maintenant le plus grand emporium de Chine
pour la tresse de paille.
La paille qu'on emploie en général dans la province du Chantong provient du blé.
On trouve de petites fermes, par toute l'étendue de la province, où la culture se fait
aujourd'hui comme il y a plusieurs centaines d'années. On ne prend aucune précaution
spéciale pour protéger le blé ou améliorer sa qualité, et les récoltes dépendent uniquement
du temps et des autres conditions naturelles.
La manufacture de la tresse de paille est confinée à certains districts et la qualité de la
paille produite dépend de la condition de la récolte de l'année.
La récolte est coupée au moyen de serpes à main : l'orge ou le blé sont vendus à des
meuneries et la paille est achetée par le marchand de paille.
Ces marchands répartissent la paille suivant sa longueur et sa qualité.
La paille des fermiers est longue de 4 pieds, mais, à partir de la racine, une longueur d'un
pied est considérée comme inutilisable, et une autre longueur d'un pied ou à peu près au
sommet de la tige, après que la tête a été coupée, est utilisée pour les maisons de chaume
et est vendue à cet effet. De sorte que la partie utilisable pour la tresse n'a guère que 2
pieds 1/2.
Les marchands coupent toute la partie des pailles qui peut être utilisée comme tresse de
première qualité, partie d'une longueur variable, quatre à cinq pouces suffisant. On trouve
parfois de plus longues pièces. Le reste de la paille est utilisé pour la manufacture de plus
pauvres qualités de tresse.
Les marchands remettent leur paille aux tresseurs, soit en pièces de la qualité requise, soit
fendue par bandes.
Pour fendre la paille, on se sert de couteaux grossiers qui la fendent en 2, 4 ou 7 parties
d'égale longueur.
Le tressage de la paille est fait dans certains districts du Chantong, spécialement dans le
district de la rivière Sha, lequel comprend une série de petits villages et fermes dont on peut
dire que tous les habitants, hommes, femmes et enfants sont occupés à tresser. Rarement
trouve-t-on un villageois sans sa poignée de paille sous le bras, dans la rue ou assis sur le
seuil de la porte, occupé à la tresser.
On dit que la qualité de la tresse est affectée par le temps et les dispositions des gens, de
sorte qu'en été on a une qualité supérieure, parce que les tresseurs peuvent rester dehors
au soleil. Dans l'hiver, quand le froid oblige les gens à rester chez eux, la paille peut être
(1) Extrait du Bulletin Commercial d'Extrême-Orient.
et que nous n'avons pas tenu compte de la hausse du caoutchouc dans les évaluations ci-
dessus. L'action Sumatra vaut actuellement 450 francs avec un prochain coupon de 12 florins
à détacher.
J. D'A.
(La France économique et financière).
*
« «
L'industrie de la tresse de paille au Chantong. (1) — En 1898, presque tout le
commerce de tresse de paille du Chantong était entre les mains des commerçants des vieilles
maisons de Tchéfou. Mais dès l'achèvement du chemin de fer allant de Tsingtao à l'intérieur
de la province, qui améliora les facilités de transport, le commerce fut entièrement capté par
Kiaotcheou, et le résultat fut que Tsingtao est maintenant le plus grand emporium de Chine
pour la tresse de paille.
La paille qu'on emploie en général dans la province du Chantong provient du blé.
On trouve de petites fermes, par toute l'étendue de la province, où la culture se fait
aujourd'hui comme il y a plusieurs centaines d'années. On ne prend aucune précaution
spéciale pour protéger le blé ou améliorer sa qualité, et les récoltes dépendent uniquement
du temps et des autres conditions naturelles.
La manufacture de la tresse de paille est confinée à certains districts et la qualité de la
paille produite dépend de la condition de la récolte de l'année.
La récolte est coupée au moyen de serpes à main : l'orge ou le blé sont vendus à des
meuneries et la paille est achetée par le marchand de paille.
Ces marchands répartissent la paille suivant sa longueur et sa qualité.
La paille des fermiers est longue de 4 pieds, mais, à partir de la racine, une longueur d'un
pied est considérée comme inutilisable, et une autre longueur d'un pied ou à peu près au
sommet de la tige, après que la tête a été coupée, est utilisée pour les maisons de chaume
et est vendue à cet effet. De sorte que la partie utilisable pour la tresse n'a guère que 2
pieds 1/2.
Les marchands coupent toute la partie des pailles qui peut être utilisée comme tresse de
première qualité, partie d'une longueur variable, quatre à cinq pouces suffisant. On trouve
parfois de plus longues pièces. Le reste de la paille est utilisé pour la manufacture de plus
pauvres qualités de tresse.
Les marchands remettent leur paille aux tresseurs, soit en pièces de la qualité requise, soit
fendue par bandes.
Pour fendre la paille, on se sert de couteaux grossiers qui la fendent en 2, 4 ou 7 parties
d'égale longueur.
Le tressage de la paille est fait dans certains districts du Chantong, spécialement dans le
district de la rivière Sha, lequel comprend une série de petits villages et fermes dont on peut
dire que tous les habitants, hommes, femmes et enfants sont occupés à tresser. Rarement
trouve-t-on un villageois sans sa poignée de paille sous le bras, dans la rue ou assis sur le
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On dit que la qualité de la tresse est affectée par le temps et les dispositions des gens, de
sorte qu'en été on a une qualité supérieure, parce que les tresseurs peuvent rester dehors
au soleil. Dans l'hiver, quand le froid oblige les gens à rester chez eux, la paille peut être
(1) Extrait du Bulletin Commercial d'Extrême-Orient.
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