La nouvelle loi douanière (tarifs du 5 juillet et du 5 octobre 1909) dont les clauses régissent actuellement les échanges commerciaux avec l'Archipel à continué à servir les intérêts des pays étrangers qu'elle avait pour objet de combattre ; jamais les importations étrangères n'ont atteint un chiffre aussi élevé, elles sont en augmentation de$4-7I6.2Ô8 sur celles de l'année précédente passant de$49-833.722 à $ 54.549.980.
Voici quels ont été les principaux pays étrangers à excédent commercial : 10) L'Indochine. — Se maintient à la seconde place qu'elle occupait déjà en 1911 et se range directement après les Etats-Unis. Son solde créditeur, qui était l'année dernière de$7.4O5.4Q3, a atteint en 1012 le chiffre sans précédent de$9.566.522.
20) Australasie. — Conserve et fortifie sa position. L'excédent de ses ventes passe de$2.239.831 en 1911 à $ 2.629.790 en 1912.
3°) Japon. — L'excédent de ses ventes accuse une légère diminution de $47-260 en 1911 ; cet excédent avait été de $ 2.102.148 en 1911, il est ramené en 1912 à $ 2.o54.888.
4°) Chine. — Prend la quatrième place avec un solde créditeur de $ 1.565.287 et relègue à la cinquième l'Allemagne dont l'excédent qui était de $1.712.984 en 1911 subit une forte moins-value en 1912, où il n'est plus que de$636.711.
Voici quels ont été les principaux pays déficitaires : Au premier rang la France. Notre déficit va sans cesse en augmentant ; il était de$3.314-318 en 1910, de $ 5.472.265 en 1911, il bondit à $ 8.794.375 en 1912.
L'Angleterre suit. - Son déficit qui n'était que de $ 438.071 en 1909 passe à $ 1.472.265 en 1911 ; il atteint $ 1.871.814 en 1912.
Celui de l'Espagne à peu près stationnaire en 1909-1910-1911, où il était durant cette dernière année de $ 769.862, s'accroît considérablement en 1912 et passe à $ 1.231.302.
Bien que le « Bill Payne » (5 août 1909) stipule l'admission en franchise aux Iles Philippines des provenances américaines, il s'en faut cependant que les avantages commerciaux réalisés de ce chef par les Etats-Unis soient aussi considérables que les conséquences d'un pareil état de choses laisseraient le droit d'espérer. C'est même un déficit qu'enregistrent en 1912 leurs statistiques et assez considérable puisqu'il se monte à $ 849. 150 auquel, pour être juste, il conviendrait d'ajouter la valeur des fournitures officielles et du matériel militaire qui figure à tort dans le total des importations et qui se chiffre au bas mot par $ 5.000.000 de dollars. Par ailleurs, la situation qu'ils occupent n'en est pas moins remarquable, puisque leurs ventes, qui atteignaient déjà $19.818.841 en 1911, dépassent en 1912 $ 20.700.000, soit une augmentation nette, d'un exer- cice à l'autre, de$951.695.
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