Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1918 01 juillet 1918
Description : 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31. 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534755v
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
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cependant accepter cet exemple comme un critérium trop absolu, car beaucoup
d'industries familiales m'ont paru moins payantes que celle des oreillers et leur
état m'a semblé satisfaisant.
Tressage en lamelles de bambou pour chapeaux coniques.
VILLAGE DE XÀM-DU ONG (Prov. de Hadông).
Cette fabrication existe au village de Xâm-Duxrong, à 22 kilomètres en aval
d'Hanoi, sur la digue longeant le fleuve.
Le bambou employé est le cây-núa, mais la pellicule extérieure seule convient
à la fabrication des chapeaux. A vrai dire, les ouvriers prennent cette pellicule
sur deux épaisseurs, mais ils n'entament pas davantage le ligneux des tiges et
toute la partie intérieure, c'est-à-dire la presque totalité, sert à fabriquer des
cai-côt. Cette pellicule est, en effet, extrêmement mince. Comme toujours,
l'ouvrier la détache avec un énorme coupe-coupe.
Les lanières mesurent environ 0 m. 70 de longueur sur 2 m/m de largeur ;
elles sont employées au fur et à mesure.
L'ouvrier, accroupi sur un lit de camp, tient son travail au moyen d'une
réglette de bambou sur laquelle il appuie les pieds. Il lève, par séries alterna-
Fig. 14.
tives de trois, les brins de chaine qui sont
perpendiculaires à la réglette et les maintient
de la main gauche pendant qu'il introduit un
brin de trame avec sa main droite. Ces brins
débordent largement de chaque côté de la
- chaîne. Lorsque la trame est placée jusqu'à la
moitié, le tressage se continue en raccordant
les brins de chaîue avec ceux de trame par un
tressage moitié vers la gauche et moitié vers la
droite, de façon à former un cône (fig. 41).
Ce détail de fabrication ne présente, du
reste, qu'un intérêt de curiosité. Le côté inté-
ressant de cette petite industrie consiste dans
la matière première mise en œuvre. Cette ma-
tière première est déjà fournie par la Chine, à
des prix stupéliants de bon marché, mais il est
possible que les tressages annamites puissent
prendre une place sur les marchés d'Europe.
La question est à étudier de près.
Les gens de Xâm-Du'o'ng prétendent vendre 0$ 05 le tressage d'un chapeau
conique ordinaire ; il est probable que ce prix est majoré.
cependant accepter cet exemple comme un critérium trop absolu, car beaucoup
d'industries familiales m'ont paru moins payantes que celle des oreillers et leur
état m'a semblé satisfaisant.
Tressage en lamelles de bambou pour chapeaux coniques.
VILLAGE DE XÀM-DU ONG (Prov. de Hadông).
Cette fabrication existe au village de Xâm-Duxrong, à 22 kilomètres en aval
d'Hanoi, sur la digue longeant le fleuve.
Le bambou employé est le cây-núa, mais la pellicule extérieure seule convient
à la fabrication des chapeaux. A vrai dire, les ouvriers prennent cette pellicule
sur deux épaisseurs, mais ils n'entament pas davantage le ligneux des tiges et
toute la partie intérieure, c'est-à-dire la presque totalité, sert à fabriquer des
cai-côt. Cette pellicule est, en effet, extrêmement mince. Comme toujours,
l'ouvrier la détache avec un énorme coupe-coupe.
Les lanières mesurent environ 0 m. 70 de longueur sur 2 m/m de largeur ;
elles sont employées au fur et à mesure.
L'ouvrier, accroupi sur un lit de camp, tient son travail au moyen d'une
réglette de bambou sur laquelle il appuie les pieds. Il lève, par séries alterna-
Fig. 14.
tives de trois, les brins de chaine qui sont
perpendiculaires à la réglette et les maintient
de la main gauche pendant qu'il introduit un
brin de trame avec sa main droite. Ces brins
débordent largement de chaque côté de la
- chaîne. Lorsque la trame est placée jusqu'à la
moitié, le tressage se continue en raccordant
les brins de chaîue avec ceux de trame par un
tressage moitié vers la gauche et moitié vers la
droite, de façon à former un cône (fig. 41).
Ce détail de fabrication ne présente, du
reste, qu'un intérêt de curiosité. Le côté inté-
ressant de cette petite industrie consiste dans
la matière première mise en œuvre. Cette ma-
tière première est déjà fournie par la Chine, à
des prix stupéliants de bon marché, mais il est
possible que les tressages annamites puissent
prendre une place sur les marchés d'Europe.
La question est à étudier de près.
Les gens de Xâm-Du'o'ng prétendent vendre 0$ 05 le tressage d'un chapeau
conique ordinaire ; il est probable que ce prix est majoré.
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