Les larves hivernantes, dans un climat très humide, paraissent plus aptes à être atteintes par la maladie. Durant l'année 1912, on récolta un certain nombre de larves d'ruen -O-Meiga aux différentes époques de croissance du riz pour connaître le poucentage des larves malades. Le tableau suivant en montre les résultats :
TABLEAU XXXIV. — Pourcentage des larves d'Itten-O-Meiga malades, Formose, 1912.
NOMBRE POURCEN- DATES DE RÉCOLTE LOCALITÉS DIFFÉRENTS AGES DU RIZ DE LARVES TAGE DES DATES DE RÉCOLTE LOCALITÉS DIFFÉRENTS AGES DU RIZ DE LARVES LARVES RÉCOLTÉES MALADES
o ier Mai. , Taihoku. Avant poussée de h ire récolte. 50 39*78 8Juin - Moisson de la ire récolte. 35 14.52 15 Octobre - Moisson de la 2e récolte. 100 95.82 il 4 Juillet Taichiu. Moisson de la trfe récolte. 100 8.77 à Juin Hozan. Avant moisson de la Ire récolte. 100 40.où 2» Septembre - Pousse de la 2e récolte. 150 82.45 Mai Ako. Avant moisson de ire récolte. 200 69*29 31 Octobre. - Moisson de la 2e récolte. 200 91.16
Les grandes différences qui existent entre les divers lots sont dues en grande Partie à la hauteur de l'eau d'irrigation. A dire vrai, cependant, les pour- centages élevés ont lieu pendant la deuxième récolte et le tableau montre virement que, sous réserve de certaines conditions atteintes, il y a une grande proportion de larves qui succombent à cette maladie.
Au laboratoire, on a ensemencé plusieurs cultures avec une larve sèche et morte de cette maladie. Dans chacune d'entre elles on trouva quatre espèces de Bactéries qui sont presque toutes des Coccus. Dix larves bien portantes d Itten-O-Meiga, prises au 4e âge, furent infestées à l'aide de cette culture en leur Pressant les parties buccales contre la gélatine. Au bout de cinq jours, qua- i tre d entre elles moururent avec les symptômes de la maladie microbienne ; les antres ne furent point affectées.
En résumé, les ennemis naturels des larves d'Itten-O-Meiga sont pratiquement Lrès abondants dans les rizières de Formose, mais il semble pourtant que la ma- lade soit plus effeclive pour leur destruction ; ensuite viennent les parasites et enhn les déprédateurs. Dans d'autres pays, il n'a été noté par personne quel était l'ennemi des larves qui était le plus redoutable.
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