Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1918 01 juillet 1918
Description : 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31. 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534755v
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
— 7^3 —
5cm au-dessous du niveau du terrain pour que ce collet et la partie inférieure des ramifica-
tions de la tige soient complètement recouverts de terre, afin d'éviter un dessèchement
excessif. Les 2 ou 3 premières années, le foin obtenu a des tigps un peu plus dures, mais
ceiles-ci deviennent ensuite très nombreuses, minces et tendres, et donnent plus de feuilles
que les plantes semées à demeure. Ne pas faucher la première année, afin de permettre
aux racines de prendre de la force. Les premières façons culturales ne doivent pas être
trop énergiques, pour éviter de blesser les plantes avant qu'elles aient bien pris possession
du terrain. L'auteur ne conseille pas le repiquage de la luzerne comme pratique générale à
adopter; il conseille, au contraire, à chaque agriculteur de l'expérimenter sur une petite
surface pour vérifier, s'il convient, dans les conditions de son exploitation agricole et pour se
rendre compte des avantages qu'il présente. D'après lui, ces avantages seraient les suivants :
io — Avec une grande économie de semence, on a une luzerne sans défaut qui s'empare
immédiatement du terrain sans avoir à subir la première année la coucurrence des mauvaises
herbes ;
20 — repiquée à l'automne, la luzerne occupe le terrain une saison de moins, ce qui per-
met d'obtenir, dans l'assolement, une autre récolte en plus ;
3° — Avec le repiquage, on pratique en même temps l'inoculation du terrain avec les
bacilles des nodosités des racines ;
4° — Les plantes étant isolées, peuvent recevoir des façons culturales — qui les maintient
exemptes de mauvaises herbes et permettant de produire des graines d'une pureté absolue ;
5° — Les racines et les parties vertes atteignent un développement considérable, ce qui
permet d'obtenir une semence plus abondante, plus grosse, plus lourde et de valeur com-
merciale plus grande (1). -
*
* *
Standardization des grains. — La section des céréales et plantes à fécule de l'Ins-
titut colonial de Marseille vient de publier son premier bulletin qui est destiné à devenir un
organe consacré non-seulement aux travaux de la section, mais encore à l'étude des questions
relatives à l'exploitation et au commerce des céréales et plantes à fécule considérées plus
particulièrement au point de vue colonial.
La section a décidé d'étudier d'une manière toute particulière les méthodes employées à
l'étranger pour la standardization des grains, méthodes qu'il y aurait le plus grand intérêt à
voir appliquer à nos produits coloniaux.
Ce premier bulletin contient la traduction des dispositions officielles que le Département
d'agriculture des Etats-Unis a bien voulu adresser à l'Institut colonial sur l'application de la
standardization des blés et maïs.
Cette organisation se substitue aux mesures prises précédemment. par chacun des Etats
des Etats-Unis qui adoptent ainsi une législation fédérale pour réglementer les transactions
commerciales concernant les grains et les céréales.
Une simplification de ces standards est du reste à l'étude et l'Institut colonial publiera cette
nouvelle réglementation dès qu'elle sera adoptée.
(1) Ce nouveau système de culture de la luzerne pourrait être essayé dans les pays
tropicaux, où la luzerne ensemencée conformément à l'usage est rapidement étouffée par les
plantes de pays ; le même système pourrait être appliqué également à d'autres légumineuses,
le sulla par exemple (N. D. L. R.).
IMPRIMERIE D'EXTRÊME-ORIENT. — HANOI-H-AIPHONG. — 63512
5cm au-dessous du niveau du terrain pour que ce collet et la partie inférieure des ramifica-
tions de la tige soient complètement recouverts de terre, afin d'éviter un dessèchement
excessif. Les 2 ou 3 premières années, le foin obtenu a des tigps un peu plus dures, mais
ceiles-ci deviennent ensuite très nombreuses, minces et tendres, et donnent plus de feuilles
que les plantes semées à demeure. Ne pas faucher la première année, afin de permettre
aux racines de prendre de la force. Les premières façons culturales ne doivent pas être
trop énergiques, pour éviter de blesser les plantes avant qu'elles aient bien pris possession
du terrain. L'auteur ne conseille pas le repiquage de la luzerne comme pratique générale à
adopter; il conseille, au contraire, à chaque agriculteur de l'expérimenter sur une petite
surface pour vérifier, s'il convient, dans les conditions de son exploitation agricole et pour se
rendre compte des avantages qu'il présente. D'après lui, ces avantages seraient les suivants :
io — Avec une grande économie de semence, on a une luzerne sans défaut qui s'empare
immédiatement du terrain sans avoir à subir la première année la coucurrence des mauvaises
herbes ;
20 — repiquée à l'automne, la luzerne occupe le terrain une saison de moins, ce qui per-
met d'obtenir, dans l'assolement, une autre récolte en plus ;
3° — Avec le repiquage, on pratique en même temps l'inoculation du terrain avec les
bacilles des nodosités des racines ;
4° — Les plantes étant isolées, peuvent recevoir des façons culturales — qui les maintient
exemptes de mauvaises herbes et permettant de produire des graines d'une pureté absolue ;
5° — Les racines et les parties vertes atteignent un développement considérable, ce qui
permet d'obtenir une semence plus abondante, plus grosse, plus lourde et de valeur com-
merciale plus grande (1). -
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Standardization des grains. — La section des céréales et plantes à fécule de l'Ins-
titut colonial de Marseille vient de publier son premier bulletin qui est destiné à devenir un
organe consacré non-seulement aux travaux de la section, mais encore à l'étude des questions
relatives à l'exploitation et au commerce des céréales et plantes à fécule considérées plus
particulièrement au point de vue colonial.
La section a décidé d'étudier d'une manière toute particulière les méthodes employées à
l'étranger pour la standardization des grains, méthodes qu'il y aurait le plus grand intérêt à
voir appliquer à nos produits coloniaux.
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d'agriculture des Etats-Unis a bien voulu adresser à l'Institut colonial sur l'application de la
standardization des blés et maïs.
Cette organisation se substitue aux mesures prises précédemment. par chacun des Etats
des Etats-Unis qui adoptent ainsi une législation fédérale pour réglementer les transactions
commerciales concernant les grains et les céréales.
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nouvelle réglementation dès qu'elle sera adoptée.
(1) Ce nouveau système de culture de la luzerne pourrait être essayé dans les pays
tropicaux, où la luzerne ensemencée conformément à l'usage est rapidement étouffée par les
plantes de pays ; le même système pourrait être appliqué également à d'autres légumineuses,
le sulla par exemple (N. D. L. R.).
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