;'1 te 1ljtilisation du sorgho dans l'alimentation humaine (1). — La documentation rela-
tive à l'emploi dans l'alimentation humaine des sorghos à grain est peu riche. En vue de
l'étude de cette question, les auteurs ont entrepris des expériences de mouture et d'alimen- tation humaine, ainsi que des expériences de comparaison de digestibilité du pain de sorgho avec le pain de maïs et de froment.
Plusieurs variétés de sorgho servirent à préparer dans certaines conditions du pain dur, du pain tendre ou de la bouillie.
Les matières azotées ou protéine on été digérées dans les proportions suivantes, selon les variétés :
Pour le pain dur, dans une proportion de 58°/o environ.
— tendre, — 20 à 5io/o environ.
Pour la bouillie, — 4 à48°/o environ.
Les matières grasses des graines de sorgho étant en quantité très petite et relativement négligeable, leur digestibilité ne fut pas appréciée.
Les hydrates de carbone (amidon) furent presque complètement utilisés (dans une pro- portion variant de 96 à 99 suivant le mode de préparation et les variétés).
Dans des conditions identiques la digestibilité moyenne de la protéine pour le pain de maïs fut de 96% et pour le pain de froment de 77 0 o ; celle des hydrates de carbone respective- ment de 960/0 et 95
La protéine des sorghos à grain a donc été reconnue moins digestible que celle conte- nue dans le maïs et le froment.
En résumé, les grains de sorgho possèdent une valeur réelle pour l'alimentation humaine.
Il faut toutefois employer des méthodes spéciales de cuisson pour les transformer en aliments vraiment appétissants et nourrissants. Il importe surtout que la farine, constituée de parties particulièrement dures et cornées, absorbe une quantité d'eau suffisante pour bien se ramol- lir. La protéine des sorghos n'est pas assimilée aussi facilement que celle du blé ou du maïs.
Les sorghos fournissent, en outre, une bonne quantité d'hydrates de carbone, sous une for- me complètement assimilable (2).
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Le marché des soies à Canton en 1917-1918 (3). — A fin avril, date de la clôture de la saison, les existences en vieilles soies étaient complètement épuisées les contrats en , soies nouvelles donnaient les meilleures espérances étant de 7 à 8.000 balles, chiffre impres- sionnant et au-dessus de la normale.
(1) Notes extraites d'un article sur la culture du sorgho dans la région semi-aride de l'ouest des Etats-Unis, de Langworthy C. F. et Holmes A. D. analysé dans le Bulletin de l'Institut International d'agriculture de Rome, juillet 1917.
(2) On sait que les indigènes du nord de l'Afrique utilisent certaines variétés de sorgho (sorghos blanc, noir) pour leur alimentation. Les constatations d'ordre scientifique ci-dessus se trouvent d'une façon générale corroborées par l'appréciation tout empirique des indigènes, en ce qui concerne les qualités nutritives du sorgho, comparées à celles du froment et du maïs. (N. D. L. R.)
.-..-. ,. -. -. ---¡ (3) Bulletin de la Chambre de Commerce Française de Canton, np 4, janvier 1918.
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