Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1918 01 juillet 1918
Description : 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31. 1918/07/01 (A21,N131)-1918/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534755v
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/10/2013
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d'épaisseur (on tire 7 lanières dans l'épaisseur d'une tige). Cette dissociation des
lamelles est amorcée à l'aide d'un grand coupe-coupe, puis continuée avec les
dents et les doigts.
Rien de particulier à dire quant au tressage qui s'opère en diagonale. Les
bords sont repliés et noyés dans le tressage.
On peut obtenir à peu près les dimensions que l'on veut; mais les plus usitées
pour vente à la pièce sont les suivantes :
1 m. 20 X 6 m. 00 4$00 les 10 paires
0 95 >< 4 00. 3 00 —
0 70 x 3 20 1 5o —
Ces prix sont notés sans marchandage; il est certain que ce sont des prix forts.
Pour augmenter la durée de ces nattes, on les passe à la fumée. Ce fumage est
obtenu très simplement en plaçant des rouleaux debout au-dessus d'un foyer
pratiqué dans la terre et dans lequel on brûle de la paille.
Cette même fabrication se retrouve dans plusieurs autres villages.
Ainsi que je l'ai dit à propos des paniers du village de Ngoc-trúc, j'estime que
ces articles de vannerie grossière pourront donner lieu à un gros tratic d'expor-
tation lorsque les frets normaux seront rétablis.
Il est certain qu'après la guerre les inetiers peu payants tels que celui de
vannier seront délaissés en Europe ou devront relever leurs salaires ; les van-
neries de nos colonies recevront alors un accueil empressé et durable.
Oreillers en rotin tressé.
VILLAGE DE DINH-CÔNG-HA (Prov. de Hadông).
, J'ai trouvé les vestiges de cette petite industrie, en cherchant tout autre chose,
au village de Dinh-Công-Ha. Sur la foi d'un renseignement recueilli dans un
journal local, je devais trouver dans ce village des fabricants de chaises en bois
courbe ; mais le renseignement était inexact. Sans doute, le rédacteur n'était
pas allé sur place vérifier le fait. En cherchant ce village, je me suis expliqué
cette abstention ; l'accès en est, sinon difficile, du moins compliqué.
Partant de la route de Càu-Dô un peu après le croisement de la route circu-
laire, on prend le chemin qui serpente le long du Sông-Tô-Lich et on arrive à un
petit marché près d'un pont. En traversant ce pont, on est à Dinh-Công-Thuong,
village d'origine des orfèvres de la rue des Changeurs. On laisse ce village, ainsi
que tous engins de locomotion et, après un parcours agrémenté de crochets
déconcertants sur des diguettes de rizières, on arrive à Dinh-Công-Ha.
L'industrie des oreillers en rotin tressé (cài gôi) était autrefois florissante,
paraît-il, mais il n'en restera bientôt plus trace. Trois familles seulement se
livrent à cette fabrication, laquelle est, du reste, totalement dénuée d'intérêt.
d'épaisseur (on tire 7 lanières dans l'épaisseur d'une tige). Cette dissociation des
lamelles est amorcée à l'aide d'un grand coupe-coupe, puis continuée avec les
dents et les doigts.
Rien de particulier à dire quant au tressage qui s'opère en diagonale. Les
bords sont repliés et noyés dans le tressage.
On peut obtenir à peu près les dimensions que l'on veut; mais les plus usitées
pour vente à la pièce sont les suivantes :
1 m. 20 X 6 m. 00 4$00 les 10 paires
0 95 >< 4 00. 3 00 —
0 70 x 3 20 1 5o —
Ces prix sont notés sans marchandage; il est certain que ce sont des prix forts.
Pour augmenter la durée de ces nattes, on les passe à la fumée. Ce fumage est
obtenu très simplement en plaçant des rouleaux debout au-dessus d'un foyer
pratiqué dans la terre et dans lequel on brûle de la paille.
Cette même fabrication se retrouve dans plusieurs autres villages.
Ainsi que je l'ai dit à propos des paniers du village de Ngoc-trúc, j'estime que
ces articles de vannerie grossière pourront donner lieu à un gros tratic d'expor-
tation lorsque les frets normaux seront rétablis.
Il est certain qu'après la guerre les inetiers peu payants tels que celui de
vannier seront délaissés en Europe ou devront relever leurs salaires ; les van-
neries de nos colonies recevront alors un accueil empressé et durable.
Oreillers en rotin tressé.
VILLAGE DE DINH-CÔNG-HA (Prov. de Hadông).
, J'ai trouvé les vestiges de cette petite industrie, en cherchant tout autre chose,
au village de Dinh-Công-Ha. Sur la foi d'un renseignement recueilli dans un
journal local, je devais trouver dans ce village des fabricants de chaises en bois
courbe ; mais le renseignement était inexact. Sans doute, le rédacteur n'était
pas allé sur place vérifier le fait. En cherchant ce village, je me suis expliqué
cette abstention ; l'accès en est, sinon difficile, du moins compliqué.
Partant de la route de Càu-Dô un peu après le croisement de la route circu-
laire, on prend le chemin qui serpente le long du Sông-Tô-Lich et on arrive à un
petit marché près d'un pont. En traversant ce pont, on est à Dinh-Công-Thuong,
village d'origine des orfèvres de la rue des Changeurs. On laisse ce village, ainsi
que tous engins de locomotion et, après un parcours agrémenté de crochets
déconcertants sur des diguettes de rizières, on arrive à Dinh-Công-Ha.
L'industrie des oreillers en rotin tressé (cài gôi) était autrefois florissante,
paraît-il, mais il n'en restera bientôt plus trace. Trois familles seulement se
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