Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1918 01 septembre 1918
Description : 1918/09/01 (A21,N132)-1918/10/31. 1918/09/01 (A21,N132)-1918/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347568
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
— 831 —
difficile. Dans les provinces de Phu-tho, Tuyên-quang, THaï-nguyên, Bac-
- giang, on ne rencontre plus que de rares exemplaires adultes. Il faut peut-être
en excepter le nord-est de la province de Bac-giang (Phu-lang-thuong), où il
en existe des forêts encore exploitées et où on en a fait de petites réserves. Mais
la plus grande partie du lim utilisé au Tonkin provient du Nord-Annam, no-
tamment du Thanh-hoa et du Nghê-an (Vinh). C'est une essence qu'il importe
de protéger et de répandre le plus possible au Tonkin.
Erythrophlæum sp.
NOM INDIGÈNE : Lim vang.
Nous avons reçu à diverses reprises, sous le nom de lim-vang, du Nord-Annam
et nous avons vu aussi sous le même nom, dans l'herbier forestier du Tonkin,
provenant de Sông-Hoa et de Luc-liêu, un Erythrophlæum qui ressemble
beaucoup, par ses feuilles, à E. Fordii et que nous lui aurions rapporté si nos
correspondants ne nous avaient affirmé qu'il donne un bois de qualité inférieure.
A l'abatage, sa tranche est d'un blanc-jaunâtre ; mais, avec le temps, elle bru-
nit, ce qui rend la distinction avec le vrai lim difficile. S'agit-il vraiment d'une
espèce différente, ou n'y aurait-il pas lieu de supposer que ce lim-vang d'Ery-
throphlæum, car il existe de nombreux autres lim-vang, fournis par d'autres
genres de légumineuses) est tout simplement du lim-xanh non encore complè-
tement. développé ? C'est une question qu'il sera important d'élucider le plus
tôt possible, car c'est évidemment seulement l'espèce à bois de valeur qu'il faut
multiplier de préférence. « Ce lim-vang est un bois inférieur au lim-xanh avec
lequel on le confond souvent. Il résiste assez bien aux termites ainsi qu'à l'action
destructive des agents atmosphériques » (1).
CASSIA L.
Ce genre, qui n'est représenté au Tonkin que par une seule espèce arbores
cente, renferme aussi quelques espèces à bois précieux vivant dans le sud de
l'Indochine, par exemple le Mirong de la province de Phan-tiet (Annam), qu'il
ne faut pas confondre avec le Mun de la même région ou Ebène. Ce Mu ong
est le Cassia siamea Lamk. qui fournit un bois brun-noirâtre avec des zébrures
d'un très agréable effet, lorsque le bois est poli. Quelques exploitants le dési-
gnent sous le nom de Bois perdrix.
Outre l'espèce mentionnée ci-après, on signale, au Tonkin, le Mwang canh
gian et le Mirong chim ; tous les deux ont un bois rouge très dur que nous
ne connaissons pas, mais nous ne pensons pas que les espèces qui fournissent
ces bois se rapportent au genre Cassia.
(1) Extrait du rapport cité plus haut.
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difficile. Dans les provinces de Phu-tho, Tuyên-quang, THaï-nguyên, Bac-
- giang, on ne rencontre plus que de rares exemplaires adultes. Il faut peut-être
en excepter le nord-est de la province de Bac-giang (Phu-lang-thuong), où il
en existe des forêts encore exploitées et où on en a fait de petites réserves. Mais
la plus grande partie du lim utilisé au Tonkin provient du Nord-Annam, no-
tamment du Thanh-hoa et du Nghê-an (Vinh). C'est une essence qu'il importe
de protéger et de répandre le plus possible au Tonkin.
Erythrophlæum sp.
NOM INDIGÈNE : Lim vang.
Nous avons reçu à diverses reprises, sous le nom de lim-vang, du Nord-Annam
et nous avons vu aussi sous le même nom, dans l'herbier forestier du Tonkin,
provenant de Sông-Hoa et de Luc-liêu, un Erythrophlæum qui ressemble
beaucoup, par ses feuilles, à E. Fordii et que nous lui aurions rapporté si nos
correspondants ne nous avaient affirmé qu'il donne un bois de qualité inférieure.
A l'abatage, sa tranche est d'un blanc-jaunâtre ; mais, avec le temps, elle bru-
nit, ce qui rend la distinction avec le vrai lim difficile. S'agit-il vraiment d'une
espèce différente, ou n'y aurait-il pas lieu de supposer que ce lim-vang d'Ery-
throphlæum, car il existe de nombreux autres lim-vang, fournis par d'autres
genres de légumineuses) est tout simplement du lim-xanh non encore complè-
tement. développé ? C'est une question qu'il sera important d'élucider le plus
tôt possible, car c'est évidemment seulement l'espèce à bois de valeur qu'il faut
multiplier de préférence. « Ce lim-vang est un bois inférieur au lim-xanh avec
lequel on le confond souvent. Il résiste assez bien aux termites ainsi qu'à l'action
destructive des agents atmosphériques » (1).
CASSIA L.
Ce genre, qui n'est représenté au Tonkin que par une seule espèce arbores
cente, renferme aussi quelques espèces à bois précieux vivant dans le sud de
l'Indochine, par exemple le Mirong de la province de Phan-tiet (Annam), qu'il
ne faut pas confondre avec le Mun de la même région ou Ebène. Ce Mu ong
est le Cassia siamea Lamk. qui fournit un bois brun-noirâtre avec des zébrures
d'un très agréable effet, lorsque le bois est poli. Quelques exploitants le dési-
gnent sous le nom de Bois perdrix.
Outre l'espèce mentionnée ci-après, on signale, au Tonkin, le Mwang canh
gian et le Mirong chim ; tous les deux ont un bois rouge très dur que nous
ne connaissons pas, mais nous ne pensons pas que les espèces qui fournissent
ces bois se rapportent au genre Cassia.
(1) Extrait du rapport cité plus haut.
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