Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1918 01 juillet 1918
Description : 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31. 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534755v
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
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une humidité extrême. Quant à l'opinion que les dégâts causés sont l'œuvre
des dieux, elle vient probablement de la sévérité des attaques passées, les-
quelles ont été si cruelles qu'elles ne pouvaient paraître qu'une malédiction
jetée sur le pays.
RECHERCHES DANS LES TEMPS MODERNES
Après avoir recherché sérieusement quels étaient les dommages causés au
riz actuellement, j'ai conclu que le Schoenobius incertellus est moins nuisi-
ble au total qu'on le suppose habituellement, quoique les dégâts causés par
l'Itten-O-Meiga soient réellement considérables dans certains districts, mais
d'autres en sont, pour ainsi dire, exempts. Dans certains endroits, le nombre
des tiges attaquées dépasse 40 0/0, comme dans la préfecture de Hokuto en
1911 ; mais, dans d'autres, il atteint 0.04 o/o, comme dans la préfecture de
Seikoo (Daito-cho) durant les trois années 1910 à 1912. Le pourcentage annuel
actuel dans toute l'île, pour les tiges attaquées (c'est-à-dire des « épis blancs »)
est probablement de 2, 72 0/0, ce qui est la moyenne résultant de mes investi-
gations durant les trois années 1910 à 1912.
Durant cette période, en effet, j'ai relevé le pourcentage annuel des « épis
blancs » dans les rizières de chaque préfecture. Dans chaque district, trois.
champs, situés dans des localités différentes, furent choisis (un sévèrement
attaqué, un modérément et un faiblement). Dans chacun d'eux, la première et
la seconde récoltes furent examinées ; le nombre total des épis et le nombre
des « épis blancs » furent comptés séparément dans un espace mesurant 3 m.66
sur 1 m. 83 et cela pour chacune des localités choisies. Ce pourcentage, ce-
pendant, n'est pas le fait de l'Itten-O-Meiga seulement, mais aussi celui de deux
autres espèces d'insectes qui produisent également des « épis blancs » Le
dommage actuel tait au riz par la larve spéciale de l'une ou de l'autre de ces
trois especes, qui donnent naissance aux « épis blancs », semble identique et la
proportion de chacune d'elles qui reste dans le chaume est également identique
pour chacune des deux récoltes.
Le pourcentage des « épis blancs » occasionnés par l'Itten-O-Meiga a été
calculé, dans le tableau qui suit, en utilisant la formule suivante :
a - nombre de larves et de nymphes d'Itten-O-Meiga demeurant dans le
chaume de la seconde récolte.
b = nombre de larves et de nymphes des deux autres espèces.
une humidité extrême. Quant à l'opinion que les dégâts causés sont l'œuvre
des dieux, elle vient probablement de la sévérité des attaques passées, les-
quelles ont été si cruelles qu'elles ne pouvaient paraître qu'une malédiction
jetée sur le pays.
RECHERCHES DANS LES TEMPS MODERNES
Après avoir recherché sérieusement quels étaient les dommages causés au
riz actuellement, j'ai conclu que le Schoenobius incertellus est moins nuisi-
ble au total qu'on le suppose habituellement, quoique les dégâts causés par
l'Itten-O-Meiga soient réellement considérables dans certains districts, mais
d'autres en sont, pour ainsi dire, exempts. Dans certains endroits, le nombre
des tiges attaquées dépasse 40 0/0, comme dans la préfecture de Hokuto en
1911 ; mais, dans d'autres, il atteint 0.04 o/o, comme dans la préfecture de
Seikoo (Daito-cho) durant les trois années 1910 à 1912. Le pourcentage annuel
actuel dans toute l'île, pour les tiges attaquées (c'est-à-dire des « épis blancs »)
est probablement de 2, 72 0/0, ce qui est la moyenne résultant de mes investi-
gations durant les trois années 1910 à 1912.
Durant cette période, en effet, j'ai relevé le pourcentage annuel des « épis
blancs » dans les rizières de chaque préfecture. Dans chaque district, trois.
champs, situés dans des localités différentes, furent choisis (un sévèrement
attaqué, un modérément et un faiblement). Dans chacun d'eux, la première et
la seconde récoltes furent examinées ; le nombre total des épis et le nombre
des « épis blancs » furent comptés séparément dans un espace mesurant 3 m.66
sur 1 m. 83 et cela pour chacune des localités choisies. Ce pourcentage, ce-
pendant, n'est pas le fait de l'Itten-O-Meiga seulement, mais aussi celui de deux
autres espèces d'insectes qui produisent également des « épis blancs » Le
dommage actuel tait au riz par la larve spéciale de l'une ou de l'autre de ces
trois especes, qui donnent naissance aux « épis blancs », semble identique et la
proportion de chacune d'elles qui reste dans le chaume est également identique
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Le pourcentage des « épis blancs » occasionnés par l'Itten-O-Meiga a été
calculé, dans le tableau qui suit, en utilisant la formule suivante :
a - nombre de larves et de nymphes d'Itten-O-Meiga demeurant dans le
chaume de la seconde récolte.
b = nombre de larves et de nymphes des deux autres espèces.
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