Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1918 01 juillet 1918
Description : 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31. 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534755v
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
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suppliés pour qu'ils éloignent le fléau. Des fermiers prétendent souvent que la
visite d'un grand seigneur au moment de la floraison, dans une région rizicole, est
l'occasion d'une attaque « d'épis blancs, » car le dieu de la richesse de la vertu
et de-la justice, qui est aussi le surveillant des récoltes, ne peut pas donner son
attention aux champs, puisqu'une partie de son temps est occupée à escorter le
grand seigneur à travers la région !
En résumé, la date de la première apparition des « épis blancs » dans la pro-
vince de Nanto-Cho n'est pas connue avec certitude. Elle coïncide probablement
avec l'introduction de la culture du riz dans certaines localités, peut-être depuis
100 ans, dans d'autres récemment ou seulement dans les 15 dernières années.
Les dégâts n'ont sans doute pas alors été très considérables.
Les causes sont attribuées à la température ou à l'influence des dieux, demi-
dieux et mauvais génies.
Province de Tainan-cho.
Préfecture de Akoten.
Les « épis blancs » ont été trouvés depuis de nombreuses années et le dom-
mage annuel est évalué à environ 10 o/o.
La cause en est dans ce fait que les vents du nord ou du sud soufflent sur les
riz quand ils portent leurs graines.
Préfecture de Kenteibio.
On connaît les « épis blancs, » depuis plus de 300 ans et les dommages
annuels sont évalués de 10% 0 à 20 de la récolte.
La légende donne l'explication suivante : les vents du nord, de l'est ou du
sud, qui soufflent continuellement, durant la période de croissance principale-
ment, sont responsables des dégâts. Un temps incertain, durant cette période, ou
un temps variable (par exemple brumeux le matin et beau l'après-midi) ont éga-
lement une influence défavorable. La croyance générale est aussi que l'irrigation
avec une eau trop chaude ou trop froide amène le même résultat.
Préfecture d' Hozan.
Les « épis blancs » sont apparus en même temps que la culture du riz ; mais,
dans certains districts, on ne les a observés que depuis ces 4o dernières années,
où le pourcentage de perte a varié entre 20 et 5o
Là, il est admis que ces « épis blancs » apparaissent sur la première récolte
lorsque le vent du nord souffle et cause un abaissement subit de la température,
et sur la deuxième récolte lorsque le vent vient du sud et que la température
s'élève brusquement; une pluie excessive durant la période de croissance, l'ab-
sence de soleil et de rosée à cette époque, produiraient les mêmes effets.
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suppliés pour qu'ils éloignent le fléau. Des fermiers prétendent souvent que la
visite d'un grand seigneur au moment de la floraison, dans une région rizicole, est
l'occasion d'une attaque « d'épis blancs, » car le dieu de la richesse de la vertu
et de-la justice, qui est aussi le surveillant des récoltes, ne peut pas donner son
attention aux champs, puisqu'une partie de son temps est occupée à escorter le
grand seigneur à travers la région !
En résumé, la date de la première apparition des « épis blancs » dans la pro-
vince de Nanto-Cho n'est pas connue avec certitude. Elle coïncide probablement
avec l'introduction de la culture du riz dans certaines localités, peut-être depuis
100 ans, dans d'autres récemment ou seulement dans les 15 dernières années.
Les dégâts n'ont sans doute pas alors été très considérables.
Les causes sont attribuées à la température ou à l'influence des dieux, demi-
dieux et mauvais génies.
Province de Tainan-cho.
Préfecture de Akoten.
Les « épis blancs » ont été trouvés depuis de nombreuses années et le dom-
mage annuel est évalué à environ 10 o/o.
La cause en est dans ce fait que les vents du nord ou du sud soufflent sur les
riz quand ils portent leurs graines.
Préfecture de Kenteibio.
On connaît les « épis blancs, » depuis plus de 300 ans et les dommages
annuels sont évalués de 10% 0 à 20 de la récolte.
La légende donne l'explication suivante : les vents du nord, de l'est ou du
sud, qui soufflent continuellement, durant la période de croissance principale-
ment, sont responsables des dégâts. Un temps incertain, durant cette période, ou
un temps variable (par exemple brumeux le matin et beau l'après-midi) ont éga-
lement une influence défavorable. La croyance générale est aussi que l'irrigation
avec une eau trop chaude ou trop froide amène le même résultat.
Préfecture d' Hozan.
Les « épis blancs » sont apparus en même temps que la culture du riz ; mais,
dans certains districts, on ne les a observés que depuis ces 4o dernières années,
où le pourcentage de perte a varié entre 20 et 5o
Là, il est admis que ces « épis blancs » apparaissent sur la première récolte
lorsque le vent du nord souffle et cause un abaissement subit de la température,
et sur la deuxième récolte lorsque le vent vient du sud et que la température
s'élève brusquement; une pluie excessive durant la période de croissance, l'ab-
sence de soleil et de rosée à cette époque, produiraient les mêmes effets.
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