Films et appareils cinématographiques. — Cette importation a baissé dans des proportions assez notables, puisqu'elle est passée de 523.238 pesos en 1913 à 327.867 pesos en 1916.
Nous étions arrivés à compter en igi3 pour plus de 50 ° ° dans cette impor- tation avec 282.788 pesos. Notre part en 1916 s'est réduite à 36.094 pesos.
C'est une diminution beaucoup trop considérable et qui, malgré les difficultés d'exploitation et de production que rencontre actuellement cette industrie en France, n'aurait pas dû se produire. Depuis quelques mois, la situation s'est, je crois, améliorée. Nous n'aurions donc pas dû laisser péricliter aux Philippines cette branche de notre importation en 1915 et 1916, puisqu'il y avait possibilité de se maintenir dans une place très honorable.
Les films de marque française sont très en vogue aux Philippines, où les théâtres cinématographiques sont très répandus, tant à Manille que dans les provinces. Le champ d'exploitation est assez vaste pour être productif si l'on veut bien tirer parti de la bonne réputation de nos marques. Une seule est représentée ici d'une façon régulière et, d'après les renseignements que j'ai recueillis récemment, le théâtre qui la présente au public n'a pas lieu d'être mé- content de ses affaires.
La concurrence américaine, qui est la seule à redouter, est très activé. Elle présente de bons films et certaines marques ont assez de succès. Néanmoins, je crois qu'il ne nous est pas impossible, même durant la période de guerre, de regagner complètement le terrain perdu. 1 Produits et spécialités pharmaceutiques. — On enregistre une baisse générale de cette importation, 278.855 pesos, contre 326.432 en 1913 et 308.985 en 1915. C'est notre importation qui supporte la part la plus impor- tante de cette baise : elle ne s'est élevée qu'à 61.537 pesos contre 95.833 en 1915. Cette baisse paraît due aux difficultés de transport et aux restrictions d'exportations et elle ne provient pas du défaut de demande. Il semblerait cependant que les spécialités américaines aient une tendance à nous faire une concurrence sérieuse : les médecins nouveaux subissent l'influence des méthodes américaines. Ils sont naturellement plus disposés à recommander les produits qu'on leur a fait connaître, au cours de leur enseignement.
Les fabricants américains, de leur côté, se livrent à une réclame assez impor- tante. Il serait donc nécessaire que nous recourions à tous les moyens propres à répandre nos produits aussi bien par la distribution d'échantillons aux méde- cins que par la publicité dans la presse ou individuelle par le prospectus.
L'activité des représentants de nos produits joue également un rôle important.
C'est à nos fabricants qu'il appartient d'étudier avec eux les meilleurs moyens de rendement, chacun ayant ses préférences en ce qui concerne leur choix. Mais quelque chose doit être fait pour réagir, car nos spécialités phar- maceutiques étaient assez en faveur. Il faut reconnaître, il est vrai, que les produits américains de propriétés plus ou moins similaires sont de prix
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
Facebook
Twitter