Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1918 01 septembre 1918
Description : 1918/09/01 (A21,N132)-1918/10/31. 1918/09/01 (A21,N132)-1918/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347568
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
- 880 -
F. Kawaii Hayata.
ANNAMITE de la frontière de Chine : Pemou, Peh muh.
ANNAMITE du Langbian : Tô hap hurong.
Arbre pouvant atteindre 15 à 35 mètres de haut, à tronc droit de om. 40
à 0 m. 80 de diamètre et de 6 à 30 mètres de long, à bois blanc-jaunâtre, ferme,
mais facile à travailler, à forte odeur de térébenthine quand il vient d'être débité,
restant ensuite légèrement odorant.
Bois peu dense, mais à grain fin, d'une grande beauté, propre à tous les usages
qui demandent du bois de choix, réputé imputrescible et très recherché par les
Chinois pour la fabrication des cercueils. Il en passe encore du Tonkin en Chine,
d'assez grandes quantités par la frontière nord.
Les échantillons que nous avons rapportés en France en 1914 ont été estimés
par les experts comme représentant le plus beau bois d'Indochine et propres
aux usages les plus variés : ébénisterie, charpente, menuiserie de luxe.
Malheureusement, cette essence ne croît plus que sur les hautes montagnes du
Tonkin, dans des endroits difficilement accessibles et devenue fort rare, elle est.
en voie de disparition. Il est urgent de prendre des mesures pour en empêcher
la disparition complète et le Service forestier du Tonkin devra s'attacher à la
multiplier dans les conditions qui lui conviennent. A Chapa, où nous avons vu
le Pémou, il n'en existe plus que des exemplaires jeunes, et très rares sont ceux
qui produisent des graines. Par contre, on rencontre, en grande quantité, des
troncs morts restés en terre, souvent carbonisés à la base et se dressant encore
jusqu'à 3 à 6 mètres de haut. Leur mort remonte certainement à de nombreuses
années, mais ils restent ainsi sur place, inattaqués par les insectes et imputres-
cibles. Actuellement une grande société se propose d'exploiter ces souches pour
les distiller et en retirer une huile essentielle.
En 1917, M. MILLET a découvert le Pémou sur le plateau du Langbian. mais
là aussi il est rare. Les graines ailées, très fines, rappelant celles du Thuya, sont
produites en assez grande quantité par les arbres fertiles, de sorte qu'il serait
relativement facile de faire du réensemencement dans des conditions préalable-
ment déterminées.
DACRYDIUM Soland.
D. elatum Wall.
COLONS : Santal du Tonkin, Santal blanc.
NOMS ANNAMITES : Hoang dam, Hoa da, Hoang dàn (région de bac-lê).
Grand arbre de 15 à 25 mètres de haut à tronc droit de 0 m. 30 à 0 m. 80
de diamètre et de 8 à 15 mètres de longueur, à branches en parasol, très remar-
quable par son polymorphisme : certains sujets (fertiles) ont, comme feuilles, de
petites écailles apprimées les faisant ressembler à un cyprès; d'autres (stériles)
F. Kawaii Hayata.
ANNAMITE de la frontière de Chine : Pemou, Peh muh.
ANNAMITE du Langbian : Tô hap hurong.
Arbre pouvant atteindre 15 à 35 mètres de haut, à tronc droit de om. 40
à 0 m. 80 de diamètre et de 6 à 30 mètres de long, à bois blanc-jaunâtre, ferme,
mais facile à travailler, à forte odeur de térébenthine quand il vient d'être débité,
restant ensuite légèrement odorant.
Bois peu dense, mais à grain fin, d'une grande beauté, propre à tous les usages
qui demandent du bois de choix, réputé imputrescible et très recherché par les
Chinois pour la fabrication des cercueils. Il en passe encore du Tonkin en Chine,
d'assez grandes quantités par la frontière nord.
Les échantillons que nous avons rapportés en France en 1914 ont été estimés
par les experts comme représentant le plus beau bois d'Indochine et propres
aux usages les plus variés : ébénisterie, charpente, menuiserie de luxe.
Malheureusement, cette essence ne croît plus que sur les hautes montagnes du
Tonkin, dans des endroits difficilement accessibles et devenue fort rare, elle est.
en voie de disparition. Il est urgent de prendre des mesures pour en empêcher
la disparition complète et le Service forestier du Tonkin devra s'attacher à la
multiplier dans les conditions qui lui conviennent. A Chapa, où nous avons vu
le Pémou, il n'en existe plus que des exemplaires jeunes, et très rares sont ceux
qui produisent des graines. Par contre, on rencontre, en grande quantité, des
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jusqu'à 3 à 6 mètres de haut. Leur mort remonte certainement à de nombreuses
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cibles. Actuellement une grande société se propose d'exploiter ces souches pour
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En 1917, M. MILLET a découvert le Pémou sur le plateau du Langbian. mais
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de diamètre et de 8 à 15 mètres de longueur, à branches en parasol, très remar-
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