Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1916-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1916 01 janvier 1916
Description : 1916/01/01 (A19,N117)-1916/02/28. 1916/01/01 (A19,N117)-1916/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536259d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- .......... Page(s) .......... 56
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- .......... Page(s) .......... 75
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- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 96
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- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 131
RENSEIGNEMENTS
Le Chef du Service des Affaires Economiques du Gouvernement Général
de l'Indochine croit utile de résumer, sous cette rubrique, les renseigne-
ments qui lui parviennent de divers côtés. ou qu'il puise lui-même à des
sources très différentes, qu'il a toujours soin, autant que possible, de choisir
sérieusement et de citer.
Mais il doit être bien entendu que ces renseignements ne sont donnés
qu'à titre indicatif et ne peuvent, en aucune façon, engager la responsa-
bilité du Chef du service. -
Tout avis rectificatif ou complémentaire sera d'ailleurs reçu et inséré
avec reconnaissance.
Note sur l'avenir de la Sériciculture en Indochine. - Les graves événements
qui bouleversent l'Europe depuis un an et demi n'ont pas été sans porter à l'industrie soyeuse
française une atteinte dont il serait puéril de contester la gravité.
Nous croyons utile de résumer dans ce court exposé les résultats des enquêtes officielles
effectuées par le Ministère de l'Agriculture et par la Chambre de Commerce de Lyon, qui ont
été publiés tout au début de l'année courante.
La récolte des cocons frais en France, s'était élevée, en 1909, à 8.546.526 kgs. ; en 1914
elle n'était plus que de 5.067.392 kgs. et en 1 g 15 elle s'est trouvée réduite à 1.727.326 kgs.
Ainsi, dans J'espace de six ans, la production française en cocons a diminué de près de
quatre cinquièmes.
Le déficit de la récolte italienne, entre la campagne séricicole de 1915 et celle de 1914,
ne fut que de 35 0/0.
Pourquoi cet effondrement de la production française ? C'est la guerre, répond-on, comme
à presque toutes les questions auxquelles il est difficile de trouver une solution plausible.
Le travail nécessité par l'élevage des vers à soie est surtout l'apanage des femmes, des
jeunes filles, des enfants et des vieillards. La main-d'œuvre incombant réellement aux hom-
mes pour la cueillette des feuilles de mûriers, en France, n'est guère indispensable que
pendant quelques jours avant la montée des vers à la bruyère.
En Indochine, cette collaboration de l'adulte homme n'existe pour ainsi dire pas, celui-ci se
bornant tout au plus à confectionner les claies pour le coconnage.
Peut-on invoquer raisonnablement que les cocons ne se vendent pas à un prix assez rému-
nérateur? Les prix payés pendant ces dernières années, auxquels se joint la prime gouverne-
mentale de 0 f. 60 par kilog., nous permettent de répondre catégoriquement non.
Une baisse des cours provoquée par la prolongation des hostilités n'est guère à craindre,
car, à l'exception de l'Espagne dont la production séricicole est peu importante, tous les pays
de l'Europe qui s'adonnent à la sériciculture, la France, l'Italie, l'Autriche-Hongrie, la
Turquie, la Serbie, la Russie, auxquels nous pouvons joindre le Caucase, la Perse, la Syrie,
et même une partie des Indes, verront leur production de cocons s'amoindrir encore, très
certainement, dans de notables proportions.
Le Chef du Service des Affaires Economiques du Gouvernement Général
de l'Indochine croit utile de résumer, sous cette rubrique, les renseigne-
ments qui lui parviennent de divers côtés. ou qu'il puise lui-même à des
sources très différentes, qu'il a toujours soin, autant que possible, de choisir
sérieusement et de citer.
Mais il doit être bien entendu que ces renseignements ne sont donnés
qu'à titre indicatif et ne peuvent, en aucune façon, engager la responsa-
bilité du Chef du service. -
Tout avis rectificatif ou complémentaire sera d'ailleurs reçu et inséré
avec reconnaissance.
Note sur l'avenir de la Sériciculture en Indochine. - Les graves événements
qui bouleversent l'Europe depuis un an et demi n'ont pas été sans porter à l'industrie soyeuse
française une atteinte dont il serait puéril de contester la gravité.
Nous croyons utile de résumer dans ce court exposé les résultats des enquêtes officielles
effectuées par le Ministère de l'Agriculture et par la Chambre de Commerce de Lyon, qui ont
été publiés tout au début de l'année courante.
La récolte des cocons frais en France, s'était élevée, en 1909, à 8.546.526 kgs. ; en 1914
elle n'était plus que de 5.067.392 kgs. et en 1 g 15 elle s'est trouvée réduite à 1.727.326 kgs.
Ainsi, dans J'espace de six ans, la production française en cocons a diminué de près de
quatre cinquièmes.
Le déficit de la récolte italienne, entre la campagne séricicole de 1915 et celle de 1914,
ne fut que de 35 0/0.
Pourquoi cet effondrement de la production française ? C'est la guerre, répond-on, comme
à presque toutes les questions auxquelles il est difficile de trouver une solution plausible.
Le travail nécessité par l'élevage des vers à soie est surtout l'apanage des femmes, des
jeunes filles, des enfants et des vieillards. La main-d'œuvre incombant réellement aux hom-
mes pour la cueillette des feuilles de mûriers, en France, n'est guère indispensable que
pendant quelques jours avant la montée des vers à la bruyère.
En Indochine, cette collaboration de l'adulte homme n'existe pour ainsi dire pas, celui-ci se
bornant tout au plus à confectionner les claies pour le coconnage.
Peut-on invoquer raisonnablement que les cocons ne se vendent pas à un prix assez rému-
nérateur? Les prix payés pendant ces dernières années, auxquels se joint la prime gouverne-
mentale de 0 f. 60 par kilog., nous permettent de répondre catégoriquement non.
Une baisse des cours provoquée par la prolongation des hostilités n'est guère à craindre,
car, à l'exception de l'Espagne dont la production séricicole est peu importante, tous les pays
de l'Europe qui s'adonnent à la sériciculture, la France, l'Italie, l'Autriche-Hongrie, la
Turquie, la Serbie, la Russie, auxquels nous pouvons joindre le Caucase, la Perse, la Syrie,
et même une partie des Indes, verront leur production de cocons s'amoindrir encore, très
certainement, dans de notables proportions.
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