Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1918 01 septembre 1918
Description : 1918/09/01 (A21,N132)-1918/10/31. 1918/09/01 (A21,N132)-1918/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347568
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
- 902 —
b) Méthode de Shabaa. — Dans cette méthode les jeunes plants de la pre-
mière culture sont traités de la même façon que ceux de la double culture.
Quand ils ont atteint environ 0 m. 175, habituellement au bout d'un mois après
repiquage, les jeunes « ma » de Shabaa (qui est une variété de deuxième saison)
sont repiqués entre les premiers plants, à raison de trois au quatre pour cinq
des premiers. Les graines de Shabaa sont également placées en pépinière à la
fin de février ou au commencement de mars. Après repiquage, les deux variétés
poussent ensemble dans le même champ En juin les premiers riz sont récoltés
alors qu'ils ont environ 0 m. 20 de haut, les Shabaa ayant à peu près cette hau-
teur. La seconde récolte, nommée Shabaa, a lieu usuellement en novembre ;
pendant ce temps les chaumes de la première récolte restent ordinairement
dans le même état, très rarement ils sont enterrés dans le 501 ou l'eau.
Dans la préfecture de Rato, Giran-cho et dans quelques localités (te Taihoku-
cho, Toyen cho et Shinchiku-cho, les riz sont cultivés ainsi. Dans ces endroits,
les épis blancs sont habituellement beaucoup plus nombreux que là où l'on
n'emploie pas la méthode de Shabaa. Ceci est dû probablement uniquement au
mode de culture. Dans les rizières où il est pratiqué, les riz croissent toute l'an-
née et, par suite, l'Itten-O-Meiga est capable de se développer beaucoup, ayant
une nourriture abondante et vivant en sécurité. Toutefois, les larves ou les
pupes qui. ont la malchance de se trouver dans les tiges coupées sont tuées, par
suite du dessèchement des récoltes.
En résumé cette méthode est certainement très favorable au développement
de l'Itten-O-Meiga.
c) Méthode mixte. — Dans cette méthode, on met ensemble en pépinière des
graines de riz hâtifs et tardifs au commencement du printemps et les « ma »
sont repiqués. Ce procédé est identique à celui utilisé pour la première récolte.
La proportion du mélange des graines varie; pourtant on a coutume de mettre
plus de graines hâtives que des graines tardives, par exemple, à Giran, la pro-
portion est de 1 à 10. En juin et juillet, ou fait la première moisson, et on mois-
sonne à om. 175 ou 0 m. 20 de haut. A cette époque, les autres tiges ont poussé
lentement et ont à peu près 0 m. 175 de haut. Ensuite les riz tardifs se dévelop-
pent et arrivent à maturité; la moisson a lieu en novembre, les chaumes de la
première étant demeurés en l'état, à de rares exceptions près.,
Dans plusieurs localités de Giran-Cho et de la préfecture de Tamsui, Taihoku-
Cho, on emploie cette méthode sur de petites superficies.
Il est évident qu'elle est aussi favorable au développement de l'Itten-0 Meiga
que la méthode de Shabaa.
d) Méthode d'été. — Utilisée au Japon, mais très rarement à Formose;
cependant, on l'a quelquefois observée dans les rizières montagneuses de la pré-
fecture de Kiirun. Dans cette méthode, les graines sont semées en pépinière en
mars et avril et les « ma » repiqués en mai ou juin. La récolte se fait ordinai-
rement en octobre. A Fôrmose, les riz, cultivés d'après cette méthode, poussent
b) Méthode de Shabaa. — Dans cette méthode les jeunes plants de la pre-
mière culture sont traités de la même façon que ceux de la double culture.
Quand ils ont atteint environ 0 m. 175, habituellement au bout d'un mois après
repiquage, les jeunes « ma » de Shabaa (qui est une variété de deuxième saison)
sont repiqués entre les premiers plants, à raison de trois au quatre pour cinq
des premiers. Les graines de Shabaa sont également placées en pépinière à la
fin de février ou au commencement de mars. Après repiquage, les deux variétés
poussent ensemble dans le même champ En juin les premiers riz sont récoltés
alors qu'ils ont environ 0 m. 20 de haut, les Shabaa ayant à peu près cette hau-
teur. La seconde récolte, nommée Shabaa, a lieu usuellement en novembre ;
pendant ce temps les chaumes de la première récolte restent ordinairement
dans le même état, très rarement ils sont enterrés dans le 501 ou l'eau.
Dans la préfecture de Rato, Giran-cho et dans quelques localités (te Taihoku-
cho, Toyen cho et Shinchiku-cho, les riz sont cultivés ainsi. Dans ces endroits,
les épis blancs sont habituellement beaucoup plus nombreux que là où l'on
n'emploie pas la méthode de Shabaa. Ceci est dû probablement uniquement au
mode de culture. Dans les rizières où il est pratiqué, les riz croissent toute l'an-
née et, par suite, l'Itten-O-Meiga est capable de se développer beaucoup, ayant
une nourriture abondante et vivant en sécurité. Toutefois, les larves ou les
pupes qui. ont la malchance de se trouver dans les tiges coupées sont tuées, par
suite du dessèchement des récoltes.
En résumé cette méthode est certainement très favorable au développement
de l'Itten-O-Meiga.
c) Méthode mixte. — Dans cette méthode, on met ensemble en pépinière des
graines de riz hâtifs et tardifs au commencement du printemps et les « ma »
sont repiqués. Ce procédé est identique à celui utilisé pour la première récolte.
La proportion du mélange des graines varie; pourtant on a coutume de mettre
plus de graines hâtives que des graines tardives, par exemple, à Giran, la pro-
portion est de 1 à 10. En juin et juillet, ou fait la première moisson, et on mois-
sonne à om. 175 ou 0 m. 20 de haut. A cette époque, les autres tiges ont poussé
lentement et ont à peu près 0 m. 175 de haut. Ensuite les riz tardifs se dévelop-
pent et arrivent à maturité; la moisson a lieu en novembre, les chaumes de la
première étant demeurés en l'état, à de rares exceptions près.,
Dans plusieurs localités de Giran-Cho et de la préfecture de Tamsui, Taihoku-
Cho, on emploie cette méthode sur de petites superficies.
Il est évident qu'elle est aussi favorable au développement de l'Itten-0 Meiga
que la méthode de Shabaa.
d) Méthode d'été. — Utilisée au Japon, mais très rarement à Formose;
cependant, on l'a quelquefois observée dans les rizières montagneuses de la pré-
fecture de Kiirun. Dans cette méthode, les graines sont semées en pépinière en
mars et avril et les « ma » repiqués en mai ou juin. La récolte se fait ordinai-
rement en octobre. A Fôrmose, les riz, cultivés d'après cette méthode, poussent
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