Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1913 01 mai 1913
Description : 1913/05/01 (A16,N102)-1913/06/30. 1913/05/01 (A16,N102)-1913/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534771z
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- 277 -
sucre de Java y a trouvé son compte, comme ont trouvé le leur, dans les condi-
tions que je viens d'exposer, les riz de Cochinchine et de Birmanie.
Que s'est-il donc passé ? Simplement ceci : la défaillance, sinon la faillite du
sucre de Formose.
Sur le sucre de Formose est fondé un des plus grands et des plus chers
espoirs économiques du Japon. Par lui, le Japon pensait être sur le point de
suffire aux besoins de sa consommation, et de retenir ainsi l'orque lui enlevaient
ses approvisionnements à l'étranger, principalement à Java, Par lui, il espérait
développer une des principales branches de son exportation, et acquérir
un des meilleurs instruments dont il peut disposer pour l'exploitation du
grand marché voisin, la Chine. Mieux placée que son industrie cotonnière,
son industrie sucrière lui semblait devoir être un excellent facteur de son
enrichissement. En effet, comme il ne produit pas de coton, le succès de son
exportation en cotonnades a comme contre-partie fâcheuse l'obligation d'au-
gmenter ses achats de matière première à l'étranger. Dans sa colonie de
Formose, n'avait-il pas au contraire la certitude de trouver tout le sucre brut
qui lui était nécessaire ? Son exportation serait ainsi tout bénéfice.
Et voilà qu'au moment où il allait toucher au but, dès la mise en vigueur du
tarif douanier par lequel il voulait hâter l'avènement de cet état de choses, la
production de Formose faisait défaut. Les risques de surproduction que je
signalais dans mon dernier rapport ne semblent pas encore près de se réaliser.
C'est une sous-production, et une sous-production importante, qui a eu lieu en
1912.
L'industrie sucière de Formose (1) compte aujourd'hui une vingtaine de com-
pagnies, diposant au total d'un capital versé de 40.000.000 de yens environ, et
d'un capital nominal dépassant le double. Il y a 34 usines outillées à la moderne,
pouvant traiter de 25 à 30.000 tonnes de cannes par jour.
(1) Sur cette industrie, dont nous avons suivi le développement, voir notamment Bulletin
Economique de l'Indochine, 1910, p. 547. (N. D. C. S. A. E.)
En 1911, l'exportation officielle de sucre de Formose sur le Japon a été 237.492 tonnes,
contre 180.043 tonnes en 1910, et 125.847 tonnes en igog. Il faut ajouter 7.254 tonnes d'ex-
portation directe sur l'étranger en 1911.
Or on estime que pour 1912. Formose n'atteindra pas les deux tiers de ce qui avait été
prévu (*).
O une erreur s'est certainement glissée pour ce passage dans la copie qui a été laite ici
du rapport de M. Pila. Dans l'impossibilité où nous sommes de faire la correction nécessaire,
l'original n'étant plus entre nos mains, nous devons nous contenter de reproduire les chiffres
que nous avons puisés dans le rapport officiel annuel du Commerce dé Formose (Tai Wan).
D'autre part, mais pour 1910 alors, le 27th Statistical Report of the Departement of
Agriculture and Commerce du Japon, estimait que les raffineries japonaises employaient
cette année-là 17.126 tonnes de sucre de Formose, contre 48.348 tonnes de sucre brut en
provenance d'autres payss.
En 1912, l'importation au Japon de sucre brut de l'étranger a atteint 136.270 tonnes contre
78.871 tonnes en 1911, en provenance à peu près exclusive de Java, avec un léger appoint
( 11.894 tonnes) des Philippines. (N. D. C. S. A. E.)
sucre de Java y a trouvé son compte, comme ont trouvé le leur, dans les condi-
tions que je viens d'exposer, les riz de Cochinchine et de Birmanie.
Que s'est-il donc passé ? Simplement ceci : la défaillance, sinon la faillite du
sucre de Formose.
Sur le sucre de Formose est fondé un des plus grands et des plus chers
espoirs économiques du Japon. Par lui, le Japon pensait être sur le point de
suffire aux besoins de sa consommation, et de retenir ainsi l'orque lui enlevaient
ses approvisionnements à l'étranger, principalement à Java, Par lui, il espérait
développer une des principales branches de son exportation, et acquérir
un des meilleurs instruments dont il peut disposer pour l'exploitation du
grand marché voisin, la Chine. Mieux placée que son industrie cotonnière,
son industrie sucrière lui semblait devoir être un excellent facteur de son
enrichissement. En effet, comme il ne produit pas de coton, le succès de son
exportation en cotonnades a comme contre-partie fâcheuse l'obligation d'au-
gmenter ses achats de matière première à l'étranger. Dans sa colonie de
Formose, n'avait-il pas au contraire la certitude de trouver tout le sucre brut
qui lui était nécessaire ? Son exportation serait ainsi tout bénéfice.
Et voilà qu'au moment où il allait toucher au but, dès la mise en vigueur du
tarif douanier par lequel il voulait hâter l'avènement de cet état de choses, la
production de Formose faisait défaut. Les risques de surproduction que je
signalais dans mon dernier rapport ne semblent pas encore près de se réaliser.
C'est une sous-production, et une sous-production importante, qui a eu lieu en
1912.
L'industrie sucière de Formose (1) compte aujourd'hui une vingtaine de com-
pagnies, diposant au total d'un capital versé de 40.000.000 de yens environ, et
d'un capital nominal dépassant le double. Il y a 34 usines outillées à la moderne,
pouvant traiter de 25 à 30.000 tonnes de cannes par jour.
(1) Sur cette industrie, dont nous avons suivi le développement, voir notamment Bulletin
Economique de l'Indochine, 1910, p. 547. (N. D. C. S. A. E.)
En 1911, l'exportation officielle de sucre de Formose sur le Japon a été 237.492 tonnes,
contre 180.043 tonnes en 1910, et 125.847 tonnes en igog. Il faut ajouter 7.254 tonnes d'ex-
portation directe sur l'étranger en 1911.
Or on estime que pour 1912. Formose n'atteindra pas les deux tiers de ce qui avait été
prévu (*).
O une erreur s'est certainement glissée pour ce passage dans la copie qui a été laite ici
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que nous avons puisés dans le rapport officiel annuel du Commerce dé Formose (Tai Wan).
D'autre part, mais pour 1910 alors, le 27th Statistical Report of the Departement of
Agriculture and Commerce du Japon, estimait que les raffineries japonaises employaient
cette année-là 17.126 tonnes de sucre de Formose, contre 48.348 tonnes de sucre brut en
provenance d'autres payss.
En 1912, l'importation au Japon de sucre brut de l'étranger a atteint 136.270 tonnes contre
78.871 tonnes en 1911, en provenance à peu près exclusive de Java, avec un léger appoint
( 11.894 tonnes) des Philippines. (N. D. C. S. A. E.)
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