Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1913 01 mai 1913
Description : 1913/05/01 (A16,N102)-1913/06/30. 1913/05/01 (A16,N102)-1913/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534771z
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
— 39-1/ —
MOUVEMENT COMMERCIAL DE L'INDOCHINE EN CE QUI CONCERNE LA SOIE ET LES
SOUS PRODUITS PENDANT L'ANNÉE 1910. (Bulletin économique, de l'Indochine
1911).
PAYS D'ORIGINE ET SOIES GRÈGES DÉCHETS BOURRES-DE SOIÈ
D'IMPORTATION --- - ———- ——— - ——— .——~ - ————.
Tonnes Milliers Tonnes Milliers Tonnes Milliers
- de francs de francs de francs
- -.- - - -
Cochinchine sur France. 1 3o8 19 17 16 » » :
Etranger 74 ? )> » » »■
Tonkin sur France. 57 n53 212 742 21 .86
Hohg-kong 24 48oT » ■ » » - ?
TÕnkin" sur France.» » 145 52 » »
Tonkin sur France. » » 145 52 » » *
- --. --
859 i8438 2978 8° -
Les premières sortes néanmoins auraient trouvé à Lyon des débouchés à 22
ou 23 francs le kilogramme, tandis que les dernières ne furent cotées qu'à 4
francs seulement.
Aujourd'hui encore, la nécessité de trouver des débouchés autres que ceux
situés à nos portes, en Asie, ne se fait pas sentir pour les indigènes, dont la
production est bien faible et certainement très inférieure à la demande d-es
clients existants. Nous avons cependant le devoir d'envisager l'avenir en son- ,
geant que le Siam, les Iles Philippines, la Corée font de gros efforts pour
développer leur industrie séricicole.
Malheureusement le manque d'une direction technique suffisamment dotée
de la part de l'administration, l'absence d'usines européennes en Cochinchine
et au Cambodge, laissent les indigènes complètement livrés à eux-mêmes,
c'est-à-dire à la pratique routinière dont il est impossible de prévoir la fin, si
les pouvoirs publics mieux éclairés et mieux outillés n'interviennent pas.
L'ignorance des indigènes en général, celle des filateurs en particulier, leur
manque absolu d'esprit d'initiative, la rareté des capitaux dont .le" taux d'inté-
rêt atteint jusqu'à 100 pour 100, plus souvent ou presque toujours 5o pour
100, sont autant d'obstacles au progrès séricicole.
Le premier pas ne saurait être dû qu'à l'initiative administrative. Les ténla-
tives faites avec le plus grand succès au Tonkin, où le Gouvernement du Protec- 1
torat et l'administration provinciale ont provoqué la formation de sociétés indi-
gènes s'occupant de filature sous la direction technique d'agents fonctionnaires
français auxquels le Gouvernement laisse une très large liberté, compatible avec
leurs fonctions et nécessaire à l'œuvre d'éducation dont ils sont chargés, au
double point de vue commercial et industriel, fournissent, dès à présent, de
précieuses indications pour les circonscriptions de Cochinchine et du Cambodge
où rien ou presque rien de semblable n'existe encore. L'administration pourrait -
mettre à la disposition des filateurs indigènes des bassines modifiées comme ,
MOUVEMENT COMMERCIAL DE L'INDOCHINE EN CE QUI CONCERNE LA SOIE ET LES
SOUS PRODUITS PENDANT L'ANNÉE 1910. (Bulletin économique, de l'Indochine
1911).
PAYS D'ORIGINE ET SOIES GRÈGES DÉCHETS BOURRES-DE SOIÈ
D'IMPORTATION --- - ———- ——— - ——— .——~ - ————.
Tonnes Milliers Tonnes Milliers Tonnes Milliers
- de francs de francs de francs
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Cochinchine sur France. 1 3o8 19 17 16 » » :
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Tonkin sur France. 57 n53 212 742 21 .86
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Tonkin sur France. » » 145 52 » » *
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859 i8438 2978 8° -
Les premières sortes néanmoins auraient trouvé à Lyon des débouchés à 22
ou 23 francs le kilogramme, tandis que les dernières ne furent cotées qu'à 4
francs seulement.
Aujourd'hui encore, la nécessité de trouver des débouchés autres que ceux
situés à nos portes, en Asie, ne se fait pas sentir pour les indigènes, dont la
production est bien faible et certainement très inférieure à la demande d-es
clients existants. Nous avons cependant le devoir d'envisager l'avenir en son- ,
geant que le Siam, les Iles Philippines, la Corée font de gros efforts pour
développer leur industrie séricicole.
Malheureusement le manque d'une direction technique suffisamment dotée
de la part de l'administration, l'absence d'usines européennes en Cochinchine
et au Cambodge, laissent les indigènes complètement livrés à eux-mêmes,
c'est-à-dire à la pratique routinière dont il est impossible de prévoir la fin, si
les pouvoirs publics mieux éclairés et mieux outillés n'interviennent pas.
L'ignorance des indigènes en général, celle des filateurs en particulier, leur
manque absolu d'esprit d'initiative, la rareté des capitaux dont .le" taux d'inté-
rêt atteint jusqu'à 100 pour 100, plus souvent ou presque toujours 5o pour
100, sont autant d'obstacles au progrès séricicole.
Le premier pas ne saurait être dû qu'à l'initiative administrative. Les ténla-
tives faites avec le plus grand succès au Tonkin, où le Gouvernement du Protec- 1
torat et l'administration provinciale ont provoqué la formation de sociétés indi-
gènes s'occupant de filature sous la direction technique d'agents fonctionnaires
français auxquels le Gouvernement laisse une très large liberté, compatible avec
leurs fonctions et nécessaire à l'œuvre d'éducation dont ils sont chargés, au
double point de vue commercial et industriel, fournissent, dès à présent, de
précieuses indications pour les circonscriptions de Cochinchine et du Cambodge
où rien ou presque rien de semblable n'existe encore. L'administration pourrait -
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