Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1916 01 janvier 1916
Description : 1916/01/01 (A19,N117)-1916/02/28. 1916/01/01 (A19,N117)-1916/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536259d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- Renseignements:
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- liq -
PRIX MOYEN
:£ S. d.
( 187°' 18 10 o
, 18 18 9 o
Zinc : 1872. 22 9 0
1 :873. 26 3 6
,87^ 22 17 7
1 187°' En sh. 55/3
1871., 61/6
Fome: <1872 io5/5
187J 1 :>3/3
1874 95/6
1870 En d. 60 9/16
, 187 1. 601 /2
Argent: (1872 60 5/6
f i873- • 59 1/4
1874 58 5/i6
Il est difficile d'émettre des prévisions ; la tenue des cours dépendra en grande partie de
la durée des hostilités et de la reprise des affaires après la paix. Mais tout porte à croire à
la fermeté sinon à la continuation de la hausse.
*
* *
L'industrie de la soie pendant la guerre. (t) — L'industrie de la soie a, comme les
autres, payé son tribut à la guerre. Il est intéressant de constater, toutefois, que sa prospérité
n'a été atteinte que dans une proportion très légère, et cela à peu près également des deux
côtés.
En ce qui concerne la France, on est documenté par le compte rendu annuel de la Cham-
bre de commerce de Lyon. Il résulte des renseignements fournis par ce document qu'en
1914, la réduction de la production de la fabrique lyonnaise aurait été de trente pour cent,
mais il ne s'agit ici que d'une « moyenne ». Si on étudie le mouvement des spécialités, on
relève des indications fort différentes. Ce qui a été surtout atteint, ce sont les beaux tissus
façonnés ou brochés. Ce sont là articles qui réclame une clientèle de luxe et la clientèle de
cette catégorie a naturellement restreint ses demandes en 1914. La dépression constatée
dans le trafic des tissus de cette catégorie est sensiblement moins accentuée dans les autres
sortes. Le compte rendu de la Chambre de commerce constate que le velours, le taffetas,
le crèpe de Chine, la mousseline, le tulle sont répartis dans de très bonnes conditions. Les
velours accusent même une augmentation d'exportations. Il y a également progrès de nos
ventes de soieries sur les marchés étrangers. Les Etats-Unis, par exemple, qui, en 1913,
nous en avaient acheté pour 48 millions, nous en ont pris pour 66 en 1914.
D'une façon générale, on signale que si l'exportation des soieries lyonnaises a fléchi de
21 0/0, les importations de soieries étrangères dans notre pays ont baissé de 36 Le
rapprochement de ces deux chiffres autorise à espérer qu'après la guerre nous conserverons
la plupart de la clientèle nouvelle.
(1) Extrait de la « Reforme Economique. »
PRIX MOYEN
:£ S. d.
( 187°' 18 10 o
, 18 18 9 o
Zinc : 1872. 22 9 0
1 :873. 26 3 6
,87^ 22 17 7
1 187°' En sh. 55/3
1871., 61/6
Fome: <1872 io5/5
187J 1 :>3/3
1874 95/6
1870 En d. 60 9/16
, 187 1. 601 /2
Argent: (1872 60 5/6
f i873- • 59 1/4
1874 58 5/i6
Il est difficile d'émettre des prévisions ; la tenue des cours dépendra en grande partie de
la durée des hostilités et de la reprise des affaires après la paix. Mais tout porte à croire à
la fermeté sinon à la continuation de la hausse.
*
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L'industrie de la soie pendant la guerre. (t) — L'industrie de la soie a, comme les
autres, payé son tribut à la guerre. Il est intéressant de constater, toutefois, que sa prospérité
n'a été atteinte que dans une proportion très légère, et cela à peu près également des deux
côtés.
En ce qui concerne la France, on est documenté par le compte rendu annuel de la Cham-
bre de commerce de Lyon. Il résulte des renseignements fournis par ce document qu'en
1914, la réduction de la production de la fabrique lyonnaise aurait été de trente pour cent,
mais il ne s'agit ici que d'une « moyenne ». Si on étudie le mouvement des spécialités, on
relève des indications fort différentes. Ce qui a été surtout atteint, ce sont les beaux tissus
façonnés ou brochés. Ce sont là articles qui réclame une clientèle de luxe et la clientèle de
cette catégorie a naturellement restreint ses demandes en 1914. La dépression constatée
dans le trafic des tissus de cette catégorie est sensiblement moins accentuée dans les autres
sortes. Le compte rendu de la Chambre de commerce constate que le velours, le taffetas,
le crèpe de Chine, la mousseline, le tulle sont répartis dans de très bonnes conditions. Les
velours accusent même une augmentation d'exportations. Il y a également progrès de nos
ventes de soieries sur les marchés étrangers. Les Etats-Unis, par exemple, qui, en 1913,
nous en avaient acheté pour 48 millions, nous en ont pris pour 66 en 1914.
D'une façon générale, on signale que si l'exportation des soieries lyonnaises a fléchi de
21 0/0, les importations de soieries étrangères dans notre pays ont baissé de 36 Le
rapprochement de ces deux chiffres autorise à espérer qu'après la guerre nous conserverons
la plupart de la clientèle nouvelle.
(1) Extrait de la « Reforme Economique. »
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