Le riz étant la plante qui forme la base de la culture annamite, il nous a paru intéressant de traduire de l'anglais une étude considérable ayant trait à un de ses ennemis les plus redoutables, qui vient d'être éditée par le Gouvernement de For- mose et qui est due à l'érudit entomologiste japonais, M. Tokuichi-Shiraki.
Nous espérons qu'on trouvera dans ce travail des méthodes propres à combattre d'autres insectes qui sont un véritable fléau pour l'Indochine.
Nous remercions ici M. Tokuichi-Shiraki d'avoir bien voulu nous autoriser à publier ses observations.
J. LA.N.
PRÉFACE Depuis les temps anciens, le riz est, au Japon, aussi indispensable pour la nourriture, que le blé pour les peuples d'Europe. La culture du paddy a aug- menté d'année en année et, actuellement, elle est pratiquée, au Japon, plus habilement et plus scientifiquement que partout ailleurs. La plus grande atten- tion est apportée par les cultivateurs au plus léger dommage qui peut sévir sur la récolte et, depuis de nombreuses années, les maladies du riz ont été étudiées et plus spécialement le tort causé par les insectes. Jusqu'à présent, à cent re- prises, des dégâts ont été notés par nos savants et, si plusieurs autres insectes sont de véritables fléaux pour le paddy, il n'en est pas un qui soit aussi redou- table que le Itten-O-Meiga (Schœnobius incertellus WLK). Si, en général, les dégâts causés par la Pyrale du riz sont plus considérables que ceux des autres déprédateurs de cette plante; les Hispa, les Lema, les tordeuses de feuilles ou de jeunes tiges, les ravages de la première ont été quelquefois dépassés par ceux des autres espèces.
Au Japon, en dehors de Formose, de nombreuses observations ont été faites sur cet insecte, notamment par la Direction de l'Agriculture et du Commerce et aussi par les stations expérimentales agricoles de plusieurs préfectures. Il en est résulté, plusieurs méthodes de contrôle ayant été instituées, qu'on put mettre en pratique les résultats acquis ; cependant les dégâts n'ont pas sensiblement diminué. L'Itten-O-Meiga reste le plus sérieux ennemi du riz et des observa- tions nouvelles ont été faites par plusieurs entomologistes.
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